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Fanny Gayon (Éditeur scientifique)Isabelle Varloteaux (Éditeur scientifique)
EAN : 9782070316960
336 pages
Gallimard (23/09/2004)
3.63/5   1398 notes
Résumé :
Ce livre est écrit sous la forme d'un dialogue entre Nathalie Sarraute et son double qui, par ses mises en garde, ses scrupules, ses interrogations, son insistance, l'aide à faire surgir « quelques moments, quelques mouvements encore intacts, assez forts pour se dégager de cette couche protectrice qui les conserve, de ces épaisseurs (...) ouatées qui se défont et disparaissent avec l'enfance ».
Enfance passée entre Paris, Ivanovo, en Russie, la Suisse, Péter... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (102) Voir plus Ajouter une critique
3,63

sur 1398 notes
Quelle étonnante découverte !
Je n'ai jamais rien lu de Nathalie Sarraute, l'associant à Marguerite Yourcenar que je trouve parfaitement hermétique (enfin, c'est mon avis).
Or là, surprise, une écriture fluide et vivante.
L'auteur raconte son enfance sous forme d'un dialogue avec elle-même, la poussant à aller de plus en plus loin dans la précision de ses souvenirs.
C'est parfaitement bien mené. Aucune lassitude en lisant, juste de l'admiration pour se souvenir aussi bien de son enfance, moi qui en ai tant oublié.
Elle décrit superbement les joies, la vitalité de l'enfance, mais aussi ses désespoirs, l'impact que peuvent avoir certaines paroles prononcées par les adultes, les blessures qu'elles engendrent, la confiance trahie, la solitude quand on ne sait plus à qui se confier.
A l'école, elle trouve sa place, hors de sa mère qui l'abandonne plus au moins et de sa belle-mère si froide et indifférente.
On sent naître son amour pour les langues et les mots, la naissance inconsciente de sa future vie d'écrivaine.
Nul doute que je vais lire ses romans.
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Depuis quelques jours, je suis plongée dans un livre que j'aime beaucoup et que je relis régulièrement : Enfance de Nathalie Sarraute. Dire que c'est une oeuvre qui me parle est un euphémisme : je crois que j'en goûte chaque phrase, chaque mot, chaque silence. J'ai l'impression certainement inexacte d'ailleurs d'en saisir précisément le sens, la nuance, le sous-entendu. Aucune oeuvre, peut-être, ne me donne à ce point le sentiment d'être en phase avec elle au point que tout me fait signe, le moindre pronom, la plus petite virgule… Bien sûr, c'est une oeuvre qui m'est familière mais elle porte dans son écriture, dans les mots qui sont les siens, ses silences, d'autres mots qui me mènent sur d'autres voies que l'auteur a entrouvertes et dans lesquelles je me glisse. Je me dis que pour aimer autant cette oeuvre, je dois y lire des bribes de ma propre histoire, oui, c'est certainement cela, un écho, une résonance, sans quoi, il ne pourrait en être ainsi…
Pour comprendre Enfance, il faut avoir à l'esprit Tropismes, texte qui est quasiment passé inaperçu lors de sa sortie en 1939. Il sera réédité plus tard chez Minuit et deviendra l'oeuvre fondatrice d'un mouvement littéraire : le Nouveau Roman. Sarraute emprunte le terme tropisme au vocabulaire de la biologie : il s'agit d'un « mouvement d'approche ou de recul provoqué par une excitation extérieure comme la lumière ou la chaleur sur les animaux ou les plantes. » le plus bel exemple, c'est l'héliotrope qui tourne inlassablement sa tête vers le soleil. Eh bien, Nathalie Sarraute s'attache dans son autobiographie à décrire ses tropismes d'enfance, autrement dit à exprimer le plus exactement possible les sensations qu'elle a pu ressentir et le tropisme qui est à l'origine même de sa réaction. En effet, ce qui intéresse l'auteur, c'est d'observer les mouvements réflexes, instinctifs, irréfléchis et complètement indépendants de notre volonté qui gouvernent cependant notre être soumis ainsi à des phénomènes extérieurs : une parole, un regard, un mouvement… Tropismes à saisir « avant qu'ils disparaissent », titre proposé initialement par Nathalie Sarraute pour Enfance.
