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sur 2280 notes
"Avec L'arabe du futur 4, je me suis libéré de mon secret de famille." Riad Sattouf.

Dans les premiers tomes, Riad avait une certaine fascination pour son père, dans ce dernier tome, il n'en a plus...
L'intolérance, la racisme, la violence sous le prisme de l'humour et un catharsis pour un petit garçon qui découvre la vie quotidienne, en Syrie!

"Mon père ne me manquait pas, mais je pensais souvent à lui. Que faisait-il en Arabie Saoudite?"

C'est une autobiographie de l'enfance de Riad Sattouf. Il imagine son père râler, là bas, sans argent ( "Je suis docteur à la Sorbonne" et faire la manche, pour survivre.)
Et si son père se faisait couper la main ou décapiter, pour vol ou pour meurtre ?

Mais surprise! Son père est revenu, sans prévenir, en exhibant une fausse montre en diamants ( cadeau d'un membre de la famille Saoudienne?)

Et ce père encombrant, qui glorifie Saddam Hussein, veut farcir la tête de son fils, de thèses racistes, sur les Juifs et sur la grandeur de la Nation Islamique...

Pire, il embarque la petite famille, pour un retour en Syrie, dans un petit village près de Homs. Et c'est la désillusion complète, face aux mensonges et agissements de ce père adoré...

Riad ne comprend pas la langue arabe, ni la prière, ni l'obligation du pèlerinage à la Mecque...

Ce père qui lui recommande de ne pas se marier avec une Française, ( Riad a 11 ans, et sa maman est bretonne!) mais avec une Syrienne...
- Elles te suivront PARTOUT, sans jamais plaindre. Elles t'obéiront. PARTOUT"...

A l'école, Riad se fait voler son sandwich, par Maher, un petit arabe qui le menace avec un morceau de verre effilé... Et la maîtresse n'ose pas intervenir !

La maman de Riad veut demander le divorce, alors le père va... Mektoub: c'est le destin!
"Ma vie est liée au dessin." Interview de Riad Sattouf, Le Figaro.fr

L'Arabe du futur est traduit dans 15 langues (700 000 exemplaires vendus ) mais les pays arabes ne veulent pas du tome 3 et 4...
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A vos bouliers, calculettes ou tableurs : Riad est né en 1978, ce récit est autobiographique, quel(s) âge(s) a-t-il entre 1987 et 1992 ?

Réponse en lettres à cette question en chiffres : il est pré-ado, puis ado.

Il a donc tous les problèmes qui vont avec – questionnements sur la sexualité, physique ingrat, boutons, brimades des autres collégiens (pas facile de s'appeler Sattouf, en France...). Et d'autres en prime : Syrie, Arabie Saoudite, ou France ? Papa ou maman ? Ces deux-là se bouffent le nez non-stop et l'ambiance quand ils sont (rarement) ensemble ou échangent par téléphone est très conflictuelle. Donc traumatisante pour Riad et ses deux petits frères.
Pour ne rien arranger, la santé mentale du père semble se dégrader : un cocktail explosif de paranoïa, mythomanie, mégalomanie, manipulation, intégrisme, racisme (les Juifs sont partout, les 'négros' (sic) vont envahir la France), négationnisme, machisme... Bref, il fait peur, mais il aime ses fils, on dirait.

Je n'ai pas relu les trois premiers volets de la série avant de découvrir celui-ci. Parce que je suis tombée dessus par hasard au moment de sa parution, que je n'avais donc pas anticipé, et que j'étais vraiment impatiente de m'y plonger.
En revanche, avant de rédiger ce billet, j'ai relu mes avis sur les premiers opus. Conclusion sur le troisième : « Mariage mixte et choc des cultures, difficultés conjugales, petits et gros problèmes du quotidien d'un enfant, vie au Moyen-Orient dans les années 80 (pauvreté, pénurie, corruption...), religions. Riad Sattouf démontre encore son talent pour rendre compte des observations et sentiments d'un enfant, sans mièvrerie, avec la candeur et la brutalité de cet âge. C'est instructif, parfois émouvant et souvent drôle. Toujours très juste, en tout cas. »

Je signe et persiste pour ce quatrième volet, mais le ton de l'album change. C'est moins léger, moins drôle, et cette lecture m'a même souvent rendue triste à pleurer : à l'adolescence, on prend la vie avec moins d'insouciance, et le ciel s'obscurcit pour Riad avec les terribles querelles parentales.

