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Le Jeune Acteur tome 1 sur 1
EAN : 9782957813100
140 pages
Les livres du futur (04/11/2021)
4.27/5   1198 notes
Résumé :
L’histoire vraie d’un adolescent anonyme devenu l’un des acteurs les plus talentueux de sa génération !
En 2008, Riad Sattouf réalise son premier film, 'Les Beaux Gosses'. Il choisit comme premier rôle le jeune Vincent Lacoste, timide et complexé, qui n’avait jamais imaginé être acteur. Le collégien de 14 ans se retrouve alors propulsé dans le monde secret, fascinant et parfois flippant du cinéma !
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Critiques, Analyses et Avis (96) Voir plus Ajouter une critique
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A la suite de ses premiers succès en tant qu'auteur de bandes dessinées, Riad Sattouf est contacté par Anne-Dominique Toussaint, une productrice qui lui propose d'écrire le scénario d'un film sur les jeunes. Riad n'a rien d'un grand cinéphile, mais il adore les films de François Truffaut, et rêve de trouver son Antoine Doinel et de faire sa version des Quatre Cents Coups. Il a l'audace de répondre à la proposition en disant qu'il est prêt à réaliser entièrement un film. La productrice est d'accord. Il lui faut maintenant trouver les acteurs, et surtout, l'équivalent de Jean-Pierre Léaud. Aucun des acteurs que lui proposent les agents ne trouve grâce à ses yeux car ils sont tous « trop beaux » ! Ce qu'il veut c'est trouver un acteur « aussi moche que lui » ! Ce sera Vincent Lacoste. le film Les Beaux Gosses est lancé. ● Je fais partie des millions de lecteurs qui se sont délectés à la lecture des six volumes de l'Arabe du futur. J'ai retrouvé dans cet album l'humour de Riad Sattouf, que j'adore, fait d'autodérision et d'observation très fine de la société dans toutes ses composantes. ● L'album se décompose en trois parties de longueurs inégales avec pour chacune un narrateur différent : c'est d'abord Riad qui parle pour une sorte d'introduction, puis Vincent Lacoste pour le corps du récit, et enfin de nouveau Riad pour la conclusion. On retrouve des codes couleur comme dans l'Arabe du futur : bleu pour Riad, jaune pour Vincent et le cinéma en général (Truffaut et ses films sont aussi en jaune ; Riad Sattouf a expliqué dans une interview qu'il voulait une couleur vive pour le cinéma) et rouge pour les vives émotions. ● J'ai beaucoup apprécié de voir comment un film se fait, dans ses détails les plus pratiques et triviaux, comme les bouts de scotch qu'on place pour que l'acteur sache où regarder, ou les implications concrètes des raccords entre deux plans. ● On voit que Riad Sattouf a tout de suite été très protecteur vis-à-vis de ses très jeunes acteurs ; il ne voulait notamment pas qu'ils négligent leurs études ni surtout qu'ils « prennent le melon ». Il y a une scène où il apprend à Vincent Lacoste à dire bonjour à toutes les personnes qui se trouvent sur le plateau quand il arrive, pour qu'il ne devienne pas « un de ces connards du cinéma français ». ● C'est aussi une merveilleuse histoire, presque un conte de fées, que ce garçon sorti de l'anonymat pour devenir un des plus grands acteurs français alors qu'il n'avait jamais pensé à devenir acteur ! ● Vivement le deuxième tome !
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Le contexte est celui d'un auteur de BD Riad Sattouf qui a réalisé un film à succès en 2008 intitulé « Les beaux gosses » en confiant le rôle principal à un collégien de 14 ans, le jeune Vincent Lacoste, qui fut alors repéré par le milieu du cinéma pour devenir l'un des acteurs les plus talentueux de sa génération.

Oui, il est le découvreur d'un talent et a décidé de raconter cela dans une BD comme il a désormais l'habitude de le faire. Ce premier tome raconte précisément les coulisses des beaux gosses ainsi que l'histoire de Vincent et Riad avec un passage d'un point de vue à l'autre fort appréciable.

On ne présente plus Riad Sattouf qui est l'auteur à succès de la série « L'arabe du futur » dont les tomes se succèdent depuis 2014 et où il raconte sa vie assez tumultueuse de la Libye à la Syrie pour terminer en France. Les prix et les distinctions ne se comptent plus pour cette série dont les ventes ont été exceptionnels dans le milieu de la bande dessinée avec près d'un million et demi pour les trois premiers volumes.

A noter que l'auteur est resté proche personnellement et professionnellement de Vincent Lacoste dont on va suivre le parcours. Ce qui est étonnant est de découvrir que l'auteur réalisateur voulait un adolescent au physique ingrat un peu nigaud afin de pouvoir mieux s'identifier avec lui lorsqu'il était lui-même plus jeune. Il a fait un casting sauvage et il a récolté un adolescent de 14 ans qui était très mauvais comédien. Quand on songe au parcours de Vincent Lacoste en une décennie, on se dit quelle belle évolution !

