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Il y a du bon et du moins bon dans ce nouveau « bestseller minimaliste ».

Le moins bon :
-D'abord, l'auteur est éditeur… Ce qui pose toujours un peu la question de la sincérité de la démarche surtout après le raz-de-marée Marie Kondo
- Il est fan d'Apple et ne jure que par ses produits. Quand on sait que ce sont des produits hors de prix et les inventeurs de l'obsolescence programmée, bonjour le minimalisme ! Ce n'est pas parce que les produits sont blancs qu'ils sont minimalistes… Sur Apple, c'est même précisément l'inverse.
- Il estime que le look de Steve Jobs comme un Graal stylistique. Et là, même au japon, franchement…
-Il vit seul et sans enfant. Pas sûr donc que son conseil de remplacer la télé par un casque soit extrêmement convivial, pas facile non plus de se rouler des pelles en regardant Titanic.
- Il vit au japon alors sa notion de « faire la cuisine » avec deux bols et une marmite me laisse un peu dubitatif au pays des plats en sauce.
-Il vit dans un appartement totalement vide or « tout ce qui est excessif devient insignifiant » (au sens propre du terme) ; réfléchir sur les objets oui, vivre le cul par terre non.

Le meilleur :
- Il a un discours vraiment intéressant sur la lassitude que procurent les objets, ce qui explique qu'ils n'apportent jamais la satisfaction qu'on attend d'eux.
- Il a un très très beau discours sur la gratitude et le bonheur (pour résumer, on croit que c'est le bonheur qui donne la gratitude alors que c'est l'inverse…)

Bref, ce n'est pas vraiment un livre « pratique » (ceci dit on en a déjà assez dans le genre) mais plus intellectuel sur la démarche du minimalisme, sur tout ce que ça implique et ce sur quoi ça joue. A réserver à ceux qui ont commencé la démarche je pense et pour les autres, rendez-vous chez Marie Kondo 😉


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J'ai enormément aimé ce livre.
Avant d'être un livre sur le minimalisme, c'est une philosophie de vie. Non pas un manuel pratique du désencombrement et du rangement - ce que Marie Kondo a très bien fait - plutôt un ouvrage global et philosophique sur le sens de la consommation et des objets dans nos vies. Il a raisonné en moi. Par contre je ne le conseille pas comme premier live sur le sujet, il est nécessaire je pense de commencer d'abord par celui de Marie Kondo.
Je le relirai c'est sûr, et je garde en tête cette philosophie de vie qui me paraît être l'une des voies vers la sérénité.
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Voilà un moment déjà que je voulais lire ce livre. Ayant lu, en partie, ceux de Dominique Loreau, je voulais lire le témoignage de cet auteur.

Je vais avouer que j'ai été à moitié enchanté par la lecture. Je vais donc expliquer le pourquoi du comment. le minimalisme est un sujet qui m'intéresse ayant moi-même un gros pied dedans.

Toutefois une des faiblesses de cet essai est que l'auteur est japonais et qu'il y a des choses qui ne se prêtent pas en Europe comme le système de cuisine avec des bols. Mais soit. Puis aussi le minimalisme est plus simple célibataire qu'en couple ou en famille.
Aussi, l'auteur nous dit de ne pas faire trop de réserve alimentaire, d'accord. Sauf qu'en France, Belgique etc, nous n'avons pas de supérettes ou de supermarchés ouverts H24 et 7/7 comme c'est le cas au Japon. Autre soucis dans la pratique.

J'ai été aussi un peu lassé par le coté laudateur de l'auteur envers Steve Jobs "le parfait minimaliste" et des produits Apple (Coucou obsolescence programmée). Une vie minimaliste n'a pas empêché Steve Jobs de mourir à 56 ans (déso pas déso si cela vous choque). Cela n'empêche pas d'attraper un lutin de crabe. Aussi, j'ai trouvé l'auteur relativement coincé, je ne sais pas si cela est du à la traduction, mais passer de "Je vis dans un capharnaüm" à "Je n'ai plus rien chez moi" me fait dire que l'auteur a un problème identitaire qui, même si, il dit avoir souvent jalousé autrui quand il était maximaliste doit, au fond, ne pas trop avoir confiance en lui même si il dit tout le contraire désormais. N'ayant pratiquement plus rien, il dîne avec ses amis à l'extérieur. Clairement ceux qui n'aiment pas leur intérieur font ça. Mais je ne voudrais pas enfoncer le clou, mais je vais l'enfoncer quand même

Maintenant dans le coté positif des choses. J'ai retrouvé des choses que j'ai déjà pu voir dans d'autres livres sur le sujet et qui permettent clairement d'afficher un message clair à qui souhaite marcher sur les pas du minimalisme. Comme le bonheur ne se trouve pas dans toutes nos possession, la vitesse à laquelle nous nous lassons de tout et notre insatisfaction décisionnelle chronique et chronophage,

C'est un livre qui va plaire à beaucoup de gens qui vont tenter de faire comme l'auteur qui met en garde de ne pas imiter autrui. le conformisme social est une plaie. Mais clairement, on a fait beaucoup de bruit pour rien au sujet de ce bouquin et ce n'est sûrement pas le livre qu'il faudrait lire en premier sur le sujet, mais cela n'est que mon avis personnel.


