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Festival de couleurs et un coup de crayon de Asaf Hanuka pour cette brève biographie de Roberto Saviano par lui-même.

De multiples aspects, sentiments, références, souvenirs, réflexions sont à retenir de cette narration d'un homme traqué car il a eu le courage de s'en prendre à la mafia napolitaine.

Sa fuite perpétuelle dans des caches diverses à travers le monde est pour lui, au-delà de la permanence des précautions, l'occasion de rencontres, comme avec Salman Rushdie par exemple, mais aussi d'auto-analyse de sa vie, qu'il aurait sans doute souhaité différente, mais il assume un choix de courage, tout en narguant quelque peu ceux qui sont à ses trousses, avec ce titre qui en dit long "Je suis toujours vivant". Toujours et non pas encore sans doute pour proclamer cette pérennité de la vie et finalement l'échec de ceux qui voulaient le détruire.

J'ai bien aimé les pensées de l'auteur, ses sentiments qu'il dévoile à vif, sans modestie ni forfanterie. Il invite chacun de nous à savourer la valeur de notre liberté que beaucoup de français réduisent hélas à une permissivité individuelle non soucieuse de l'intérêt collectif.

Tous les dessins et leurs couleurs sont des réussites, le rouge du sang, le noir de la mort, le vert de l'espérance, le bleu du ciel, de la mer, de l'enfance, des gris d'une grande variété, un vrai plaisir pour les yeux.
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J'ai été attirée par ce roman graphique sur/de Roberto Saviano. Et quel titre ! "Je suis toujours vivant".
Néanmoins je feuillette. Waouh les dessins, les couleurs, j'adore ! Allez hop emprunté !
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Depuis "Gomorra" Roberto Saviano vit sous protection policière. Depuis 15 ans. 15 ans....
Ce livre raconte comment il en est arrivé à "Gomorra" et surtout son quotidien depuis 15 ans.
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Lors d'un voyage en voiture, j'ai entendu à la radio un entretien avec lui. A la question "si vous pouviez revenir en arrière, écrireriez-vous Gomorra ?" Réponse directe sans aucune hésitation "non" suivie d'un long silence. C'est long un silence à la radio, pesant, glaçant, j'en ai eu un coup au coeur tant ce "non" résonnait.... Je m'attendais à un discours sur l'importance de dénoncer etc etc genre chevalier blanc. Pas du tout à ce "non". Ensuite il a rapidement décrit son quotidien : l'impossibilité de rencontrer une femme, ses amis, d'imaginer une famille, changer chaque soir de lieu pour dormir.... Et la peur qu'il a que cette vie soit la sienne jusqu'à la fin... Cette impossibilité d'imaginer que cela puisse durer....
Et là j'ai réalisé ce qu'était sa vie. Je l'ai trouvé honnête dans sa réponse, sincère et si courageux. du coup j'ai lu le livre en question (Piranhas), j'avais déjà lu Gomorra.
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Cette BD décrit justement ce quotidien. Difficile d'imaginer ça, une prison pour un innocent qui a eu le malheur de dénoncer, avertir. Une vie consternante. Gâchée ?
Cet homme est très courageux.
La BD lui rend un bel hommage avec humour.
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Je ne connaissais pas Roberto Saviano avant de lire ce roman graphique, donc je n'ai pas encore lu Gomorra, un roman-enquête sur la Camorra qui lui a valu des menaces de mort et une garde rapprochée depuis.
Dans ce roman graphique illustré - superbement - par Asaf Hanuka, que je ne connais pas non plus, Saviano revient sur l'écriture et la parution de ce roman qui a tout fait basculer, et les années qui ont suivi, des années à se déplacer d'un appartement à un autre, à se cacher, à vivre comme un survivant.
Il y évoque ce sentiment d'être le coupable, celui qu'on emprisonne, ainsi que la détresse de sa famille, celle de sa mère notamment qu'il ne peut se pardonner. Et, pire que les menaces de mort, les attaques anonymes qui surviennent à tout moment, comme ces reproches qui lui sont directement adressés lorsqu'il passe une soirée au restaurant, part en voyage, bref profite de la vie lui le fugitif.
Les illustrations ajoutent, aux paroles, une dimension symbolique forte comme celle de ce coeur / corps verrouillé par toutes ces années de méfiance.
Ce livre nous en apprend beaucoup sur notre endurance à la menace, à la solitude mais aussi sur les changements profonds que provoque l'exil forcé, même si c'est un exil dans son propre pays.
Après cette lecture, on a forcément envie d'en apprendre plus sur Gomorra.
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Ce roman graphique est un témoignage, celui d'un journaliste qui a dénoncé la Camorra et qui depuis quinze ans, vit retranché, protégé, pratiquement enfermé parce qu'un contrat a été mis sur sa tête. le propos est vraiment intéressant, c'est quelque chose de difficile à imaginer, on partage ses doutes, ses états d'âme, c'est raconté avec pudeur et justesse, sur l'isolement forcé, la paranoïa qu'il implique, la lutte solitaire…

