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Critique de Denis_76


Jeanne La Pucelle (elle tient à ce surnom ) fut plus vive et plus intelligente que Wonderwoman, car elle sauva la France en 1429. Sans elle, je pense que vu le manque de confiance en lui du "gentil dauphin" Charles, nous serions Anglais.
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François Sarindar, tu es un e-ami, donc je ne vais pas "t'assassiner" dans cette critique, surtout que je suis incapable d'écrire comme toi. Cependant, au début, j'ai eu du mal à rentrer dans L Histoire à cause des assez nombreuses digressions / parenthèses sur les "bâtardisants", digressions qui coupent "l'élan historique" passionnant par ailleurs. Peut-être eût-il été judicieux de faire des reports en fin de livre à chaque théorie bâtardisante ?
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Ceci-ci dit, François, tu as une très belle plume, très érudite, et tu nous tiens en haleine pendant tout le livre. Raconter la Grande Histoire de cette façon, chapeau !
On sent la difficulté qu'a Jeanne à monter son projet, alors que les Français sont en train de se faire bouffer par les Anglo-Bourguignons.
Le livre montre bien les rapports compliqués entre Jeanne et Charles, le caractère entier, bouillant de Jeanne, les jalousies des vassaux, l'utilisation de la Pucelle, le machiste de l'époque et la "méfiance de classe sociale", etc...
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Vous vous doutez que la partie "voix" m'a particulièrement intéressé. A la lumière de ce livre, je pense effectivement que Saint-Michel a parlé à Jeanne, et l'a tannée jusqu'à ce qu'elle se bouge pour remplir cette mission compliquée. Une fois qu'elle a commencé à prendre les choses en mains, il lui a énoncé les quatre buts (prédictions ) à accomplir en mars 1429, il l'a aidé à accomplir les deux premières en lui envoyant plein de messages, et en parlant, je crois, par sa bouche lors des actions décisives. Mais Saint Michel savait qu'il fallait aller vite, et que Jeanne, comme Jésus, serait sacrifiée. Effectivement, quand elle est arrêtée à Compiègne, victime de sa bravoure, c'est "une mission inachevée". Cependant, je pense que son maître-esprit, Saint-Michel, considère qu'elle a achevé son travail : elle a boosté Charles, et lui a redonné confiance. Une fois sacré à Reims, d'après les esprits, au roi de mener sa politique comme il l'entend. Les voix ne parlent plus à Jeanne, l'abandonnent. D'ailleurs, avec de la diplomatie, plus de temps, mais moins de morts, le roi a réussi à achever les dernières prédictions. : )
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Quant aux Bourguignons, en 1429 / 1430, ce n'était pas encore l'heure de les soumettre. Après les puissants Ducs Jean Sans Peur et Philippe le Bon, il y eût Charles le Téméraire qui se prit pour un roi, et voulu tellement raccorder les deux parties de son "royaume", Belgique-Hollande actuelles et Bourgogne, qu'il attaqua Beauvais, hardiment défendue par Jeanne Hachette en 1472, une autre héroïne, et qu'il mourut devant Nancy, en voulant conquérir la Lorraine pour raccorder la "haute Bourgogne" à la "basse Bourgogne", mais c'est une autre histoire : )
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