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Les Pauvres Aventures de Jérémie tome 1 sur 4
EAN : 9782205053975
48 pages
Dargaud (18/01/2003)
3.48/5   85 notes
Résumé :
Les copains, le boulot, les amours. Surtout les amours. Côté boulot, Jérémie (une sorte de Duduche 2003) oeuvre chez Concept Video Games. Jean-Jacques rame dans la BD et Sandrine vend des viennoiseries au métro Robespierre. Et puis il y a Florence, qui tient l’accueil de Concept Video Games.

Côté amour, par un dimanche de pluie, Florence aborde Jérémie. Ça le trouble affreusement, car Florence a un truc qui le rend fou : ses pieds. Et aussi ses fesses... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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A partir de maintenant, quand j'entendrai le mot "geek", je penserai illico à Jérémie Sattouf, euh Chibouz, comme fier représentant de tout ce que ce terme peut évoquer. Binoclard, gringalet, gentil (je n'aime pas dire du mal des gens mais en effet...), doté d'un rarissime charisme de moule avariée, obsédé et, cerise sur le gâteau, exerçant le presque trop caricatural métier de développeur de jeux vidéo. Et puis pourquoi s'arrêter à une seule surtout quand on est gourmand ? Donc deuxième cerise sur le gâteau : Florence, la mignonne secrétaire de sa boîte sur laquelle Jérémie fantasme à longueur de journée, enfin plus précisément sur ses petits petons à Florence mais bon, si elle veut bien de lui, il prendra les pieds et tout le reste. Et ce qui semblait au départ un amalgame entre une mission suicide et la probabilité de gagner le Badwater Ultramarathon finit contre toute attente par se révéler possible. Pas si indifférente la jolie secrétaire en définitive.

Avec ce 1er tome des Pauvres Aventures de Jérémie, Riad Sattouf, une fois de plus, traite avec un humour railleur et attendrissant les thèmes qui lui sont chers (pour ne pas dire qui l'obsèdent) : amitié, sexe (souvent virtuel), drogue, fracture sociale et atrophie sentimentale.
Portant un regard perspicace sur notre société moderne dont ♫ les croisades se sont juste un peu satellisées, mondialisées, internetisées, ça y est mon vieux on t'a bais... ♪ Riad Sattouf nous dessine des personnages aux traits simples mais pas simplistes, aux gags peut-être pas à tomber du lit mais drôles juste ce qu'il faut pour faire sans peine naître l'empathie, voire la sympathie pour Chibouz et son copain Moselle, attachants dans leurs embrouilles et leurs dragouilles presque invariablement vouées à l'échec.
On passe un bon moment en compagnie de ces personnages que les ratages de marches répétés n'empêchent pas de continuer à s'accrocher, à espérer, à se ramasser la margoulette et à retenter...
Une telle persévérance dans le fiasco, on ne peut qu'admirer.
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Jérémie, "génie du pixel", bosse chez un concepteur de jeux vidéos. Devant ses yeux au bureau : la troublante Florence. Ah, Florence et ses pieds nus... et aussi ses fesses et ses seins. Vêtus, ceux-là, mais qu'il imagine dénudés, en s'aidant d'images sur le net sur son poste de travail. Cela lui vaut quelques coups de chaud avec passages aux toilettes indispensables pour se recentrer sur son boulot. Et une convoc dans le bureau du chef.
Voilà, le ton est donné : histoire pas très élégante d'un grand timide obsédé qui a la lose avec les filles, y compris avec celles qui sont gentilles et entreprenantes. L'intrigue est plutôt drôle, à mi-chemin entre un grand gag et un conte des 1 001 nuits, avec malédiction, désenvoûtement et chute amusante avec petite leçon de galanterie en clin d'oeil.

L'auteur avait vingt-cinq ans lorsqu'il a écrit cet album, il a certainement mis un peu de lui-même dans ce personnage qui ressemble au grand Duduche de Cabu. Comme l'auteur, Jérémie est d'origine franco-syrienne, ses copains essaient de percer dans la BD, galèrent... On retrouve l'humour et le sens de l'auto-dérision présents dans son 'Manuel du puceau', que j'avais préféré.
Depuis, Riad Sattouf a fait du chemin, sa BD 'L'arabe du futur' semble cartonner. On imagine qu'il a perdu de sa timidité et de sa maladresse dans plusieurs domaines...
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Jubilatoire ! Les aventures de trois compères. 2 garçons et la soeur de l'un deux. Boulot, pétard, musique, embrouilles, rêvent plus de sexe qu'ils ne le pratiquent. Personnage de Jérémy timide et attachant. Drôle, moderne, du bonheur quoi !
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Riad Satouff aime bien les loosers, en rire gentiment ou de façon plus acerbe.
Ici, on sait, dès le titre, que ce sera un de ces anti-héros.
Nous suivons donc Jérémie, roi du pixel, dans ses (més)aventures et celles de ses amis.
J'ai passé un bon moment, je ne dirais pas que j'ai ri mais j'ai esquissé pas mal de sourires devant les déboires quasi-potaches.
C'est une Bd à ne pas mettre entre toutes les mains, le propos est à forte connotation sexuelle.
Le dessin est très typique du travail de Satouff. On aime ou on n'aime pas.
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Attention aux prudes, car il y a donc une omniprésence de la part de ces deux gros geeks de vouloir du sexe à tout prix. C'est vrai que c'est un peu choquant à la longue.

J'avoue que cet univers de losers n'est pas trop mon domaine de prédilection. Je n'ai par exemple aucune complaisance avec la drogue. Que dire également de ce langage qui me fait fuir ?

Je n'arrive pas à m'attacher à Jérémy. Ma lecture a été plutôt pénible pour terminer. Même le graphisme m'a paru assez léger par manque de précision dans le trait. Bref, je me suis vite lassé.

Cette série a pourtant eu un prix de prestige, mais cela fait longtemps que les distributions de prix n'engagent que ceux qui les donnent.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
- En tout cas, je lui ai demandé de savoir à tout prix pourquoi les mecs de banlieue, ils ont le jogging remonté au-dessus de la cheville !
- Ouais, c'est pas bête ! Et pourquoi ils font semblant de boiter, aussi.
[...]
- Les pantalons relevés, c'est pour montrer la cheville. C'est là où étaient attachés les esclaves, par le passé. C'est un hommage car nous sommes libres maintenant, mais nous boitons pour que nos oppresseurs voient qu'on n'a pas oublié.
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Quand la vie apporte des questions, Google donne les réponses.
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