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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un court roman paru en 1957 et réédité en 2016 par Zulma.
C'est frais, agréable à lire et émouvant.
A Malibu, un écrivain divorcé prend avec lui son fils.
L'amour de ce père pour son fils est touchant et on se dit que si tous les pères étaient comme ça, il serait beaucoup plus facile de grandir. Un père qui écoute, qui répond, qui encourage, qui comprend. Un père résolument optimiste qui donne du sens et de la joie à la vie.
C'est une très belle histoire de transmission.
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Pete a dix ans, ses parents sont divorcés, il vit avec sa mère, et est parfois écartelé entre le désir de rester avec elle et celui de vivre avec son père, dans sa petite maison peu luxueuse sur une plage de Malibu. Son père est écrivain, il écrit soit disant un livre de cuisine, lui aussi veut devenir écrivain mais aussi aller sur la lune.
Avec son père, la vie est une aventure. A cause de leurs moyens financiers restreints, ils sont imaginatifs et créatifs que se soient pour la cuisine ou pour les balades. L'éducation que lui offre son père est l'école de la vie basée sur l'observation des choses et du monde et le système de débrouille qui permet de vivre avec peu.
Un court roman frais qui offre aux lecteurs une réflexion profonde, mine de rien, et un panel extraordinaire de possibilités sur la manière dont la transmission peut se réaliser, de façon informelle et ludique.
Un texte alerte, avec de très nombreux dialogues qui rendent le récit vivant.
Un roman atypique, optimiste qui fait réfléchir sur la filiation, la transmission, le sens de la vie et l'écriture.
Un très bon moment de lecture.
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Le thème : (je reprends des parties de la présentation de Babelio) Ce roman est une suite d'épisodes de la vie d'un garçon de dix ans et de son père dans les années cinquante à Malibu, le père est plus ou moins écrivain, avec un livre de cuisine "en projet", le fils veut selon les moments être le premier à marcher sur la Lune et remercié par le Président des États Unis, être un écrivain, et il a encore bien d'autres rêves. le père et le fils font la cuisine avec trois fois rien – l'inénarrable Riz de l'Écrivain –, font la course sur la plage, se racontent des histoires, rêvent au son du phono, jouent à des jeux qu'ils inventent, s'assoient sur un rocher au coucher du soleil et discutent. L'air de rien, leur histoire pleine d'histoires est d'abord celle d'une transmission, où un père, le fameux Papa, trouve toujours la plus belle réponse à tout et l'offre à son fils, sur le sens de la vie, la joie d'être au monde. (Un roman de 144 pages, j'aime offrir à mes amis des romans courts)

[L'édition originale en anglais est de 1957] J'ai apprécié la variété des épisodes "étoile", "poisson", "train", "chambre", "voiture", et l'humour de certains passages : le jeu des prénoms, l'histoire de Léandre Lécole. J'ai aussi apprécié les quelques passages qui ont une certaine profondeur : "je n'aime pas les écoles : elles vous mettent sur des rails et puis on continue" (à mon avis, le père aurait pu répondre : "Les trains sont sur des rails et ils vont dans des tas d'endroits. Et si on y pense, on peut essayer de se construire d'autre rails"). L'humour de certains dialogues est aussi une force du roman :
(le père et le fils sont dans la cuisine, le père prépare un plat, le fils lui demande) :
— "Qu'est-ce que c'est ?"
— "Des oeufs Malibu"
— "Et qu'est-ce que c'est des oeufs Malibu ?"
— "Des oeufs préparés par moi à Malibu".
J'ai apprécié la variété de ces tranches de vie toutes simples qui sont bien reliées par la relation entre un père et son fils, une relation de tendresse qui est en même temps sérieuse et ne se prend pas au sérieux. C'est charmant.

J'ai moins apprécié : À d'autres moments j'aurais pu coter ce roman 4/5 en étant séduit par l'aspect vie de l'enfance. Si je l'ai moins bien coté, c'est peut-être parce que ce père qui a des difficultés à boucler ses fins de mois a un peu l'air de ne rien prendre au sérieux (voire au très sérieux), sauf envoyer son fils à l'école et veiller à ce qu'il étudie (c'est déjà ça). Toutes proportions gardées car la situation ici n'est pas un drame absolu, le comportement du père dans sa relation avec son fils me fait un peu penser au comportement d'Alberto Begnini dans le film La vie est belle : toujours optimiste et en situation de dialogue léger et de jeu, alors que sur le fond la situation n'est pas flamboyante. Mais ce jugement vient peut-être de ma tendance personnelle. En réalité, quand la situation n'est pas simple il est peut-être plus efficace d'affirmer l'optimisme et la légèreté, en particulier dans la communication avec les enfants pour éviter de leur donner des inquiétudes alors qu'ils ne peuvent rien faire pour améliorer les choses.
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