Fin en cliffhanger.
Vivement la suite, pour savoir si...
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"Al-maktoub", "Al-qadr"[القدر] ou les (très) sales tours du Destin...

Le père du petit Riad (désormais ado) vire gros bourrin ; avec ses représentations à trois balles, on le sent mûr pour rejoindre les rangs des "Frérots" [Frères musulmans] ou des futurs "daëchiens" [à cervelle-format-pois-chiche-sonnant-bien-creux-dans-leur-triste-calebasse]...

Bref, Riad souffre en silence.

Et le lecteur, lui, compatit.

L'auteur ne fait pas de cadeau à son daron et n'enjolive point la "connerification" (peu glorieuse et très sournoisement progressive) du mental paternel...
Le Père vire à Le Pen... (version salafiste)
La faute à un trop long séjour en Arabie Saoudite (où Mme Sattouf - avec infiniment de bon sens - refuse de l'accompagner...).

C'est clair désormais :
"L'Arabe du futur" sera Riad.
"L'Arabe qui déconne" sera son père.
Et leurs chemins semblent devoir - sans doute irrémédiablement - se séparer...
Et tout le monde ("Un Pôpa, une Môman et leurs trois z-enfants" comme disent les ceusses de "La-manif-pour-Tous") souffre comme un chien.

La maladie de la mère.
L'incroyable gentillesse du grand-père maternel (Charles, qui ressemble à Jacques Chirac) : Riad casse la vue en stéréo - en verre - où l'aïeul avait dix ans... Le grand-père oublie de le gronder.
La fin de l'enfance.
Les humiliations successives.
La cruauté "normale" de ce monde.

Le ton est évidemment beaucoup moins léger que dans les 3 tomes précédents (Riad enfant) qui avaient tous un beau parfum nostalgique et "fonctionnaient" avec un humour magnifiquement pudique, tendre et cruel... et surtout efficace.

Allons, puisqu'on vous dit que "L'Arabe du futur" (tomes 1, 2, 3, 4... et bientôt 5 !) sera LE chef d'oeuvre littéraire et graphique de ce début de (pourtant bien sinistre) XXIème siècle.

(S'il vous plaît, croyez-nous : nous n'exagérons point. :-D)

Avec quel talent vous nous charmez, Riad SATTOUF ! Merci à vous... et à toute votre famille (y compris bien sûr votre papa) de vous avoir conduit à "être" ce que vous êtes : un artiste unique au monde.
Lien : http://fleuvlitterature.cana..
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Tome 4. Notre petit bonhomme partage toujours sa vie entre la Bretagne et la Syrie. Cela semble toujours la même chose et pourtant c'est toujours aussi frais et de plus en plus prenant. Les cheveux foncent, tandis que l'amour de ses parents ne tient plus qu'à un cheveu. Toujours gênée par son père, qui a pourtant fait de hautes études, et qui a des réflexions d'idiot. Riad grandit et commence sérieusement à s'intéresser à la chose, poussé par un grand-père truculent. le drame de la fin donne envie de vite savoir la suite. de mieux en mieux au fil des tomes.
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Comme dans les trois précédents, Riad Sattouf raconte, il ne juge pas.
À la différence dans celui-ci qu'il a grandi, voit donc plus de choses, et les voit mieux. Il prend aussi conscience de ce qui lui convient et de ce qui lui convient moins.
Mais voilà, je le redis : Riad Sattouf raconte, il ne juge pas. Et il le fait avec beaucoup de talent, d'honnêteté et... de courage.
Car il en faut du courage pour aborder ce sujet. Nous savons tous les insultes et menaces qui se sont abattues sur celles et ceux qui osent et ont osé le faire dès lors qu'ils ne dégoulinent pas de louanges.
Et vous remarquerez que, très prudemment, je n'ai pas employé le nom de la chose dont il ne faut que l'on parle...
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C'est toujours un plaisir de suivre l'évolution de Riad et sa famille. Il grandit Riad, bientôt le collège .Mais cette fois, c'est en France que les études vont se poursuivre , la maman en ayant sa claque du bled syrien et ne voulant pas suivre le père en Arabie Saoudite.

