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La guerre sans fin tome 1 sur 3
EAN : 9782367935089
L’Atalante (21/02/2019)
3.83/5   27 notes
Résumé :
Quelques années après la trilogie de « Lazare en guerre », on se croirait facilement en paix.
Lazare lui-même a disparu, sa Légion de vétérans est dissoute et la lieutenante Keira Jenkins des SimOps, le département des missions suicides par procuration, hérite d'une équipe hétéroclite de bleubites au profil inquiétant. Bonjour, les Chacals. Il va bien falloir faire avec.

D'abord sur l'avant-poste de Daktar, en opération prétendument « de reco... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Oui, enfin.


10 ans après la fin de la première trilogie, Krell et humains sont alliés, les SimOps sont toujours là et on va suivre Keira Jenkins, ex-bras droit de Lazare avec sa petite équipe de bras cassés, les chacals, dans une sombre histoire mêlant, terrorisme, barbouze, aliens et phénomènes cosmiques.


Si l'on n'est pas trop regardant sur les détails du background qui a déjà été bien développé dans les premiers tomes, on pourrait même lire cette nouvelle trilogie indépendamment.  Irai-je jusqu'à le conseiller, peut -être pas quand même, pourtant, moi qui avait tant aimé le premier opus, j'avais été terriblement déçu par les suivants.

Les personnages sont attachants et diversifiés, une constante de plus en plus présente dans la SF militaire est la place de la femme au combat, ce qui ma va tout à fait. En plus on a une équipe extrêmement hétéroclite ce qui permet d'ajouter un peu de peps, s'il en fallait encore plus à l'histoire. Et comme toujours, un peu d'humour militaire bien bourrin, de l'action à foison, pas trop de tergiversations ou de grandes tirades philosophique sur l'art de la guerre.

On pourrait rapprocher ce début de trilogie aux romans de Tanya Huff (Confédération), en un peu plus soutenu quand même (même si j'avoue préférer Huff à Sawyer).


Bref, si vous avez été un peu déçu de la première trilogie, vous pouvez malgré tout attaquer cette nouvelle sans hésiter.
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Lu en VO.

Dix ans après les événements Lazare en guerre.

Paria est le premier tome de la seconde trilogie de Jamie Sawyer: The Eternity War, traduit en français sous le titre La Guerre sans fin, La Guerre Eternelle étant déjà pris.

On y retrouve Keira Jenkins, ex-bras droit de Lazare durant la trilogie précédente, désormais à la tête sa propre équipe: Les Chacals de Jenkins (Jenkins' Jackals en VO).

Si la Légion de Lazare représentait la crème de la crème du Programme des Opérations Simulantes (SimOps), l'unité d'élite qui combat en contrôlant à distance des corps préfabriqués et surhumains, les Chacals c'est tout le contraire.
On a affaire à une équipe sans expérience de combat constituée des rebuts de l'armée: Novak un criminel en liberté conditionnelle, Feng un clone du Directoire Asiatique ayant changé de camp, Lopez la fille d'un riche politicien qui s'est engagée plus par défi que par conviction et Riggs un bleu. Le tout est chapeauté par Zoe "Zéro" Campbell, leur officier de transmission qui se trimbale avec quelques traumatismes.

C'est un mieux par rapport à la première trilogie ou les Légionnaires de Lazare étaient attachants mais finalement tous taillés dans le même bois. Si ils avaient chacun avait un trait de caractère différent ils restaient des vétérans endurcis.
Les Chacals en revanche sont bien plus diversifiés et disposent de personnalités un peu plus creusée offrant de belle réussites comme Feng et Zero, sans qu'on échappe à un ou deux clichés: Novak est la brute russe avec un passé louche mais qui a bon fond finalement.
Les relations et interactions entre les membres de l'équipe sont également plus nombreuses, leur donnant une vraie profondeur.