Par contre, je suis moins convaincu de la pertinence de le présenter sous forme de roman graphique : le dessin ne fait qu'illustrer de façon redondante le propos, alors que les mots auraient suffi, dans leur concision, il rendent le propos sec et efficace. Les tentatives de symbolique des illustrations alourdissent la lecture inutilement, le texte éclaté en une multitude de phylactères et de didascalies se disperse alors que la prose sans artifice aurait eu plus d'impact.

C'est un livre très intéressant, mais je ne suis pas convaincu par l'utilité de l'avoir mis en bande dessinée, sinon pour atteindre un public différent de celui qu'il aurait été dans le cas d'un fascicule en prose.

Moi-même, je me trahis par mes propos, car c'est parce que je m'ouvre à toutes parutions nouvelles en bandes dessinées que je suis tombé sur cet ouvrage. Est-ce que je l'aurais lu s'il n'avait pas été édité en bande dessinée ? C'est peu probable, et j'aurais sans doute bien tort.
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L'art au service de l'histoire immédiate.
Du grand dessin pour une dessein hors du commun.
Je ne vois que des qualités à cette biographie de Roberto Saviano.
D'abord le trait : réaliste et épuré à la fois. Des touches de couleurs qui tranchent avec les nuances de gris. le rouge écarlate domine. La palette s'élargit et s'adoucit lorsque l'écrivain honni par la camorra se souvient de son enfance, se détend ou ose piquer une tête dans la mer. Quelques touches d'onirisme agrémentent la réclusion forcée, entamée en 2006. C'est beau, surprenant juste quand il faut, quand le confinement devient trop aliénant.
Le texte est du même tonneau, littéraire, percutant, sobre sur la condition inhumaine à laquelle se condamne Saviano en décidant de ne jamais se taire sur les exactions des clans criminels. Deux véhicules blindés, cinq carabinieri plus deux éclaireurs dans des planques changeantes, tel est l'ordinaire de l'homme traqué.
Quand il écrit Gomorra, il y a quinze ans, Roberto Saviano a en tête la phrase du journaliste-écrivain, Corrado Alvaro : "Le désespoir le plus terrible qui puisse s'emparer de la société, c'est de se mettre à douter qu'une vie honnête ait la moindre utilité." L'auteur relate des faits réels, cite les vrais noms mais écrit son livre comme un roman. le succès est énorme. Un film sort en 2008, une série télé en est à sa cinquième saison.
La bédé raconte encore le soutien du bourreau de la camorra aux indignés de New York, évoque sa vie à Manhattan, ses étreintes éphémères dans les bras d'une aimée à court terme.
Saviano, comme le juge Falcone, descendu en 1999, sont des héros, discrets, tenaces. Ils forcent l'admiration. Cette tranche d'histoire dessinée popularise le combat éternel contre des forces obscures. le crayon d'Asaf Hanuka rend un magnifique hommage au héros de l'ombre. J'ai envie d'en voir plus de ce dessinateur que je ne connaissais pas.


Lien : http://cinemoitheque.eklablo..
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En 2006, on lui a dit qu'il vivrait sous protection pendant quelques semaines, mais depuis ce jour, la vie de Roberto Saviano a changé pour toujours.
Et elle se résume en quelques chiffres :

15 comme le nombre d'années qui se sont se sont écoulées,
5475 comme le nombre de jours sous protection policière
144 comme le nombre de pages pour résumer cette vie sans réelle vie
2 comme les idées maîtresses dans cet ouvrage : l'idée de blessure et le pouvoir des mots.

Saviano a bien précisé lors de ces présentations en Italie ce n'est pas seulement d'une autobiographie qu'il s'agit, mais aussi et surtout d'une histoire de souffrance, de résistance, de manque de liberté personnelle, d'injustice. "Je voulais dire au lecteur : regarde-moi pour te regarder, si nous partageons les mêmes blessures". Mais cette histoire, l'histoire d'un homme qui vit sous protection policière depuis quinze ans à cause de ses écrits, est aussi la preuve du pouvoir des mots et du savoir.