Ce sont les mêmes thématiques, les mêmes procédés graphiques mais c'est toujours aussi bien. Et l'on partage toujours les odeurs !
L'arabe du futur , ou comment tout dire à travers une famille qui se présentait comme un modèle de mélange des cultures et qui apparait de plus en plus comme un échec.
Comment ne pas parler de la déshérence des déracinés, qui sont des juifs en Syrie et des PD en France ?
Comment ne pas évoquer le grand remplacement qui est traité ici, la haine entre les différentes souches arabes ou "l'intégrisme " voilé de la France profonde.
C'est drôle , intelligent, captivant.
Je file vers le tome 5 pour voir si le jeune Riad va enfin "pécho", pour le plus grand soulagement de son grand père !

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Le choc des cultures, qu'on pressentait dans les tomes précédents, arrive à son paroxysme : les parents se déchirent. La mère rentre vivre en France avec ses enfants ; elle y tombe malade, cancer. le père part enseigner en Arabie Saoudite où il se radicalise. Même quand ils se retrouvent, en France où en Syrie, la communication ne passe plus. Jusqu'au drame final !

Le dessin est toujours aussi simple et limpide. le propos se fait plus grave. Riad Sattouf met en parallèle les déchirements des adultes, que les enfants subissent, et les premiers émois amoureux de son adolescence. le texte reste clair, sans parti pris, factuel mais sans concession. On souffre avec le petit Riad et sa famille.

Si le sujet n'était pas aussi grave, j'aurais dit : "jubilatoire" !
Lien : http://michelgiraud.fr/2019/..
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Dans ce quatrième tome de « l'Arabe du futur », Riad a désormais 10 ans. Vivant avec sa mère et ses frères, en Bretagne près de leurs grands-parents, pendant que le père travaille désormais en Arabie Saoudite.
On constate que la vision du monde de Riad évolue, que ses horizons s'élargissent et que son regard envers son père a changé. Il est vrai que les changements constatés chez ce dernier ne le grandissent pas aux yeux de ses enfants et de son épouse.
Dans ce quatrième tome, on peut aussi découvrir le regard du jeune adolescent, plein de tendresse envers ses grands-parents et de nostalgie envers cette période où ses héros sont Tom Cruise et Conan le Barbare. Il y a les copains et commence à s'intéresser aux filles…
Le clivage entre les deux parents est de plus en plus net, et il semble difficile d'envisager un avenir commun pour ce couple qui n'a plus rien en commun, excepté leurs enfants.
Un album qui se termine avec un terrible coup de théâtre, et on n'a qu'une hâte : lire le tome 5.

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Ce quatrième tome qui couvre la période 1987-1992 est celui de l'adolescence de l'auteur Riad Sattouf qu'il va passer en Bretagne.

On en était resté avec un départ probable en Arabie Saoudite. Fort heureusement, cela ne va concerner que le père de famille qui obtient un poste de professeur dans ce merveilleux pays qui a compensé son amitié pétrolière avec les USA avec un peu plus de rigueur dans la religion afin de s'acheter une respectabilité au Moyen-Orient. Evidemment, ce sont les femmes qui ont payé le plus lourd tribut en étant déposséder de pas mal de droits élémentaires. On peut comprendre aisément que la mère de famille a préféré rester en France avec les enfants qui y sont scolarisés.