Et l'équipe n'est la seule chose différente dans ce tome:
Déjà visiblement très peu de personnes savent que Jenkins a fait partie de la Légion et qu'elle a donc côtoyé l'Homme, le Mythe, la Légende Conrad "Lazare" Harrris en personne, donc la plupart des autres SimOps se foutent de sa gueule et de son équipe de bras cassés. Ça m'étonne quand même qu'en dix ans Lazare soit devenue une simple légende parmi les SimOps et que Jenkins, avec tout ce qu'elle a vécu dans la trilogie précédente, ne soit pas considérée comme l'une des meilleures membres du Programme...
L'auteur prend un malin plaisir au début à prendre son lecteur par surprise lorsqu'il explique le contexte dans lequel se passe le bouquin, ce qui culmine avec l'arrivée de vieilles connaissances qui font exactement le contraire à ce qu'on avait été habitué, c'est très troublant.

Le souci, c'est qu'une fois ces changements acquis le roman se révèle assez classique, quoique de bonne facture.

Le récit commence fort, visiblement une marque de fabrique de Jamie Sawyer, avec une opération commando menée par différentes équipes de SimOps, mission qui finit plus ou moins en catastrophe. J'ai bien dit plus ou moins.
Les Chacals reçoivent alors une nouvelle affectation et réalisent que leur nouvelle mission est directement liée à celle qu'ils viennent tout juste d'apparement de faire rater.
Les voila donc partis pour une opération de grande importance (mais qu'on confie à une l'une des équipes les moins bien considérées des SimOps parceque....?) dont ils ne savent que très peu et qui finalement n'est pas du tout ce qui semblait. En chemin ils rencontrer un allié inattendu et faire des découvertes qui le sont tout autant, et comme leurs adversaires ne sont pas des quiches ils ont appliqués la maxime "garde tes amis près de toi et tes ennemis plus près encore" ils ont donc quelques coups d'avance sur eux.

C'est la que le bas blesse, le roman reste solide, j'insiste, et plaisant à lire mais il reprend la formule des romans précédents en ajoutant quelques nouveaux éléments histoire qu'on ne se retrouve pas avec exactement le même bouquin.
Comme le dit Jenkins: " New team. New threat. Same shit" : Nouvelle équipe, nouvelle menace, même bordel.

Si le livre reste bien rythmé, rien à voir avec le tome 2 de Lazare en guerre, on a clairement affaire à un tome d'introduction, rien à voir avec le tome 1 de Lazare en guerre qui pouvait presque se lire comme un roman indépendant et qui était impeccablement rythmé.
L'intrigue générale n'est donc qu'effleurée et elle met 'ailleurs du temp à être dévoilée au lecteur, la fin nous donc laisse avec beaucoup plus de questions que de réponses.
J'ajoute aussi que j'ai trouvé la dernière partie moins spectaculaire que ce à quoi j'avais été habitué. Et malgré toute la bonne volonté de l'auteur, j'ai eu du mal a voir la menace qu'affrontent les Chacals comme plus importante que celle vaincue par la Légion.
En même temps c'est compliqué de faire mieux quand la dernière fois il s'agissait d'empêcher la galaxie de se faire raser hein.

Le récit assume complément ses inspirations: la saga cinématographique Aliens et la saga jeux-vidéoludique Halo et le résultat obtenu reste plutôt cool, malgré tout.

La fin, et notamment l'épilogue relancent cependant l'intérêt pour la suite.

En bref malgré plusieurs problèmes qui nuisent au récit, Paria reste un livre de SF militaire solide et divertissant à défaut d'être extraordinaire.
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La guerre avec les Krells est achevée. le programme n'attire plus l'oeil bienveillant des politiques qui vont chercher dès lors à faire des économies. Toutefois, le menaces n'ont pas totalement disparues, et se font plus diffuses, moins frontales. Les soldats sur le terrain sont bien conscients du danger qui plane, à l'affût de toute baisse de la garde. Pour les professionnels de la parlote, ces avertissements des forces armées ne sont qu'un combat d'arrière-garde destiné à monopoliser des fonds, à légitimer une existence et une utilité passée. Bien entendu, toute similitude avec la réalité est assumée.