Elle se lance donc dans une entreprise difficile : évoquer ses souvenirs d'enfance. Mais ayant refusé en tant qu'auteur et théoricienne du Nouveau Roman, les notions de personnage, d'histoire et de chronologie présentes dans le roman classique, elle porte naturellement sur le genre autobiographique un soupçon difficilement compatible avec l'entreprise dans laquelle elle se lance. En effet, comment écrire son enfance sans être tenté de la reconstruire, de l'embellir, d'y introduire à tout prix de la cohérence, enfin de bâtir de toutes pièces une histoire qui ne serait pas la sienne ? Comment éviter de plaquer sur le « je » enfant le « je » adulte ?
« Toutes les autobiographies sont fausses » déclare celle qui se lance dans une entreprise bien périlleuse. Tout cela explique cette espèce de difficulté de Nathalie Sarraute à passer à l'acte au début de l'oeuvre, cette retenue, cette crainte et… l'idée absolument géniale d'une espèce de dialogue ou de « monologue à deux voix », un deuxième « je », un double, sa conscience peut-être, qui va, tout au long de l'oeuvre, sans cesse l'interroger, la pousser à aller plus loin dans les profondeurs de son être, émettant parfois des réserves pour mieux relancer l'auteur sur le chemin de la vérité. Une deuxième voix à la fois garante et au service même de cette vérité… L'écriture fragmentaire viendra restituer la fugacité des instants et le surgissement involontaire de la mémoire, refusant par là même de trouver à toute force une continuité narrative et temporelle qui risquerait de flirter avec le romanesque. Un texte « en morceaux », soixante-dix unités autonomes, qui expriment le chaos de la mémoire et une représentation éclatée car devenue problématique du moi.
Son texte est beau, poétique, il touche à l'essence même de l'être comme aucun autre texte qu'il m'a été donné de lire et c'est peut-être de là qu'il tire toute sa force.
Une enfance passée entre une mère fascinante mais absente, un père attentif et aimant et une belle-mère difficile à cerner tant elle oscille constamment entre des moments de complicité et de rejet, une enfance entourée d'adultes qui n'ont pas baigné comme les générations suivantes dans les enseignements que l'on a pu tirer de la psychanalyse et qui commettent ce qui nous semble à présent des erreurs terribles dans l'éducation de l'enfant, une enfance enfin partagée entre deux pays, la France et la Russie, deux cultures et deux langues.
Une oeuvre puissante écrite par une femme âgée qui à mon avis a senti la nécessité de dire l'indicible, le terrible, la souffrance qu'elle a portée en elle toute sa vie. Elle a voulu retrouver le pouvoir destructeur des mots entendus enfant et avec lesquels il a fallu vivre, mots si violents et si cruels qu'ils peuvent même conduire à la folie.
Un travail insensé, ce dont témoignent des brouillons très chargés, pour traduire précisément les sensations ressenties des décennies plus tôt, les sentir battre sous la plume et trouver les mots justes ou s'approchant au plus près de ce qui a été vécu à ce moment-là afin de retrouver intacte l'émotion.
Un très grand texte.