Le père devient de plus en plus religieux mais également raciste. Il déteste au plus haut point les juifs mais également les occidentaux et en tout premier lieu les français qui l'ont pourtant bien accueilli. Il pense que la vie est bien meilleure en Syrie ou en Arabie Saoudite alors que ces pays sont totalement fermés sur la liberté de penser autrement. Il en fera d'ailleurs l'amer expérience durant l'épisode de la première guerre en Irak en critiquant le cheikh du Koweït.

En réalité, on s'aperçoit qu'il se tourne vers la religion car il est en perpétuelle recherche de reconnaissance entre un frère qui l'avait brimé durant son enfance et une mère religieuse lui faisant des reproches incessants. Dans le village, il n'était pas du tout respecté malgré son statut de professeur. Idem sur son lieu de travail à l'Université. Cependant, en devenant un homme pieu appliquant strictement les règles du Coran, il apporte un autre regard et gagne petit à petit la confiance de ses semblables.

Cependant, il a construit sa vie avec une française ce qu'il semble regretter amèrement. Il dira que la femme syrienne est beaucoup plus obéissante car elle ne fait pas ce qu'elle veut. Je me rends compte que c'est un homme entièrement tourné sur lui qui préfère garder son argent que partager avec sa famille. La séparation avec son épouse devient inévitable car elle va commencer sérieusement à se rebeller surtout depuis qu'elle a pu échapper à un effroyable cancer sans son soutien.

Le modèle politique du père en France est Jean-Marie le Pen. Il est vrai qu'il appréciait déjà grandement Mouammar Kadhafi, Hafez-el-Assad ou encore Saddam Hussein dans les pays arabes. La mouvance est clairement d'extrême-droite et nationaliste. Il pense que le peuple est plutôt ignare et a besoin d'un dirigeant assez fort pour les mener sur le chemin de la dignité. On peut quand même s'interroger surtout venant d'un homme soi-disant érudit.

Je dois bien avouer que j'ai été extrêmement choqué par une scène pour le moins banale. le chien de la grand-mère fait la fête à toute la famille et il lui balance un coup de pied comme si de rien n'était en réponse à cet acte d'amour animal. Il déteste également les chiens qui dans sa bouche est synonyme d'insulte. Comment peut-on se comporter aussi mal et ne pas se remettre en cause ? Je trouve que la famille française a fait preuve de beaucoup d'indulgence à son égard.

Un mot également sur sa radinerie qui dépasse quand même l'entendement. Je veux bien qu'il pique l'argent que les enfants reçoivent en cadeau. Je veux bien qu'il utilise le téléphone de la grand-mère où il désire être rappelé quand il appelle sa famille d'Arabie Saoudite afin d'économiser le coût d'un appel. Mais comment peut-il donner si peu d'argent à une mère de famille élevant ses trois enfants alors qu'il aurait de quoi mieux les aider ? Oui, une attitude normale serait d'être scandalisé par ce type de comportement outrancier.

Les trois garçons ont gouté au mode de vie occidental et il n'y a pas photo. Certes, il y a également des imbéciles en France qui sont racistes mais c'est sans commune mesure avec le monde arabe. On se souvient de l'école élémentaire syrienne où les enfants étaient embrigadés contre tout ce qui pourrait s'apparenter à un juif. Notre auteur en a d'ailleurs vécu l'amer expérience, devant à chaque fois se justifier de ne pas l'être.

Les divergences de pensées et ce mode de vie à l'occidental aura eu raison de cette relation avec le père. Il y aura des moments assez forts dans ce déchirement. le style narratif de l'auteur fait que cela reste à la fois poétique et drôle. La vie peut être parfois assez complexe. On voit bien que l'auteur se contente de décrire les faits sans apporter une once de jugement afin de rester neutre. J'aime bien cette retenue qui fait dans la mesure.