Au niveau de la BD, j'ai été content de retrouver sa patte car il y a un réel talent de l'auteur à être conteur et scénariste. Par ailleurs, il illustre à merveille son propos par un dessin à la fois expressif et drôle. le trait est toujours d'une grande sobriété presque enfantine mais cela fait dans l'efficacité.

En effet, la lecture est très agréable car d'une grande fluidité. On voit que l'auteur se met au service du récit en évitant le superflu. Je ne peux qu'être admiratif. Note maximale pour une fois.

Au final, ces aventures de Vincent Lacoste au cinéma sont un vrai plaisir à lire entre humour et autodérision ! On ne s'ennuie pas et on attend la suite avec impatience ! Une vraie réussite ! Quand on aime Riad Sattouf et Vincent Lacoste, on ne se trompe pas !
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Riad Sattouf dessine depuis... toujours.
Ses premières planches BD sont publiées au début des années 2000.
Fan de ciné, il se lance en 2009 dans la réalisation avec le long métrage 'Les Beaux Gosses'. Il choisit Vincent Lacoste, alors inconnu, pour incarner son anti-héros, Hervé, ado de quinze ans boutonneux, bêta & puceau - comme on l'était au même âge, pour la plupart.
Dans ce premier opus de 'Le jeune acteur', il raconte cette expérience de son point de vue et à travers le témoignage du jeune homme.
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Cet album m'a intéressée et fait sourire, comme la plupart des autres de l'auteur. Tout s'est gâté lorsque j'ai regardé, un peu avant la fin de ma lecture, la bande-annonce du film. Elle promet un long métrage indigent... et relativement scabreux.
Lorsque Sattouf raconte l'adolescence dans ses BD (lose, drague, obsession pour le sexe...), il s'agit d'autofiction ('L'Arabe du Futur') ou de témoignages (série 'Esther'). Voir des ados se tripoter dans un film, cela me gêne, en revanche : le support est trop réaliste, on entre dans l'intimité des jeunes gens.
Cela m'a brutalement interrogée sur les intentions de l'auteur (idem Bastien Vivès avec 'Une Soeur'), qui semble ne pas pouvoir passer à autre chose. Je n'avais jamais envisagé son oeuvre sous cet angle.
A part ces doutes, je l'ai trouvé marrant, Sattouf, et sympa - le côté paternel ou grand frère attentionné pour que son 'poulain' ne prenne pas le melon, décroche Brevet & Bac et ne touche pas à la drogue.
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Pas envie de poursuivre la série. J'ai également arrêté 'Esther', qui a perdu la spontanéité de l'enfance et la sincérité des débuts de l'aventure.
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PS : après lecture des autres avis sur Babelio, je vois qu'il n'y a probablement pas lieu de s'inquiéter sur le fait de filmer des émois & actes intimes adolescents...
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Riad et Esther, les deux héros récurrents de Riad Sattouf, accueillent un nouveau compagnon.
Il est jeune et parisien, dans la famille Sattouf : je demande Vincent, le neveu.
Vincent Lacoste , le encore jeune acteur qui compte dans le cinéma français, l'acteur d'à peine trente ans et près de trente films au compteur, a été découvert par Riad Sattouf à l'occasion d'un casting sauvage.
Un million d'entrées et le César du premier film plus tard, “ Les beaux Gosses” changeait la vie du tout jeune Vincent.
Sacrée responsabilité pour le réalisateur, le jeune acteur n'allait-il pas être attiré par le dangereux chant des sirènes de la notoriété ?
Riad Sattouf, instinct avunculaire en avant, suivra de très, très près l'ascension de son “Antoine Doinel”.
Encore un beau livre tendre de notre cher Sattouf, chez Baz'art nous le suivons depuis les géniales séries “ Pipit Farlouse ‘' et “ Les pauvres aventures de Jérémie ”.
Et on aime énormément Vincent Lacoste, qu'on a eu la chance d'interviewer plusieurs fois lorsqu'il a accompagnait certains des cinéastes pour lesquels il jouait, souvent des amis proches comme Felix Moati ou Antoine de Barry
Conteur né, l'auteur nous fait pénétrer dans les arcanes de la production de son premier long métrage.
Grand admirateur de François Truffaut, Riad Sattouf, en écrivant “ Les beaux gosses” rêve de réaliser ses quatre cent coups.Récit intimiste, mais aussi véritable “ Que sais-je?” de la réalisation d'un film, “ le Jeune Acteur 1, Les aventures de Vincent Lacoste au cinéma” devient le journal d'un tournage et d'une rencontre humaine forte et responsable, aussi forte et responsable que la rencontre de François Truffaut et Jean-Pierre Léaud.
Etude sociologique et anthropologique, mais aussi autofiction délicieusement ironique, “ Encore, Encore!!”, s'écrie le lecteur enthousiaste, “ raconte nous ton histoire Oncle Riad “.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Drôle d'idée de raconter la vie d'un acteur encore jeune aujourd'hui. Dans "Le jeune acteur", Riad Sattouf nous présente sa rencontre avec l'acteur Vincent Lacoste qui le premier rôle dans son film “Les beaux gosses”.