Lien : http://lireaulit.blogspot.fr/
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Brillante et subtile autobiographie, sous forme très originale car l'auteure dialogue avec son double. Cela trouble au départ mais on s'y fait très vite.

Ce double avec qui elle échange permet de mieux creuser l'aura affectif des souvenirs, de critiquer son regard d'adulte déformant quelque peu le passé, de modifier ses impressions, de les redéfinir . Il apporte aussi de la vivacité à l'évocation de l'enfance.

J'ai été admirative devant la précision des détails, quant à ses souvenirs jusqu'à ses onze ans. J'aimerais me rappeler aussi parfaitement qu'elle mon enfance!

Partagée entre son père et sa mère , la petite fille qu'elle était a très vite senti les ambiances, les douleurs sensibles, comme les absences de sa mère, plutôt indifférente. Le père et la jeune institutrice sont eux attachants.

La langue est somptueuse, riche, tout en nuances. Et il flotte sur ce livre une saveur envoûtante de Russie, où l'auteure a habité en partie enfant...

Enfance des mots à découvrir, des rêves à poursuivre, des sensations à conserver...si joliment!
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Dans ce recueil de souvenirs, Nathalie Sarraute nous raconte ses onze premières années, passées entre la France et la Russie. On retrouve en effet dans cet ouvrage les souvenirs les plus anciens jusqu'à l'entrée en sixième de la petite fille. Pour autant, ne vous attendez pas à un récit chronologique. A la manière d'un enfant qui se remémore ses souvenirs, ceux-ci sont racontés au hasard, sans aucune temporalité. C'est la voix de l'enfant qui organise les souvenirs selon l'importance de ces derniers. Deux voix d'ailleurs dialoguent ensemble dans ce récit. L'une et l'autre représentent l'auteur. Mais alors que l'une raconte, l'autre critique. Nathalie Sarraute dira d'ailleurs «J'ai juste voulu assembler des images d'enfance tirées d'une sorte de ouate où elles étaient enfouies».
Au travers de ces souvenirs distillés au hasard, on peut tout de même dresser un tableau familial. Les personnages qui peuplent les souvenirs de Nathalie sont nombreux mais les plus importants sont son père, sa mère, sa belle mère Vera et le bébé de cette dernière. On surnomme alors la petite Nathalie/Natacha, Tachok. Ses parents sont divorcés et la petite-fille est tiraillée entre ses deux parents. Sa mère, restée à Saint-Pétersbourg, est lointaine et de plus en plus distante avec sa fille. Elle entretient avec elle des relations presque indifférentes. Son père est attentif mais exilé à Paris. Il y a enfin Vera, sa belle-mère, souvent d'une froideur perfide et que sa mère lui interdit d'appeler Maman-Véra. Ainsi, d'anecdotes en anecdotes, le fil de l'enfance se déroule.
L'enfance de Nathalie Sarraute n'est pas tout rose mais on y retrouve les souvenirs d'école, les bêtises, les amis… qui ponctuent souvent ces livres dédiés au récit des jeunes années, le tout teinté de nostalgie.
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Nathalie Sarraute égrène ses souvenirs d'enfance, dans une narration qui n'est pas linéaire, mais faite de petites scènes isolées dans le temps comme le sont tous nos souvenirs d'enfance : un départ en voyage, une sortie, une phrase marquante entendue un jour…
Face à elle, son double avec qui elle dialogue, qui l'oblige à réfléchir sur le sens de ces souvenirs : pourquoi celui-ci ? Que signifie vraiment celui-là ? Comprend-elle maintenant ce que ça voulait dire ?
C'est donc un récit très introspectif. Quand Annie Ernaux tente de donner à ses propres souvenirs d'enfance une dimension sociologique, historique presque, Nathalie Sarraute se penche surtout sur son ressenti d'enfant.
Une enfant ballottée entre deux parents, deux pays - la Russie et la France -, deux langues… Une enfant qui admire sa mère fantasque, qui chérit son père et craint un peu sa belle-mère.
Une enfant solitaire, qui aime lire :
"Je me souviens d'un livre de Mayne Reid, que mon père m'avait donné. Il l'avait aimé quand il était petit… mais il ne m'amusait pas beaucoup… peut-être étais-je trop jeune… huit ans et demi… je m'évadais des longues descriptions de prairies vers les tirets libérateurs, ouvrant sur les dialogues."
J'aime beaucoup l'image saisissante de ces "tirets libérateurs" qui me rappelle à moi aussi des lectures un peu trop ardues pour mon âge.
Et puis une enfant qui aime écrire, inventant la mort d'un petit chien pour une rédaction, apportant un soin maniaque à la belle écriture, au mot juste, à l'orthographe parfaite. Ambition qui apporte une sérénité à cette petite fille tiraillée entre deux foyers :
"La maîtresse nous prend nos copies. Elle va les examiner, indiquer les fautes à l'encre rouge dans les marges, puis les compter et mettre une note. Rien ne peut égaler la justesse de ce signe qu'elle va écrire sous mon nom. Il est la justice même, il est l'équité."
Une ambition que l'on retrouve magnifiée dans ce très beau récit.
LC thématique juillet-août 2023 : "Un.e auteur.e français.e"
Challenge gourmand (Divorcé)
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Citations et extraits (110) Voir plus Ajouter une citation
Je regarde ses petites mains fines, ses doigts agiles qui plongent dans un large bocal contenant du tabac… c’est un mélange que papa a préparé lui-même et dans lequel on a dispersé quelques morceaux de carotte crue pour empêcher qu’il se dessèche…
