Hé, t'as vu ? le dernier Pouple vient de sortir ! Ça s'appelle La catin habite au 21. La couv, c'est un croisement entre celles de toute la clique de pornos à maman qui voguent sur le succès de 50 nuances de machins choses et celles des collections tapent à l'oeil de Gérard de Viliers (le porno à papa ?). Mais surtout, c'est
Hervé Sard qui prête ses mots à
Gabriel Lecouvreur et ça, c'est gage de qualité !
Une intrigue tentaculaire (je déconne, c'est pour la blague… bein oui, Poulpe/tentacules)
Attention, accroche-toi bien, je te résume l'histoire… enfin j'essaie parce qu'elle est un peu barrée quand même : le Pouple découvre dans le journal (oui, bein comme dans tous les livres de la collection quoi !) qu'une prostituée a disparu dans le village de Sainte-Mère-des-Joncs, petit bourg de 300 ânes… euh non âmes. Hasard troublant, ce lieu-dit du trou du cul du monde (ok, ok, c'est près de Nantes, j'exagère un peu) fait couler l'encre des feuilles de choux car un projet d'aéroport international est en route (même si dans le cas présent, il s'agit plutôt d'un tarmac). Et franchement, on sait bien que l'odeur de bouse se marie mal avec celle du kérosène. Il n'en faut pas plus pour que Gabriel décide d'enquêter.
Pression, gueules cassées et polar rural
Au programme, de la bonne bière (et pas de la kro ou de la Kanter, de la vraie avec du caractère !) et une galerie de personnages incongrus, fantaisistes, timbrés, siphonnés, mais surtout attendrissants. Et à ce petit jeu-là,
Hervé Sard fait des merveilles ! Je comptais vous parler des protagonistes du livre, vous les présenter, mais ça serait gâcher le plaisir, alors je me tais !
Ou alors, je dirais juste de monsieur Sard, en lui empruntant ses mots (enfin ceux de Gabriel, page 51 qui parle de
Siniac), que « Ce type est un observateur avisé, un raconteur hors pair. Un visionnaire. » J'aime, j'aime, j'aime. Je le range à côté des Tonton de
Samuel Sutra, à savoir sur l'étagère VIP de ma bibliothèque.
Lien :
http://dubruitdanslesoreille..