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Critique de dancingbrave


Long, long, long, mais long...
Trop de personnages, trop volumineux, trop de temps pour le lire. Je suis passé par tous les stades du « j'aime - je déteste ».
Un des derniers chapitres dérape vers la politique, sans rapport véritable avec le sujet. Là il a fallut que je mette en pratique mon stage de formation à la lecture rapide, c'est à dire...en diagonale et en perdant toute la belle subtilité du style de Mohamed Mbougar Sarr. Dommage

Il s'agit donc d'une enquête menée par un jeune écrivain pour retrouver l'auteur disparu d'un livre unique, majestueux. le Livre qui, selon lui, surpasse tout ce qui a pu et qui pourra s'écrire.
L'auteur, africain, gavé d'innutrition, fut logiquement accusé de plagiat.
Et le pourquoi de cet abattage ? Cette vile jalousie du blanc vis à vis de ce qu'il croit être sa créature, qui se croit elle-même devenue blanche, mais qui doit rester noire ; même si elle est plus blanche que blanche.
Me suivez-vous ?
Les français, la colonisation, en prennent pour leur grade. Sous l'apparence de critiques de l'époque, c'est leur racisme et leur bêtise qui est dénoncée.

Voilà pour le sujet du livre.

La quête, le partage et le devenir de l'ouvrage en question est prétexte a verbiage littéraire, abondance de beaux mots, de belles tournures. Les phrases sont très belles, de celles qui font naître un sourire de plaisir, de celles qu'on relit immédiatement pour mieux en saisir la beauté.

Mais j'ai eu rapidement, hélas, le sentiment d'un remplissage littéraire. Remplissage superbe certes mais remplissage alourdissant, répétitions et bis-répétitions.

L'écriture de Mohamed Mbougar Sarr est magnifique. Elle donne toute sa noblesse à notre langue française qui est maltraitée si souvent. Pour cela mon va et vient sentimental se termine sur le « vient » de l'amour de ce livre. Mais sa lourdeur ne me fait pas oublier le « va ! » qui m'assure que je ne le relirais pas. Je vais tâcher de n'en garder que la superbe.

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