Citations sur L'Arabe du futur, tome 1 : Une jeunesse au Moyen-Orie.. (112)
Un homme n'a pas de racines , il a des pieds
Ma mère avait quelques cassettes audio dont une de Georges Brassens.
- C'est lui, c'est Georges Brassens...C'est un vrai dieu en France.
- Rhaaa...faut pas dire des choses comme ça...que c'est un dieu...Dieu ça peut pas être un homme... Dieu, c'est Dieu
...
Je ne comprenais pas ce mot. Mais depuis ce jour,quand j'entends "Dieu", je vois la tête de Georges Brassens.
En Syrie, quand ta maison est terminée, tu dois payer des impôts dessus...Comme personne ne veut payer, personne ne termine sa maison !
Ils sont malheureux, les surdoués... Au début ça va, puis ils finissent débiles...
(P58)
-Non, mais c'est vrai, faut pas dire "négro", surtout en France. Vu que bientôt y aura plus que ça là-bas...Bien fait pour les français racistes !
-Pourtant, c'est ma copine antillaise que t'as dragué avant moi...
-C'était une manœuvre politicienne !
Je ne comprenais pas ce mot. Mais depuis ce jour, quand j'entends "Dieu", je vois la tête de Georges Brassens.
Je m'appelle Riad. En 1980, j'avais 2 ans et j'étais un homme parfait.
Longs cheveux blond platine, épais et soyeux
Éclats d'or
Maniéré et délicat
Yeux profonds et boulversants
Bouche de téteur
Tout frais pondu
A cette époque, le monde était un brouillard peuplé de géants admiratifs ...
Tout ce qui sortait de ma bouche provoquait l'étonnement et la joie...
Les femmes voulaient toutes m'avoir dans leurs bras...
Je n'étais conscient que quelques heures par jour, mais c'était suffisant : je savais bien comment faire dans la vie.
Moi, j'aimais moins Assad que Kadhafi. Il était moins beau, moins sportif. Il avait un front disproportionné et l'air un peu fourbe. On voyait mal ses yeux.
Les militaires sont des abrutis !
Moi, je préfère COMMANDER !
Ma grand-mère souriait en permanence. Elle avait de tout petits yeux perçants et très clairs. Elle scrutait toute chose très attentivement. Dès qu'elle se savait observée, elle regardait dans le vague.