La personne du père, vu au départ comme l'arabe du futur, est totalement haïssable. Certains y ont vu une oeuvre qui renforce les stéréotypes sur les arabes. Je ne pense pas qu'il faut le voir ainsi. L'auteur ne se dérange pas non plus pour taper sur le monde occidental qui n'est pas toujours clean dans son attitude.

La lecture est toujours aussi agréable grâce à un graphisme assez fluide. le trait est simple mais efficace. A noter également que les personnages sont assez expressifs.
Par ailleurs, l'auteur est sans complaisance pour lui-même ce qui le rend d'autant plus sympathique. On arrive à ressentir les choses qu'il a traversé.

Et que dire de cette fin qui plonge la famille dans un véritable drame ! Ce tome prend une tournure tragique que l'on refusait de voir arriver. le récit devient bouleversant et il a encore gagné en intensité. C'est tout simplement magistral. C'est ce qui fait d'ailleurs tout le charme de cette série qui a été plébiscité dans le monde entier (sauf le monde arabe curieusement). Je comprends désormais un peu mieux le succès de cette BD qui a contribué à amener un nouveau public au roman graphique.

C'est assurément un ouvrage de qualité, et un graphisme singulier qui fait que je ne regrette absolument pas mon achat. Pour l'instant, c'est le meilleur tome de la saga familial.

Au final, je dirai que c'est un tome de grande modernité qui parvient à imbriquer la petite histoire dans la grande ! C'est un incontournable, tout simplement !
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Ce volume couvre les années 1987-1992, Riad a donc entre neuf et quatorze ans. Il se passe majoritairement en France, dans la couleur bleue qui y est attachée, avec quelques incursions dans le rose de Ter Maaleh près de Homs en Syrie, le village de son père, pour des vacances. Ses parents s'entendent de moins en moins bien. Abdel, le père, part enseigner en Arabie Saoudite tandis que sa femme et ses enfants restent en Bretagne à côté des grands-parents maternels. ● Dans ce très gros volume de 280 pages, Riad devient adolescent, se fait couper ses beaux cheveux blonds qui deviennent alors châtains, se couvre de boutons et devient laid. ● La figure paternelle est très écornée : son égoïsme s'affirme encore davantage que dans les tomes précédents, son racisme anti-« négro » (c'est le mot qu'il utilise), anti-Juif (jusqu'au négationnisme) et anti-Français apparaît dans toute sa laideur. le petit Riad s'aperçoit que tout « docteur » qu'il est, son père est incapable d'écrire une lettre simple sans fautes ; sa mère doit la corriger. Il est toujours aussi vantard et pro-Arabe et se détache peu à peu de la France, y compris en reprenant un accent arabe qu'il avait perdu. Son modèle est maintenant Saddam Hussein. Dont il approuve l'invasion du Koweït. Il est proche de la paranoïa. ● La mère, quant à elle, est beaucoup plus affirmée qu'avant ; elle n'est plus prête à tout pour suivre son mari, qui se désole de sa désobéissance et conseille à son fils d'épouser une Syrienne, ou au moins une Arabe, qui, elle, lui obéira. ● Riad, dans ses retours en Syrie, s'aperçoit qu'il a totalement oublié l'arabe et doit le réapprendre pour comprendre ce que sa famille dit. Adolescent, il commence tout juste à s'intéresser aux filles, mais pas assez aux yeux de son grand-père maternel, un coureur de jupons qui a la hantise que ses petit-fils, qui grandissent sans père, deviennent des « tatas ». A neuf-dix ans, Riad croit encore au Père Noël et ne sait toujours pas comment on fait les enfants… ● Cet album se place dans la continuité des précédents, avec toujours un graphisme simple mais très efficace, une narration avec les yeux de l'ado que Riad est devenu. Cependant, il est sans doute moins léger que les précédents, car Riad se rend compte maintenant de plus de choses. Comme les autres albums, la fin réserve une surprise de taille. ● Je me prépare à lire les deux derniers albums, les tomes 5 et 6 !
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