Bon, je vous laisse. Il faut que j'aille lire ce que Marie Kondo a à me dire.
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Un livre pragmatique et rapidement lu.

Ce que j'ai aimé c'est que l'auteur parle beaucoup de lui et donne des exemples concrets de ce qu'il a mis en place pour devenir minimaliste.

Ce à quoi je ne m'attendais pas, c'est sa passion pour l'iPhone et pour Apple ! Mais il est vrai qu'un téléphone faisant tellement tout aujourd'hui, on peut jeter beaucoup d'ustensiles pour ne se concentrer que sur lui. ;)

Pas mal de bonnes idées et du bons sens. Et parfois l'impression qu'il enfonce des portes ouvertes.

Une bonne lecture au final, plus long ça aurait été trop.
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Fumio Sasaki, Japonais d'âge moyen, nous raconte son parcours pour parvenir au minimalisme. Il donne 55 conseils pour dire adieu à ses affaires et explique les 12 choses qui ont changé en lui en devenant minimaliste.

Je rejoins la plupart des critiques sur ce livre, à savoir que ce qui est bon pour Fumio Sasaki, célibataire japonais, risque de ne pas convenir à un Européen vivant en famille ou en couple (ou même célibataire). D'autre part, l'idolatrie pour les appareils électroniques de la marque à la pomme et son fondateur est pour moi assez peu compatible avec l'idée qu'on peut se faire d'une vie simple et durable. Je préférerai toujours emprunter des livres à une bibliothèque ou donner les livres que j'ai lu à une boite à livres plutôt que de les stocker sur une liseuse ou autre support qui ne peut être partagé.

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Je dois dire que j'ai beaucoup aimé cet ouvrage.

Autant l'ouvrage de Marie Kondo avait (disons le franchement) changé ma vie, autant je dirais que celui-ci est parfait comme suite...

Je ne le conseille pas comme premier ouvrage pour approcher le minimalisme, ni pour s'initier à ce courant. Il donne une furieuse envie de tout balancer par la fenêtre, mais comme le dit l'auteur : il faut savoir cesser de jeter.

Intéressante également cette question du regard de l'autre sur soi et sur son intérieur. le fait de mettre des mots sur une crainte pouvant apparaitre dans cette démarche permet de désamorcer la création de prétexte pour ne pas s'y mettre

Il y a de nombreuse petites astuces pour se sentir avancer dans cette démarche et aller plus loin.

Par contre une critique : l'auteur est célibataire et cela pèse sur l'ouvrage! Lorsqu'on vit à deux, on ne s'intéresse pas tous les deux aux mêmes sujets et cela implique de devoir faire des concessions. Cette situation n'est même pas évoquée dans l'ouvrage. Dommage...

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Après avoir lu l'art de l'essentiel de Dominique Loreau, de m'être penchée sur la méthode Flylady avec Entretiens avec mon évier de Marla Cilley (qui encourage au désencombrement, c'est plus facile de faire le ménage quand on a peu de choses) et feuilleté la méthode Marie Kondo, j'ai lu ce témoignage. En résumé, L'auteur était un gros looser, en surpoids, avec un emploi minable et dans un appartement horrible. le minimalisme lui a changé la vie ! Il est devenu la meilleur partie de lui même. Rien de neuf.
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Oui c'est vrai, il s'agit encore d'un livre sur le minimalisme. Et puis l'homme est japonais, on peut parfois être dérouté par des exemples qui seraient improbables chez nous, en Europe.Et pourtant je suis conquise. L'auteur donne avant tout des exemples concrets de sa vie, avec ses ambivalences, ses failles, ses joies présentes. Il assume pleinement son intérêt pour les produits Apple, et j'ai trouvé cela formidable tant cela paraît antinomique. Il démontre rien qu'avec ça, comme le minimalisme est une philosophie de vie et non une fin en soi. Il nous pousse à réfléchir au présent, à notre attachement aux objets. Ce remaniement matériel est aussi, ou surtout, un profond changement intérieur et personnel.
Il est à lire.
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Un livre qui change notre relation aux objets et au temps. D'abord, Fumio Sasaki nous fait prendre conscience du temps que l'on perd à acheter des objets, puis à les entretenir. Ensuite, il déculpabilise l'acte de jeter et donne des conseils immédiatement applicables (comme de se débarrasser de tout ce qu'on n'a pas utilisé depuis un an, mis à part les affaires de Noël). Un livre magique pour créer de l'espace dans sa maison et dans sa tête.
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