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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Rien à dire, j'adore toujours autant Riad Sattouf et je remercie mon amie (celle qui m'avait fait découvrir les premiers tomes des Cahiers d'Esther et L'Arabe du futur dont je m'apprête à lire le dernier tome puisqu'elle m'a prêtée les deux dans la foulée, merci à elle) d'être elle aussi fan et de l'avoir achetée (je savais que je pouvais compter sur elle).

Et oui, je kiffe aussi Esther à donf (excusez-moi ce langage mais il faut bien que je me mette dans la peau du personnage car n'oublions pas que celle-ci a seize ans dans ce tome et est toujours dans son lycée de bourges (ce sont ses propres mots).
L'on suit ici la jeune lycéenne durant une année avec ses anecdotes, ses jugements sur les garçons de son bahut qu'elle juge puérils et surtout auxquels elle en veut car non seulement, ils fument (les filles aussi d'ailleurs) et pas que ds cigarettes et un en particulier qui deale.
L'on retrouve toujours ses parents, assez stricts à son goût mais avec qui elle s'entend extrêmement bien comme avec son petit frère qu'elle adore. Avec son grand frère, qui n'habite désormais plus avec eux, c'est une autre histoire...

Nous sommes toujours en pleine crise du Coronavirus (les débuts même) puisque les cours sont dispensés en demi-jauge après le confinement durant lequel la famille a quitté Paris et s'est réfugiée en Bretagne chez la grand-mère d'Esther. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle j'ai, tout comme le tome précédent, un peu moins accroché car j'ai en ce qui me concerne très mal vécu cette pandémie (comme grand nombre d'entre vous je suppose) et que j'aurais aimé que l'on passe à autre chose et pouvoir m'évader au travers de mes lecture mais bref, cela reste toujours très agréable à lire néanmoins !

Je vous rassure, je ne vais pas enchaîner directement avec un autre ouvrage de Riad Sattouf (je vais faire une petite pause entre temps avec une autre bande-dessinée que j'ai emprunté cette fois-ci à la médiathèque dans laquelle je travaille, histoire de voir un peu autre chose mais cela ne saurait tarder ! Un graphisme toujours aussi bien travaillé (avec uniquement quelques couleurs, telles le bleu, le rouge et le vert principalement - ce qui fait le charme du dessinateur et qui est un peu sa marque de fabrique) et des historiettes qui prêtent à sourire parfois...souvent même (et heureusement). Bref, un nouveau tome à la hauteur des précédents et que je ne peux que vous recommander (et si vous n'avez absolument pas suivi cette série, je ne peux que vous inviter vivement à le faire !
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Avec ce tome, je me suis un peu réconciliée avec Esther. Elle a muri et ce qu'elle raconte est un peu moins insignifiant que dans les tomes précédents.
C'est un témoignage de ce qui se passe dans la société française, plus particulièrement la société parisienne et le milieu scolaire, maintenant celui du lycée. Ce qui me frappe est que c'est très différent de ce que j'ai pu connaître quand j'avais moi-même 16 ans (sauf peut-être en ce qui concerne la banalité des agressions sexuelles du métro même si on n'en parlait pas de cette façon à l'époque). Bien qu'Esther fasse partie d'un milieu relativement favorisé et soit bien protégée par sa famille, qu'elle soit scolarisée, de ce fait, dans ce qu'on a coutume d'appeler un bon établissement, ça reste assez effrayant… mais à titre de témoignage, très intéressant. On y aborde aussi la période très particulière qui fut celle des injections imposées, des masques et des confinements, des opinions divergentes à propos de cette emprise d'un système devenu coercitif. Encore une fois, ces détails qui marquent ces quelques années —que j'espère des années d'exception — contribuent à rendre cet album intéressant.
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Esther grandit au rythme de ma fille, c'est pourquoi elle n'a encore que 16 ans pour moi cette année. il me faudra attendre encoure deux ans pour qu'elle soit enfin majeure, mêmes si la fin de la série est écrite depuis longtemps. Entrée au lycée, choix des spécialités pour la classe de première, féminisme et esprit rebelle, Esther grandit et reflète, je l'espère les jeunes filles de son âge. Pour elle, cette année coïncide avec le covid, le port du masque et les cours en demi-jauge. Je me demande quels souvenirs resteront de ces moments, ce qui appartient à cette génération, autant dans le langage qu'ils emploient que dans la société qui les entourent. Puisse Esther nous inciter nous aussi à progresser vers plus de respect et d'écoute, avec le sourire, bien sûr.
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Et hop
Encore un tour autour du soleil
Déjà un nouvel album d'Esther de sorti.
Et de se dire que Riad Sattouf il est peut-être un peu oracle. le devin de la BD. A avoir créé cette chronique qui suit également le bon gros basculement de notre monde dans "l'apo". Vivement la guerre en Ukraine ! Ou le futur variant ! Ou le retour du glyphosphate...Heureusement on peut se consoler en se disant que niveau place de la femme dans notre société rien n'a changé (ouf ! Un point sûr et immuable pour se raccrocher).
C'est assez terrible mais là je crois que j'ai lu ces cases, l'esprit à demi présent. Un manque de recul peut être. Ou juste à me dire, ahah c'était l'an dernier.
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Riad Sattouf est un bédé-biographe hors pair ! En quelques pages, il réussi à décrire une tranche de vie, un contexte ou une problématique.