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Je regardais les espaliers en fleurs le long du petit mur de briques roses, les arbres fleuris, la pelouse d’un vert étincelant jonchée de pâquerettes, de pétales blancs et roses, le ciel, bien sûr, était bleu, et l’air semblait vibrer légèrement… et à ce moment-là, c’est venu… quelque chose d’unique… qui ne reviendra plus jamais de cette façon, une sensation d’une telle violence qu’encore maintenant, après tant de temps écoulé, quand, amoindrie, en partie effacée elle me revient, j’éprouve… mais quoi ? quel mot peut s’en saisir ? pas le mot à tout dire : "bonheur", qui se présente le premier, non, pas lui… "félicité", "exaltation", sont trop laids, qu’ils n’y touchent pas… et "extase"… comme devant ce mot ce qui est là se rétracte… "Joie", oui, peut-être… ce petit mot modeste, tout simple, peut effleurer sans grand danger… mais il n’est pas capable de recueillir ce qui m’emplit, me déborde, s’épand, va se perdre, se fondre dans les briques roses, les espaliers en fleurs, la pelouse, les pétales roses et blancs, l’air qui vibre parcouru de tremblements à peine perceptibles, d’ondes… des ondes de vie, de vie tout court, quel autre mot ?… de vie à l’état pur, aucune menace sur elle, aucun mélange, elle atteint tout à coup l’intensité la plus grande qu’elle puisse jamais atteindre… jamais plus cette sorte d’intensité-là, pour rien, parce que c’est là, parce que je suis dans cela, dans le petit mur rose, les fleurs des espaliers, des arbres, la pelouse, l’air qui vibre… je suis en eux sans rien de plus, rien qui ne soit à eux, rien à moi.
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Voici enfin le moment attendu où je peux étaler le volume sur mon lit, l'ouvrir à l'endroit où j'ai été forcée d'abandonner... je m'y jette, je tombe... impossible de me laisser arrêter, retenir par les mots, par leur sens, leur aspect, par le déroulement des phrases, un courant invisible m'entraîne avec ceux à qui de tout mon être imparfait mais avide de perfection je suis attachée, à eux qui sont la bonté, la beauté, la grâce, la noblesse, la pureté, le courage mêmes... je dois avec eux affronter des désastres, courir d'atroces dangers, lutter au bord de précipices, recevoir dans le dos des coups de poignard, être séquestrée, maltraitée par d'affreuses mégères, menacée d'être perdue à jamais... et chaque fois, quand nous sommes tout au bout de ce que je peux endurer, quand il n'y a plus le moindre espoir, plus la plus légère possibilité, la plus fragile vraisemblance... cela nous arrive... un courage insensé, la noblesse, l'intelligence parviennent juste à temps à nous sauver..
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Elles sont ainsi maintenant, ces idées, elles se permettent n'importe quoi. Je regarde le décolleté de maman, ses bras nus dorés, bronzés, et tout à coup en moi un diablotin, un petit esprit malicieux, comme les "domovoï" qui jouent toutes sortes de farces dans les maisons, m'envoie cette giclée, cette idée : "Maman a la peau d'un singe." Je veux essuyer ça, l'effacer... ce n'est pas vrai, je ne le crois pas... ce n'est moi qui ai pensé ça. Mais il n'y a rien à faire, la fourrure d'un singe aperçu dans la cage du jardin d'acclimatation est venue, je ne sais comment, se poser sur le cou, sur les bras de maman et voici l'idée... elle me fait mal...
J'appelle maman au secours, il faut qu’elle me soulage... "Tu sais maman j'ai maintenant une autre idée... Elle a l'air aussitôt agacée... - Qu'est ce que c'est encore? - Eh bien, je pense... que tu as... la peau d'un singe..." elle va regarder ce que j'ai là, ce qui a poussé en moi, malgré moi, nous allons le regarder ensemble...c 'est si ridicule, si grotesque... on ne peut que s'en moquer, elle va éclater de son rire qui me fait toujours rire avec elle, nous en rirons toutes les deux et l'idée s'en ira là d'où elle est venue... là où elle est née... quelque part hors de moi, dans un lieu que je ne connais pas... Ou encore maman dira : "Eh bien, j'en suis ravie. Tu te souviens comme ils étaient mignon ces petits singes."
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Nous voici, le flacon et moi, seuls dans ma chambre. (...) Alors il apparaît dans toute son éclatante pureté... Je le tends vers la fenêtre pour le présenter à la lumière, je l'emporte au jardin pour que le soleil le fasse étinceler... le soir, je le contemple sous la lampe... Rien ne nous menace, personne ne viendra me l'enlever, Lola ne s'occupe que de ses poupées, Petia pose sur lui un regard vide.
J'en ai maintenant plusieurs, tous différents, mais chacun à sa manière est splendide.
Une collection alignée sur ma cheminée, à laquelle personne d'autre que moi - on me l'a promis - n'a le droit de toucher.
Quand j'en emporte un avec moi, je le tiens enveloppé, je ne veux pas que des regards, des paroles frivoles puissent l'atteindre.

-Il est étrange que cette passion pour les facons ait disparu dès ton départ.

-C'est vrai, je n'en ai emporté aucun. Peut-être parce que j'avais cessé d'y jouer pendant tout le temps où j'ai été malade.
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Quand on s'interdit les facilités et les conventions en usage dans le roman, et qu'on poursuit dans une voie purement littéraire, à l'exemple du nouveau roman, quel est le thème qu'aucun écrivain d'avant-garde ne songerait jamais à aborder ?
« Enfance » de Nathalie Sarraute, c'est à lire en poche chez Folio.
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