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Critique de Enroute


Plus détaillé mais moins vivant que le livre de Laurent Theis. On retrouve cette crapule d'Herbert de Vermandois, ce fêlon d'Ascelin, mais aussi cette escapade ratée de Lothaire qui voulait emprisonner Otton II à Aix la Chapelle... et la rasia inutile de ce même Otton en représailles qui s'arrête sur les bords de la Seine, empêché par la figure de... Hugues Capet justement. Cet épisode m'amuse bien, parce que Lothaire veut défier l'empereur, tout de même, et que l'empereur veut démontrer sa puissance... que le roi fait chou blanc (iznogoud, tu ne prendras pas la place du calife, ...) et que l'empereur fait au mieux ex-aequo avec le roi (tu as les chevilles qui gonflent Otton, tu n'es pas à la hauteur de ton titre, petit scarabée, essaie encore !)... mais le plus amusant est cette manière d'introniser le frère de Lothaire roi à Laon au trajet aller... et de le remettre dans les bagages dans la bérézina du trajet de retour, accéléré par le harcèlement de l'armée reconstituée de Lothaire qui pique les arrières de celle d'Otton... J'imagine la tronche du frère, Charles, fier de porter la couronne et de faire la nique à son frère... puis le départ précipité... sans la couronne... il a dû penser avec mille ans d'avance sur Philippe Khorsand : "Je l'aurai un jour, je l'aurai..." :-) Que voulez-vous, l'empire, ce n'était déjà plus ce que c'était...
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