Le Petit Nicolas de Sempé & Goscinny est né dans les années 50. Esther pourrait être sa petite-fille. C'est le même genre d'enfant, un demi-siècle plus tard, et un chouïa moins caricaturé(e)...
A onze ans, cette petite parisienne d'origine bretonne est scolarisée dans le privé parce que le public dans son quartier, ça craint.
Elle aime : la danse, Daniel Balavoine, sa copine Cassandre, son petit frère, et plus que tout, son papa.
Elle veut : un smartphone, devenir éditrice.
Elle a peur : des attentats, que ses parents divorcent, d'être moche avec son appareil dentaire, de devenir aussi abrutie que son frère si elle se retrouve dans le même collège en 'ZPEP'.
Elle déteste : les crevettes, avoir des boutons sur le nez, les garçons en général, surtout les chelous de l'école et plus particulièrement son con de frère de quinze ans. Il lui arrive quand même de tomber amoureuse de garçons de son âge.
Comme le précédent, cet album est une compilation des planches qui paraissent chaque semaine dans l'Obs. Comme dans sa série autobiographique 'L'Arabe du futur', Riad Sattouf raconte l'enfance avec beaucoup d'humour et d'honnêteté : il montre que ces chers petits sont aussi mignons que cruels, aussi sympas et marrants que têtus et insupportables.
Il me semble que j'avais préféré le premier opus. Ai-je idéalisé dans mes souvenirs ? Est-ce que je compare avec 'L'Arabe du futur' qui présente un attrait supplémentaire (le contexte socio-historique) ? Est-ce qu'Esther, la fille d'amis de l'auteur, est moins spontanée qu'au début (célébrité et entrée en pré-adolescence) ?
J'ai trouvé quelques pages trop anecdotiques, avec des fins sans chute.
Je me suis quand même régalée, en morcelant pas mal ma lecture car le dessin est chargé, le texte dense, et les aventures parfois redondantes.
J'aime tout particulièrement les histoires d'école et de cour de récré, et la mise en abyme amusante de la page 19...
Notre benjamine de 11 ans a reçu la trilogie de cette BD pour Noël, dont j'avais déjà lu le premier tome.
Ravie de retrouver la pétillante Esther, désormais en CM2 : une petite parisienne du 17e, pas ultra-privilégiée mais évoluant tout de même dans un milieu protégé, au sein d'une famille unie, aimante et attentive.
J'aime toujours autant sa spontanéité et son regard lucide sur le monde qui l'entoure et sur la société en général, faits de violence, d'inégalités et d'injustice.
Une pré-ado sensible, avec un caractère bien prononcé et un langage pas piqué des vers...
Une suite réjouissante et touchante, pleine de verve, d'authenticité et d'humour !
Eh oui, ce que j'avais prédit à la fin de ma lecture du premier tome est arrivé et je me rends compte qu'elle est très attachante cette jeune fille qui nous raconte "sa life" au quotidien. Ici encore se retrouvent cinquante deux histoires qu'elle a confié au scénariste et dessinateur Rias Sattouf afin qu'il les mette en scène en les dessinant sur des planches.
Esther est une jeune fille de presque onze ans qui a entamé sa dernière année à l'école primaire privée où elle est scolarisée. Si son frère, de cinq ans son aîné, fréquente lui, un collège public, Esther, elle a passé toute sa scolarité jusqu'à présent dans le privé car comme le dit si bien son frère Antoine "le public, ça craint et si elle y va, elle risque de se faire massacrer, en fait, non, elle se fera massacrer tout court, c'est certain" (il emplie pas exactement ces termes mais l'essentiel y est). Jusqu'à l'en passé, Esther avait deux super copines : Eugénie et Cassandre mais avec Eugénie, suite à un malentendu en colo, ça ne colle plus mais ce n'est pas là le plus important. le pire c'est que sa mère est enceinte et bref si Esther a des relations très privilégiées avec son père qu'elle aime plus que tout, avec sa mère c'est différent parce que...bref parce que c'est sa mère quoi et qu'elle est tellement comme elle est. Avec l'arrivée d'un nouveau petit frère dans la famille, il va falloir se serrer un peu la ceinture et il n'est plus envisageable pour Esther de continuer dans le privé pour sa rentrée au collège. Elle va donc devoir faire ses preuves si elle veut rester dans un endroit où il ne devrait rien lui arriver de fâcheux mais pour cela, elle va devoir passer des teste. Elle qui a toujours été une élève vrillante sans pour autant adorer l'école, réussira-t-elle cette épreuve ? Elle l'espère car si il y a bien une chose qu'elle veut éviter par dessus-tous, c'est bien se retrouver dans le même collège que son "débile " de frère !
Un deuxième tome dans lequel le lecteur s'attache de plus en plus à cette jeune héroïne, y retrouvant parfois de lointains souvenirs d'enfance ! Avec un graphisme avec toujours des planches unichromes (ou presque) et ces personnages parfois à la limite de la caricature mais pourtant extrêmement bien travaillés et qui parlent au public jeunesse mais pas seulement, Riad Sattouf réussit une nouvelle fois à nous ensorceler et à nous faire fondre pour les problèmes, quels qu'ils soient, de notre jeune Esther. A découvrir et à faire découvrir !
Toujours aussi marrante cette Esther ! Mais elle grandit, j'avais du mal à imaginer des écoliers aussi vulgaires (ma fille, rassure-moi !). La vie avance pour elle, les émois amoureux, les chamailleries entre filles, les disputes avec son grand frère, l'arrivée du petit dernier... Il y a quelques répétitions, parfois mais on rit pas mal et il y a quelques moments un peu philosophiques sur ce qu'elle aime, ses bons moments... Bref, je continue de suivre Esther et son entrée dans l'adolescence ! (on a pas tous la même, heureusement).
Elle est drôle, Esther. Sans vraiment toujours le faire exprès, mais elle a une façon de raconter son quotidien mais comment, mais trop trop vraie, quoi ! Ouèche !
On sent bien que c'est une petite fille sage (je m'en fiche des marques, j'adore lire), mais en même temps elle a des préoccupations de pré-ado (trois amoureux en même temps, le métier pour plus tard, porter une frange ça craint !). le tout donne quelque chose de très réussi, qui m'a fait rire franchement.
Nul besoin d'avoir lu le 1er tome pour passer un excellent moment ! Bien vu !
La mère de Riad est-elle :