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EAN : 9781521286500
302 pages
Auto édition (13/05/2017)
4.5/5   2 notes
Résumé :
« Les mains des gorilles glissent sous leur veste. L’un deux se place entre l’écervelée et le Cheik. Au premier geste brusque, on rejoue “règlement de compte à OK Coral” dans le restaurant de Burj Al Arab à Dubaï. »
L’Afrique, le Moyen-Orient, L’Asie du Sud-est sont le théâtre d’attentats terroristes. La tension monte entre les marines chinoises et étasuniennes en Océan indien. Il suffirait d’une étincelle pour déclencher un conflit majeur. Une personne détie... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Mon avis :
La couverture donne le ton : dans la tradition des Gérard de Villiers, Josette Bruce, Claude Rank et autre Paul Kenny, Sassa fait du roman de gare. N'en déplaise à ces messieurs des salons littéraires, la littérature populaire n'a rien d'un genre mineur. le roman d'espionnage français a plus de cinquante ans d'existence et même le fameux commissaire San Antonio, avant de rejoindre la maison poulaga, a joué les barbouzes.
Bons baisers de Dubaï est un évident clin d'oeil au cinquième roman de Ian Flemming (Bons baisers de Russie) mettant en scène James Bond. D'ailleurs, comme son célèbre prédécesseur, Alan et son coéquipier Howard sont au service de Sa Majesté. Ils travaillent pour le MI6. On retrouve également les ingrédients qui ont participé au succès du premier : voyages lointains, grosses voitures (enfin, pas toujours), jolies filles et alcool à volonté. Ajoutez à cela quelques gadgets à la pointe de la technique, des armes qui ne demandent qu'à servir et un minimum d'action, vous voilà en plein roman d'espionnage…
Vu sous cet angle, cela ressemble fort à un clone de James Bond… Comme le Canada Dry, ça en a la couleur et le goût, mais ce n'est pas du James Bond. le héros de Ian Flemming est avant tout un homme d'action alors que ceux de Sassa sont plus dans l'analyse. Les situations géopolitiques sont également plus proches de l'actualité alors que 007 vit des aventures beaucoup plus romanesques. D'une certaine façon, Bons baisers de Dubaï est plus réaliste.
Côté style, l'auteur respecte les codes du roman de gare : c'est rapide et facile à lire. On évite toutes questions existentielles pour se concentrer sur l'action, ce qui participe au rythme vivant et assez addictif. Les situations et les dialogues sont émaillés d'une bonne dose d'humour, mais certains jeux de mots et de sonorité paraissent plaqués artificiellement sur le texte et auraient mérité un peu plus d'affinage…
En deux ou trois endroits, j'ai regretté que l'auteur ne développe pas suffisamment. Il passe rapidement à autre chose, alors que le fait précédent n'est pas complètement réglé. Cela donne l'impression que ces scènes ont été ajoutées pour tirer à la ligne. Un exemple : le moment où, marchant dans la tempête, l'Écossais se retrouve assommé, on ne comprend pas vraiment comment ça a pu arriver, et quand son collègue le récupère, l'incident est aussitôt oublié, comme s'il ne s'était rien passé…
Autre point qui m'a interloqué : l'imprécision du rapport temps/distance dans les déplacements. Lorsque l'auteur annonce trente kilomètres à parcourir à pied, qui plus est dans l'obscurité et un milieu difficile, on a du mal à ne pas ressentir une certaine incohérence dans la chronologie des actions suivantes. Les personnages semblent capables de parcourir ce trajet en trois ou quatre heures alors que le double ne serait même pas suffisant. On a beau être dans la fiction, c'est une fiction réaliste, alors ce point de détail est comme une verrue sur le visage de ces beautés slaves qui traversent ces pages.
N'étant pas adepte de la politique du « à suivre » quand il s'agit de romans de genre, je ne peux que déplorer que celui-ci se termine sur une fausse fin, mais j'avoue que cet ouvrage m'a donné assez de plaisir pour me pousser à lire Bons baisers de Jakarta qui en est la suite.
Malgré ces petits défauts, en cette période estivale, plutôt qu'un roman de gare, ces deux volumes feraient d'excellents romans de plage pour amateur d'espions et de bouquins vite lus et sympathiques.
Lien : http://poljackleblog.blogspo..
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Bonsoir,
Parlons de Bons Baisers de Dubaï, de @MC Sass

Mon avis : J'ai été ravie de retrouver Alan dans de nouvelles aventures au service de Sa Majesté. Il est accompagné d'Howard son nouveau coéquipier. Dans cet opus, le lecteur voyage aux côtés de ce nouveau duo de choc. En effet, ils vont être envoyés de par le monde afin de collecter des informations et d'endiguer un désastre à venir, dans un contexte géopolitique qui deviendra de plus en plus instable. Ils vont devoir jongler de joutes verbales en joutes physiques, de nombreux rebondissements et entraves, malmènent sans cesse nos deux agents.
Des personnages hauts en couleur qui illustrent bien les usages et coutumes de chaque pays avec, bien-sûr leur caricature, toujours avec une bonne dose d'humour noir ou anglais.
Je salue le style de l'auteur, à la fois sarcastique, humoristique, métaphorique, un rythme très soutenu ; un cocktail dans l'écriture que j'affectionne particulièrement. J'ai retrouvé le même plaisir de lecture que pour le premier volet et je peux vous dire qu'avec la fin de celui-ci, un fois n'est pas coutume, j'enchaîne de ce pas avec « Bons baisers de Jakarta ».


A lire de préférence dans cet ordre pour suivre Alan et son évolution : Bons Baisers de Bissau, Bons Baisers de Dubaï, Bons Baisers de Jakarta



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