En effet, une organisation terroriste nommée La Spirale mène une guerre au pourtour du Maelström. Les affrontements sont âpres, et l'homme qui dirige ce mouvement semble bien informé des stratégies de ses adversaires, allant jusqu'à faire de nombreux pied-de-nez à la barbe des différentes forces d'élite…

Lors d'une opération d'envergure, l'escouade de Jenkins se voit confier, en marge du plan de bataille majeur, une petite mission de reconnaissance, histoire de mettre le pied à l'étrier de son unité (et accessoirement d'évaluer ses compétences en tant que leader).

Forcément, tout part en c*****!

Et devinez qui fait figure d'âne bâté ? de tête de turc ?

En guise de punition, Jenkins et ses troupes sont expédiées au fin fond de la zone neutre, avec pour mission l'escorte d'une petit bâtiment de guerre. C'est là, que nos protagonistes font la connaissance de Paria. Un Krell. Un krell qui communique avec les humains! Car voyez-vous, les actions de la Spirale ne sont que la face émergée d'un iceberg bien lugubre….

Le roman de Jamie Sawyer met les femmes à l'honneur. L'escouade Jenkins est composée de 6 membres, elle-même inclue comporte 3 femmes : Jenkins, Zoé Zero et Lopez (oui, la fille) et 3 hommes : Zeng (un ancien du Directoire), Riggs et Novak. En outre, le Pacha du vaisseau est également une femme, d'une trempe hors du commun, et fera penser à une version amazone de Calimity Jane.

Dans l'ensemble, les Chacals sont bien plus diversifiés que dans la trilogie de Lazare en Guerre. Les interactions entre les membres de l'équipe sont également plus nombreuses en dehors des combats, leur donnant une vraie profondeur. Ils proposent des personnalités plus creusées, notamment avec un Riggs tout en nuance avec des franches zones de vulnérabilité. Feng qui fut un des clones du Directoire ouvre une petite thématique sur la bio-éthique. En revanche, Novak s'avère plus stéréotypé avec son rôle de bute russe au bon coeur.

Zoé Zéro est un personnage tout en faille avec des traumatismes long comme la nuit polaire. Lopez doit s'écarter de l'ombre (menaçante) de son paternel et évolue de la fille gâtée qui veut tenir tête à son géniteur vers un soldat à part entière.

Enfin Jenkins. Son personnage permet à l'auteur d'évoluer sur d'autres thématiques que le féminisme (version combat). Non seulement, elle doit faire ses preuves en tant qu'officier nouvellement promu, mais elle a à se mesurer à l'ombre d'un titan des opérations simulantes, un homme qu'elle admire, un mentor. Il n'y a pas de juge extérieur (et encore…) dévolu à ce rôle d'arbitre, si ce n'est sa conscience.

L'autre thème nous est plus familier, avec la prise de responsabilité; l'évolution de la carrière professionnelle. Comment endosser un rôle de leader, comment se comporter ? quel type de chef être ? Et dans ce registre les juges sont bien plus nombreux et sans doute plus critiques. Et quand il s'agit d'une femme, certains supérieurs montrent toute leur humanité défaillante, jugeant à travers un prisme tronqué….

C'est l'entame du roman qui a été laborieuse. Avec la trilogie précédente en mémoire, j'attendais un récit qui jouait également sur l'ambiance horrifique ( à la Alien). Ce n'est pas le cas, car nous nous trouvons avec des affrontements plus classiques initialement. Des humains se battent les uns contre les autres, pour ce qui apparaît comme un différent politique et sociétal. Un peu comme l'Alliance avec le Directoire antérieurement. L'adrénaline liée aux Krells s'est un peu évanouie, et il faut attendre que les aliens pointent le bout de leur nez pour que la mayonnaise prenne une autre tournure, à la fois plus acérée, plus dynamique et plus ambivalente. Mais une fois la bifurcation prise, Jamie Sawyer envoie du bois!

L'alien Paria est, quant à lui, une addition excellente au casting. Il m'a captivée dès son apparition et s'avère mon personnage favori du lot.