Dans cette série (avec 9 tomes annoncés), nous suivons la petite (qui devient grande) Esther de ses 10 à ses 18 ans.

Des préoccupations plus enfantines sur les premiers tomes, on passe gentiment, au fil de l'actualité à des « histoires de grandes ».

Cette histoire (il y a plusieurs Esther qui la nourrissent) est collée sur l'actu, on y retrouve les chanteurs et chanteuses du moment, les politiques et les votations, les gilets jaunes et le Covid. C'est aussi, d'une certaine façon un témoignage sur l'actualité vue par une enfant.

Quelques grandes parts sont malgré tout absentes de cette série. Peu ou pas d'histoires de filles, de règles et se ce type de problématiques (à peine survolées ou mentionnées). Que ce soit un homme au scénario a quand même un effet déformant qui pourrait être questionné.

Pourtant, voilà une série bien attachante, ancrée dans la gentille candeur d'une gentille fille dans une famille bienveillante à Paris.

Après le pays de Candy, les cahiers d'Esther ?
Lien : https://www.noid.ch/les-cahi..
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Histoires de mes 16 ans (2022) est le septième tome des Cahiers d'Esther, bande dessinée de Riad Sattouf.
L'auteur s'inspire des anecdotes d'une adolescente pour dresser le portrait d'une jeune lycéenne parisienne à travers des histoires d'une page, drôles et émouvantes. Esther grandit et veut plus d'indépendance. Une lecture plaisante.
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J'aime beaucoup Esther, puisque j'en suis à ce 7e album c'est plutôt bon signe.

Mais j'avoue que j'ai un petit peu moins aimé cet album que les autres.
Est-ce que c'est parce qu'elle grandit ? On commence à y parler un peu plus de politique, on y parle évidemment beaucoup de covid, et peut-être un peu trop de joints et de rapprochements entre les garçons et les filles. En fait je pense que ce n'est pas elle le problème c'est les gens de son lycée ! Ils sont plutôt laids, dans leur façon de vivre, et en BD, ça ne rend pas très bien ! :-D

En tout cas Esther est toujours une fille gentille et rigolote, qui fait attention aux autres, et qui n'aime toujours pas les garçons, les lourdingues, j'entends !

Petite mention spéciale à la dernière histoire, où elle se parle à elle-même, et c'est là qu'on voit qu'elle a grandi.
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Un condensé d'histoire de l'adolescence sous covid. Esther a 16 ans mais nous sommes en 2020 puis en 2021, le lycée n'a repris que partiellement, après avoir applaudi au confinement, vient l'ennui abyssal, l'angoisse du lendemain, puis le retour à la normale avec des garçons qui sont toujours aussi bêtes (selon Esther). C'est toujours aussi bien vu, avec parfois des pleines pages sur des personnes célébres appréciés par la jeune fille, elle semble toujours aussi réaliste. Un vrai condensé de l'actualité et de la jeunesse de l'époque.
Du grand Riad Sattouf!
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Même lignée que les tomes précédents pour le récit de la vie de cette ado d'aujourd'hui qui en est le produit tout en étant capable d'un regard distancié et critique .
Elle grandit, elle mûrit, elle s'affirme.
J'apprécie encore et toujours sa sensibilité à la condition quotidienne des femmes dans le rapport au regard masculin.
Encore et toujours une belle illustration universelle des années adolescentes et plus ponctuelle du monde d'aujourd'hui.
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La série s'inspire des histoires vraies d'une adolescente, chaque tome couvrant une année de ses 10 ans jusqu'à ses 18 ans. Il est notamment question des garçons et de leur comportement, de drogue, du covid, d'orientation et de futur métier. En bref, la chronique d'une adolescente d'aujourd'hui avec les préoccupations propres à son âge et à son époque, confinement y compris. le tout sonne particulièrement juste et en même temps très drôle. On retrouve bien sûr le style particulier et inimitable de Riad Sattouf, très épuré, en noir et blanc avec quelques touches de couleurs et ses personnages particulièrement expressifs.

Un album, et une série, à mettre entre toutes les mains, des adolescents mais aussi des adultes !
Lien : https://mangeurdelivres.word..
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