Ce court récit s'intègre parfaitement à la série de
l'Éternaute, même s'il ne s'agit pas vraiment d'une série. L'invasion des extraterrestres, le scénario peuvent sembler délirants, excessifs à la manière des pulps américains des années 50-60, mais mis à la lumière de la censure appliquée par la dictature argentine de l'époque, on comprend beaucoup mieux. On rigole bien des détours et astuces des auteurs pour tourner en dérision les dirigeants de l'État.
Le cadre de la bibliothèque nationale ne me semble pas anodin dans l'Argentine de
Jorge Luis Borgès. Est-ce que les auteurs en font un symbole ?
Je regrette juste le graphisme qui a nettement pris de l'âge et qui est difficilement comparable à la qualité du travail d'
Alberto Breccia (sur la même série).
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