Pour les amateurs d'action, vous serez loin d'être déçus avec des combats à tous les échelons et de toutes natures: batailles spatiales, reconnaissances, corps à corps, embuscades, prises d'assaut, affrontements frontaux,… Mais aussi, à la carabine, aux couteaux, à la baffe, à la grenade, au fusil plasma, au pistolet, aux canons XXXl, à la batterie électrique, ect… le rythme est enlevé, même si j'ai eu du mal avec l'entrée en matière (un retard à l'allumage lié à mes attentes initiales en terme d'ambiance), le roman se lit d'une traite.

critique PLUSSSS complète sur mon blog
Lien : https://albdoblog.com/2019/0..
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On retourne en plein dans l'action avec ce nouveau début de trilogie après Lazare en guerre. Pour l'instant j'accroche un peu moins au personnage principal mais ça reste très sympa à lire tout de même.


Kiera Jenkins commande maintenant sa propre unité les Jackals. Celle ci n'est quasiment composé que de bleus ayant tous des passés peu recommandable. Mais elle est bien motivée pour transformer cette bande de tache en vrai soldats malgré tout.
Après une mission complétement ratée ou elle a échoué à faire un mouvement décisif et à sauver des otages, son équipe et elle se retrouvent volontaires forcés dans une étrange mission secrète bien mal adaptée à leurs capacités ...

Niveau contexte la guerre contre les Krells et le directoire est enfin terminée, mais d'autres ennemis se profilent, ainsi qu'une affaire concernant d'étranges disparitions d'étoiles dans la zone la plus peuplée du Maelstrom.

Jenkins a encore du mal avec le commandement. Elle a des idées très arrêté sur ses propres hommes et ne leur fait absolument pas confiance. En gros elle se comporte plus comme une babysitteur que comme une vrai chef du moins au début. Elle fait pourtant de son mieux, et les élèves qu'on lui a filé ne l'aident pas vraiment.

Novak est un russe. C'est un criminel, une grosse brute, très grand et effrayant, qui est entré dans le programme simulant pour réduire sa peine de prison. Bien plus complexe qu'il n'y parait au premier abord c'est un personnage que j'ai beaucoup aimé. Évidemment personne ne lui fait confiance et encore moins Jenkins.

Lopez est la fille d'un sénateur qui milite contre les Sim Ops, et on comprend bien qu'elle a choisi cette voie la pour le mettre en colère. C'est un peu le point faible du groupe, il va falloir tout faire pour la faire rentrer intacte sinon le programme entier pourrait être enterré en moins de temps qu'il faut pour le dire. En plus elle n'est la que pour faire son service militaire obligatoire sur sa planète, donc elle n'est pas la plus motivée du groupe.

Feng est un clone du directoire. Ceux ci, grandit de façon rapide et manipulés mentalement étaient les plus redoutables ennemis de l'alliance avant que la paix relative entre les humains arrive. Feng a été retiré à sa crèche avant que les dommages ne soient fait mais il est sans cesse remis en question. Jenkins n'imagine même pas le laisser seul un seul instant ou lui donner la moindre responsabilité tellement elle s'en méfie. C'est bête parce qu'il semble être le membre le plus motivé et sincère de cette troupe de bras cassés.

Et finalement le dernier membre est Riggs, un ancien marine. En fait c'est le seul qui ai un peu d'expérience et en qui Jenkins se fie un minimum. Elle en a fait son second. Il semble un peu le soldat parfait, calme et confiant, sans problème.

A eux se rajoute Zero, leur opératrice de bord. Ancienne victime des Krells dont elle a une peur panique, elle va faire de son mieux pour guider son équipe le plus sereinement possible. C'est un peu la victime que le groupe va sans cesse devoir protéger car elle ne maintient leurs propres corps en vie pendant qu'ils se battent.
Au final si j'ai bien apprécié cette lecture, j'ai moins apprécié Jenkins parce que j'avais du mal avec sa conception de la confiance. Au bout de combien d'insultes et de preuve qu'on ne fait pas confiance à quelqu'un cette personne va finir par vous le faire payer? Elle est bien trop ouverte dans ses idées. Si j'étais Feng ça aurait fait longtemps que j'aurais abandonné l'idée d'essayer de prouver que j'étais digne de confiance. Mais heureusement pour elle il est plus motivé que moi.