Dans l'introduction et la conclusion, c'est Riad Sattouf qui parle à la première personne, dans le développement central, c'est Vincent Lacoste.
Si j'ai parfois du mal avec les récits sur l'adolescence de Riad Sattouf, montrant des personnages trop pathétiques pour qu'on parvienne à s'y intéresser, et souvent trop axés sur des considérations d'adolescents, le dépucelage, la drague, la branlette… ce n'est pas (plus) un sujet qui me passionne, ça me fait l'impression de revoir un film pour ados (La Boum…) alors que j'ai passé 50 ans… bof bof bof…
Paradoxalement, ici, je me suis régalé. Il y a une complicité entre Riad Sattouf et Vincent Lacoste qui se développe au fil du récit, c'est raconté avec justesse et sensibilité, et c'est aussi très drôle. ça parle autant du cinéma que de l'adolescence (Candide au pays du cinéma). le ton est juste, c'est ancré dans l'époque, les nombreuses anecdotes renforcent l'imprégnation dans l'histoire, on se sent proche du personnage. Vincent Lacoste, dans ses errances, est très touchant. le récit, un peu glauque dans les nombreux détails, finit par être vraiment très émouvant.
J'apprécie beaucoup Riad Sattouf, la personne, celle que je découvre dans les interviews radiophoniques ou télévisuels, et j'ai du mal à retrouver cet intérêt dans ses productions. Ici, il parvient à faire partager sa complicité, son admiration, sa sympathie pour Vincent Lacoste, et cette lecture devient alors un beau moment de lecture.
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critiques presse (3)
Bedeo
18 avril 2022
Le style graphique de l’ouvrage, caractéristique de Riad Sattouf, rustique, quasi enfantin, permet de s’immerger, plus intensément encore, dans le personnage du jeune Vincent. Le dessin tend parfois vers la caricature ce qui ne manque de provoquer l’hilarité du lecteur.
Lire la critique sur le site : Bedeo
LigneClaire
08 février 2022
Riad Sattouf, l’auteur de L’Arabe du futur et des Cahiers d’Esther, retrace le parcours incroyable de Vincent Lacoste, le héros de son film Les Beaux Gosses, dans un album pétri d’humour, servi par son talent de dialoguiste et son sens aigu de l’observation.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
BoDoi
26 janvier 2022
Le portrait de Vincent Lacoste ici tracé est drôle et tendre, parfois caustique. [...] La ligne est toujours claire et fluide, le récit rythmé, les couleurs adoptées - jaune pour le récit de l’acteur, bleu pour le point de vue de l’auteur et réalisateur - se font efficacement narratives. Et l’album se dévore avec une délectation certaine.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
C'étaient des catalogues pleins de photos d'aspirants acteurs. Ils étaient classés par sexe et par tranche d'âge.
Il y en avait des centaines.
Une sorte d'annuaire de tous les jeunes populaires des collèges et lycées de France.
Tout le monde se ressemblait, là-dedans.
- J'aimerais des moches en fait
- Des moches ? Moches comment ?
- Comme dans la vraie vie, avec des têtes bizarres, moches quoi.
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Un jour, avec Toufik, on avait regardé des épisodes de Nip/Tuck, une série géniale.
Ça racontait la vie sexuelle de deux chirurgiens esthétiques à Miami, ils faisaient des trucs de dingues.
Je me voyais bien plus tard comme Christian Troy, riche et gros chaudard...
Mais on avait regardé sur internet au CDI après, et les études étaient ultra-dures et longues.
- 12 ans d'études pour refaire des nichons ? Ils sont sérieux ?
- Nique leur mère à eux !
Alors j'ai zappé l'idée.
(p. 44)
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J'étais pas cinéphile, même si mon père essayait de me cultiver.
- Vincent, tu veux regarder un film de Lubitsch ? C'est un réalisateur qui a fait......
- VAZY RAY mais arrête avec tes vieux films tout gris.
Le seul film que j'adorais était 'Scarface' de Brian de Palma.
- Pfff on l'a vu 20 fois...
- BEN ALLEZ ÇA FERA 21.
(p. 34)
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Je m'appelle Riad Sattouf et j'avais 14 ans en 1992. Je rêvais d'être populaire, mais j'étais moche.
Pour fuir la réalité, je passais mon temps libre à dessiner.
Je rêvais aussi de devenir un auteur célèbre de bandes dessinées de science-fiction.
(...)
Au collège, mes copains étaient beaucoup plus cultivés et intelligents que moi, mais ils étaient moches aussi.
J'étais jaloux et envieux des garçons séduisants.
(p. 7)
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Donc, on tourne l’été prochain, interdit de se casser un bras ou de mourir dans les 3 prochains mois. » [...] « Tu continues à bosser à l’école, c’est obligatoire, tu dois avoir le brevet cette année sinon je te vire direct ! » [...] « Tu prends pas le melon non plus ! Sinon je te vire aussi et je trouve quelqu’un d’autre, j’ai aucune pitié avec les frimeurs !
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Vidéo de Riad Sattouf
Riad Sattouf : "Malgré mon ego surdimensionné, jamais je n’aurais pensé être Grand Prix d’Angoulême"
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