Avec simplicité et désenchantement, à travers de courts chapitres d'une intensité lucide et hallucinante, Roberto Saviano scénarise pour la première fois une BD et confie les dessins à Asaf Hanuka pour raconter l'un des aspects les plus difficiles de son existence : la protection constante qui permet rester en vie. Se déroulant comme un dialogue entre l'écrivain et le dessinateur, le livre raconte avec franchise une facette inédite du journaliste et écrivain, nous livrant son oeuvre la plus personnelle à ce jour.

Ce roman graphique commence par une petite préface , où Saviano distingue deux types d'histoires :
"Avec le temps, j'ai appris qu'il existe deux sortes d'histoires : celles qui se terminent par la mort du personnage principal et celles qui se terminent par sa victoire.
L'histoire que vous allez lire ne s'achève ni sur sa mort ni sur sa victoire, car tout se déroule sur un territoire à mi-chemin entre ces deux dimensions. Ce que je raconte, c'est une vie de résistance, avec les mots pour seules armes et avec le corps, une lutte menée en sachant qu'à la fin, comme dans toute bataille, on rentrera chez soi vivant ou on ne rentrera pas. Et que, si on rentre, on sera blessé.
Comment on supportera cette blessure, si elle s'infectera, si on parviendra à la soigner, quel mal elle fera, c'est là l'histoire d'une vie."

Sa condition est celle de blessé, pas entièrement vaincu et jamais victorieux. La blessure est un état universel. Tout le monde est poussé vers le bas par les événements de la vie, mais continue ensuite d'aller plus loin, blessé.
La façon dont chacun gère ses propres blessures définit la personne qu'il est ;
La façon dont il les traite, dont il les guérit définit le genre de vie qu'il mènera.
La blessure devient une fente à travers lequel vous pouvez jeter un coup d'oeil dans le passé d'une personne. En italien, le mot pour "blessure" est "ferita" et "fente" est "feritoia", assonance aussi étonnante que révélatrice .
Ce roman graphique, est la représentation de sa blessure.

Pourquoi un roman graphique et pas un livre comme il en a l'habitude :
Il l'avouera lui même cela aurait été trop douloureux, trop confus. 
Saviano fait une distinction entre les bandes dessinées et les livres.
En effet le livre demande au lecteur d'imaginer tout ce qu'il trouve sur la page écrite. Chacun imaginera quelque chose de différent dans son esprit.
La bande dessinée, en revanche, transmet exactement ce que l'auteur voulait dire. Ce faisant, les illustrations deviennent fondamentales, et c'est pour Cele qu'il les a confiées à l'illustrateur israélien Asaf Hanuka. Son style combine un trait très réaliste avec la capacité de créer des illustrations fortement métaphoriques et saisissantes.

L'une des forces de la bande dessinée est qu'un case, une planche contient beaucoup d'éléments qui frappent le lecteur en même temps. Ce faisant, ils peuvent transmettre des significations puissantes sans avoir à trop expliquer.
La couverture française c'est Saviano, juché sur le canon d'un pistolet attendant l'hypothétique tir.
Pour avoir lu la version italienne, en janvier à Rome, elle montre Saviano à demi immergé dans l'eau qui est en fait faite de ses larmes.
J'avoue avoir une préférence pour la couverture italienne comme si cette mer de larmes étaient qu'il n'a jamais voulu laisser échapper.
De son propre aveu : "Pleurer est un talent, les anciens héros grecs avaient l'habitude de pleurer. Je ne le fais pas pour des raisons stupides comme paraître viril ou autre, mais parce que je sais que ce n'est pas encore le bon moment. de plus, j'ai l'impression que si je commençais, je ne pourrais pas m'arrêter », a avoué Saviano.

Tout au long de la bande dessinée, Hanuka dépeint Saviano se métamorphosant en Minotaure ou en armure dorée , selon les émotions qu'ils voulaient décrire.
Et puis il y a les choix de couleurs comme un écho à sa propre vie
Vert, blanc, rouge quand il évoque une vie normale ;
Une teinte soleil quand il parle des souvenirs avec son grand père ;
Le bleu de l'air, du ciel quand il s'exile, l'exilé est celui qui a tout perdu, mais sans le bénéfice de la mort ;
L'or pour son armure ;
Le rouge omniprésent comme le le sang, la colère, la passion ;
Et bien entendu le noir.....
La couleur ou plutôt les couleurs reprennent leurs droits à de/deux très rares moments.

