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Critique de Shan_Ze


Sozaboy. Sans doute pour soldier boy, en anglais pourri, traduit par pétit minitaire en français. Tout le roman est écrit en anglais pourri c'est-à-dire un mélange de pidgin, d'anglais dégradé idiomatique ainsi que d'emprunts aux langues nigérianes.
1967, au Nigéria, début de la guerre civile du Biafra. Méné raconte sa petite vie. Pour épater Agnès, « vraie fille avec ampoules 100 Watts » et ses camarades de Doukana, il s'engage dans l'armée même s'il ne comprend pas le pourquoi de cette guerre.
A travers le langage particulier de Méné, on découvre en fait un homme innocent et optimiste, qui n'aura bientôt plus que « sa maman et son Agnès » comme espoir. Il est difficile de rentrer dans l'histoire avec cette sorte de patois ; une certaine ressemblance avec le créole m'a aidée à m'accrocher à l'histoire. L'anglais pourri et l'innocence du narrateur donnent un style assez répétitif et comique à l'ensemble mais on s'attache à ce personnage un peu enfantin.
Une fois dedans, on ne ressort plus avant la dernière phrase avant de refermer doucement le livre. Une oeuvre bouleversante sur la guerre du Biafra servie par une écriture originale. Un véritable coup de bambou.
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