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Critique de MadameTapioca


Je suis très heureuse d'avoir enfin découvert les Ateliers Henry Dougier, une maison d'édition qui a pour ambition de « raconter avec lucidité, simplicité et empathie, les cultures du monde. Tout ce qui est susceptible de nous réveiller, de briser la glace en nous. ».

« Rue Blondel » c'est un peu comme un film en noir et blanc avec Gabin, Ventura et Simone Signoret.
L'histoire de 3 destins qui se croisent sur 25 ans dans une petite rue parisienne, connue pour ses prostituées, et dans le café « le Sélect » pour boire un petit blanc.
Il y a d'abord Lucienne, la prostituée au destin brisée, ballottée entre sa mère et la violence des macs. Il y a Momo, petit voyou, serrurier devenu cambrioleur, boxeur puis taulard. Il y a Edmond le fonctionnaire, timide, poète qui a perdu son coeur en Crète dans une lointaine histoire d'amour. de 1947 à 1972, leurs parcours vont se croiser sans cesse dans cette rue, dans ce café.

Un roman court (120 pages) qui raconte les petites gens d'un Paris disparu et peut-être un peu idéalisé. On entend l'accent des titis parigots, on sent l'odeur du tabac roulé et on entend le bruit des verres sur le zinc.
Une écriture sans fioritures, sans effet de style mais une plume empreinte d'honnêteté et j'y ai ressenti toute la sincérité de l'auteur.
Une histoire simple, très tendre, qui embarque rapidement le lecteur dans une ambiance délicieusement rétro.
Un roman modeste mais fort agréable.
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