Cet ouvrage est une collection d'épisodes, chacun explorant un désir, une peur, un espoir différent. Ces épisodes qui font de Roberto Saviano un homme toujours vivant. L'art, et les mots qu'il utilise, sont aussi des outils capables de changer les choses, de remodeler la réalité.
Ils créent un lien entre l'artiste et le public, créant une sorte de communauté. Communauté que j'ai rejoins dès la sortie de Gomorra, et que je ne suis pas prêt de quitter....
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Je suis toujours vivant, c'est l'histoire de la vie au quotidien de Roberto Saviano, l'auteur de Gomorra.
Je ne connaissais pas ce livre, cette enquête menée sur la mafia napolitaine et paru en 2006. Pourtant, ce fut un grand succès de librairie à sa sortie, mais, au-delà de la qualité de ce travail, il faut savoir qu'il a condamné son auteur. Plus exactement, ce livre l'amena à être « condamné à mort » par la Camorra et le conduisit à être placé sous protection policière.

Avec son dessin haut en couleurs et percutant, Asaf Hanuka met en images quinze années de la vie de cet homme coupé du monde, de la vie ; en danger constant parce qu'il a osé mettre par écrit ce qu'il ne fallait pas écrire.
Oui, Roberto Saviano est toujours vivant mais à quel prix ! Plus de vie privée, plus de lieu de vie...une longue errance organisée afin de le protéger. Et il lui faut de plus une sacrée carapace pour ne pas être atteint psychologiquement par les insultes, les menaces ; pour ne pas sombrer dans la dépression, la paranoïa, la folie.

Il y a là le récit d'un dilemme insoluble : Roberto ne veut pas qu'on l'oublie, que ses mots soient perdus, et pourtant c'est là se condamner à cette non-vie. Faut-il se soumettre pour regagner un peu de liberté ou conserver son esprit d'indépendance et de révolte quitte à perdre tout le reste ?
La question reste posée.
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Une très belle bande dessinée qui raconte la vie, ou plutôt la survie de Roberto Saviano enfermé malgré lui dans une protection policière, caché et éloigné de ses proches pour échapper aux mafieux de Naples qui l'ont condamné à mort depuis 15ans. Relire Gomorra, jamais dépassé!
C'est un cri de révolte, un pied de nez pour les commanditaires des tueurs, de s'affirmer toujours vivant avec une plume qui ne se taira pas.
Le dessinateur a su choisir les détails de sa vie avec le souci de faire connaître la solitude de l'auteur, ses frustrations et souffrances qui
l'éloignent de tous. Il a payé très cher sa liberté de dénoncer le crime organisé.
Un beau dessin épuré et des couleurs vives qui émergent avec force rendent l'oeuvre très éclatante et donne envie de voir d'autres ouvrages de Asaf Hanuka. Un album utile pour garder les yeux ouverts.
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-Vous avez lu Gomorra, ou pas. Vous avez entendu parler de la camorra, ou pas. Cette bande dessinée, autobiographie de Roberto Saviano met en images simples, épurées, les éléments essentiels de la vie de celui qui a parlé dans un roman au retentissement planétaire du système mafieux dont il était témoin depuis l'âge de 12 ans. Il raconte la protection rapprochée dont il est l'objet, la solitude et l'envie de retrouver la naïveté et le plaisir d'une partie de Subbutteo avec son frère.
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Saviano raconte dans son autobiographie, comment sa vie a changé depuis la publication de son best-seller, Gomorra, et met en lumière toutes les critiques et tous les dangers auxquels il a été confronté au fil des ans, des commentaires menaçants en ligne aux menaces de mort constantes, des relations endommagées avec ses amis et sa famille à une "alerte à la bombe" lors d'une séance de dédicaces. Depuis 2006, l'auteur, est contraint à un quotidien blindé, sans pouvoir se séparer d'une escorte permanente d'hommes armés, au risque de se faire tuer.
Le récit est accompagné de diverses interviews que Saviano a données au fil des ans, un procédé littéraire par lequel il raconte les cauchemars qui l'ont assailli, mais aussi le sentiment de liberté qu'il a éprouvé à New York, lorsqu'il a enfin pu se déplacer librement.  Il y a aussi l'emprisonnement réel qu'il doit subir et les fakes news qui annoncent sa mort, sans négliger la controverse politique de ces dernières années, lorsqu'un ministre italien a tenté de l'intimider en menaçant de lui retirer sa protection s'il continuait à mettre en lumière les erreurs et les horreurs de son mandat. 
Côté graphique, je découvre un style élégant et précis qui accompagne les angoisses du récit de Saviano, je remarque surtout l'utilisation créative de la couleur, avec un choix chromatique différent pour chaque chapitre, pour souligner les états d'âme vécus par le protagoniste.
Une histoire en bande dessinée que j'ai appréciée , même si je n'ai pas accroché tout à fait au personnage de Roberto qui reste assez froid et qu'il me manquait certains éléments pour comprendre toute l'histoire. le plus important, reste le cri de liberté qu'il souhaite faire pousser à travers son récit! 
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