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EAN : 9782809703474
240 pages
Editions Philippe Picquier (17/05/2012)
3.92/5   18 notes
Résumé :
Un matin d'avril, un jeune voyageur plante son bâton de pèlerin devant un monastère de Kyôto. Mais n'entre pas qui veut ! Il devra attendre trois jours avant de s'en voir ouvrir les portes. Et le chemin de vie qui l'attend est encore long, sur la difficile voie du zen. Pratique de la méditation, première rencontre avec le maître, rasage du crâne, tournée d'aumônes et de collecte des navets blancs, entretien du jardin, rituel du thé, veillées nocturnes... Au fil des ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Ce petit livre nous transporte dans un monastère où pour entrer il faut montrer patte blanche et s'acharner. Si vous résister à trois jours d'attente sur le seuil alors la porte s'ouvrira.
Ici pas question de luxe, une même pièce sert à la fois de salle de méditation, de réfectoire et de dortoir
« ce qu'on prendrait pour une rangée de figurines en terre cuite, en position du lotus, ce sont les anciens déjà assis à méditer »


Tout est fait pour que le moine se dépouille de tous les biens superflus et même du désir de posséder. Les objets personnels sont réduits à leur plus simple expression « on peut loger sur une étagère le matelas qu'on dépliera pour le repos nocturne. » une écuelle pour les aumônes et voilà tous les biens du moine.
La vie est rythmée par le son du claquoir à maillet, une « cloche à sonner les heures » car le moine ne fait pas que méditer, non il faut aussi participer aux tâches communes. On peut être trésorier ou cuisinier.
Les temps de repos alternent avec la marche méditative, les prières, les repas, la méditation assise. Les sorties sont faites pour aller mendier à l'extérieur.
Tout est ritualisé « le maniement des baguettes ou la manière de quitter les socques bois, tout est, absolument tout le comportement est fixé par des règles. »
La frugalité est totale : brouet de riz agrémenté de navet, un peu de thé et voilà le repas terminé !

La cérémonie du thé fait suite au repas et le programme s'établit à la suite : rasage du crâne, bain, ou balayage du monastère selon le jour du mois.
En courts chapitres Satô Giei brosse la vie du monastère : le travail dans le potager, les cérémonies, la ronde de nuit pour parer aux incendies, les rituels, les entretiens avec le maître.
Le moine met toute son attention et sa ferveur au moindre geste de la vie quotidienne et ainsi chemine vers l'éveil.

Agrémenté de petits croquis humoristiques ce récit autobiographique éclaire ce qu'est la vie d'un moine entré au monastère du temple Tôfuku-ji en 1939 c'est surprenant.
Si vous voulez tout savoir de la vie dans un monastère zen, si vous voulez apprendre à « Pratiquer le bien pour le bien » , bref si une leçon de sérénité vous tente lisez ce livre

http://asautsetagambades.hautetfort.com/archive/2012/12/07/journal-d-un-apprenti-moine-zen-sato-giei.html
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Envie d'en apprendre un peu plus sur le zen sans vous fader un livre documentaire ? Sautez sur le Journal d'un apprenti moine zen écrit par Sato Giei, entré au Monastère du Tofuku-ji (Kyoto) en 1939.

Voici un ouvrage qui se lit très facilement car d'une part les chapitres sont courts et d'autre part, ils sont illustrés par des aquarelles de l'auteur mettant en scène les moines dans leur vie quotidienne.

Dans la première partie, l'auteur présente l'entrée au monastère et les différentes étapes avant de devenir novice.

Puis il détaille l'emploi du temps des moines (journées, mois) avant d'insister sur le côté religieux dans la partie intitulée Rencontres avec le Maître. Enfin dans le dernier quart du livre, c'est le calendrier annuel qui est expliqué au lecteur.

Sato Giei entre vraiment dans les détails pratiques : logement, vêtements, repas, travail, tâches quotidiennes, prières, organisation du monastère et des enseignements, fêtes, contacts avec l'extérieur... sur ce plan là on apprend vraiment tout.

Malheureusement, il n'insiste pas beaucoup sur le côté spirituel. Les koans sont à peine abordées, tout comme la philosophie bouddhiste. Sans doute parce qu'être bouddhiste ça ne s'apprend pas mais ca se vit...
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Il s'agit plutôt de notes sur la vie quotidienne que d'un vrai journal, chaque chapitre, illustré d'un dessin souvent plein d'humour, occupe deux pages. Je ne connais rien au bouddhisme zen mais j'ai noté à la fois des similitudes avec la vie des moines chrétiens et des dissemblances. Bref, j'ai passé quelques douces heures en compagnie de ce texte écrit en 1966 et traduit par un religieux catholique, un livre emprunté à la médiathèque que j'aimerais conserver (je suis passionnée par ce qui tourne autour du monachisme). Amateurs d'action s'abstenir !
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"Dans la société du Japon d'après-guerre, les traditions zen ne sont plus comprises, à cause de rituels et de coutumes qui ont pratiquement disparu de la vie de tous les jours et de la barrière que représente le vocabulaire du bouddhisme zen. Plusieurs ouvrages d'initiation sont régulièrement publiés pour exposer ce qui se passe derrière les murs d'un monastère". Giei Satô s'en est peut-être inspiré, nous dit la préface, pour écrire son "Journal d'un apprenti zen" en 1966, un an avant sa mort. Sous forme de petits billets accompagnés à chaque fois par une illustration naïve et amusante de sa main, l'auteur nous fait découvrir les tâches et les prières du quotidien de la vie d'un moine zen. Il mentionne le respect de l'eau, la chasse au gaspillage, mais note avec humour que les repas, de brouet de riz et de navet nauséabond peuvent vous arracher des larmes ! Il décrit le rythme des journées du moine et, pour ceux qui connaissent un peu la vie religieuse en occident, on sourit en y retrouvant des points communs.
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Tout d'abord, il faut de la persévérance pour devenir moine zen car on commence par fermer la porte au nez du postulant et lui signifier une fin de non- recevoir. S'il est déterminé, il attendra que la porte veuille bien s'ouvrir.
Ensuite, les "châtiments corporels" (qui restent mesurés) sont monnaie courante pour endurcir le corps et l'esprit.
Puis, comme dans les couvents chrétiens, mais pas selon le même principe, la vie au monastère est bien réglée avec des dates précises pour faire les choses. Par exemple les jours de rangs 4 et 9 doivent commencer par le rasage du crâne.
Enfin, il est aussi spécifié que la position de méditation en lotus est "bonne pour la santé et elle est plus stable pour le corps que peut l'être une pagode à cinq étages."
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
L'homme à tout faire
Dans toute société , il y a des hommes à qui on demande beaucoup plus d'efforts qu'aux autres, et pour quoi? Pour un poste obscur ou un travail d'où sont bannis tout prestige, et même, au premier coup d'œil, tout intérêt. Le "fuzui-ryo" n'échappe pas à la règle, lui qui s'occupe des affaires courantes et des petits travaux dans le monastère.
Sa tâche c'est tout et rien ...
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le maniement des baguettes ou la manière de quitter les socques bois, tout est, absolument tout le comportement est fixé par des règles.
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ce qu’on prendrait pour une rangée de figurines en terre cuite, en position du lotus, ce sont les anciens déjà assis à méditer
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on peut loger sur une étagère le matelas qu’on dépliera pour le repos nocturne.
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Pratiquer le bien pour le bien
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