D'une équipe complétement désordonnée, Jenkins va devoir en faire de vrai Sim Ops, capable de supporter les morts quelque soit la pression mise sur eux. Et elle va devoir surtout se remettre elle même en question pour y arriver.

Leur principal ennemi dans ce cycle se révèle être la spirale noire. Un groupe terroriste dont on ne comprend pas encore vraiment le but. Ceux ci attaquent des stations habitée un peu au hasard et sont donc imprévisibles.
Un nouveau changement important dans le monde est le fait que les Krells ne sont plus vraiment les ennemis. Ces nouveaux pseudos alliés ne sont vraiment pas facile à comprendre mais on a de l'espoir pour la suite.

L'intrigue est pleine de tours et de détours et on ne sait vraiment pas à l'avance ou elle va nous mener. En plus le livre se termine sur un gros cliffhanger qui me donne presque envie de continuer la série en VO plutôt que d'attendre la VF !


16/20
Lien : https://delivreenlivres.blog..
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Salut les Babelionautes
j'avais envie d'un bon livre de Science fiction et j'ai donc ouvert ce premier tome d'une nouvelle trilogie de Jamie Sawyer.
J'ai découvert cet Auteur en 2017 avec le premier tome de "Lazare en guerre" et j'avais adoré.
Mais je suis plus dubitatif avec celle ci, quelques années ont passées et la Légion Lazare a été dissoute et la lieutenante Keira Jenkins des SimOps hérite d'une équipe hétéroclite de bleubites au profil inquiétant.
Son défie sera dans faire un groupe soudé et apte a survivre dans de nouveaux affrontements.
Mais l'adversaire n'est plus les Krells, une organisation clandestine se donnant le nom de "Spirale Noire", complote pour rouvrir le conflit avec cette espèce Extraterrestre.
Ils vont affronter des situations périlleuses dont ils auront du mal a se sortir.
J'ai bien aimé les nouveaux personnages, beaucoup moins lisse que ceux de la Légion Lazare.
Ce premier tome se termine avec leur arrivés dans un système stellaire du Directoire qui n'a pas accepté la défaite et qui les capturent.
Je vais continuer avec le tome deux et le trois en laissant de coté d'autres livres commencés.
C'est de la bonne SF, même si ce n'est pas à la hauteur de la Saga Honor Harrington, et merci a Florence Bury qui a assurée la traduction de cette trilogie.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
A ma connaissance, Heinrich n'a jamais réellement servi sous le feu, et il a obtenu son poste par un mélange de marchandage politique et de lèche. Le commandement a cette sale manie : confier les boulots les plus importants aux gens les moins expérimentés. L'uniforme de Heinrich est saturé de médailles récompensant l'employé du mois et le lus chiant des PPEA - Putain de planqué de l'échelon arrière.
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« Les terroristes ont subi des pertes eux aussi dans cette bataille, reprit Carmine. J’ai compté une dizaine de bâtiments sacrifiés. Huit ont joué les béliers contre la coque de cette foutue arche !
— Peut-être que ça ralentira la Spirale », suggéra Lopez.
Feng croisa les bras, les yeux rivés sur l’afficheur. « Nous ne savons toujours pas de quoi elle est réellement capable, murmura-t-il. C’est la grande inconnue.
— À mon avis, les terroristes ont un grand dessein, dis-je en me remémorant les derniers mots de Cooper à bord de l’arche. Et, bien sûr, Cooper est toujours dans la nature. »
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Je soupirai longuement. « Le sénateur t’a proposé un moyen de quitter la section ?
— Exactement. Il ne m’a pas contactée lui-même, mais de toute façon il ne le fait jamais. Il a des gens qui s’occupent de ça. » Elle eut un rire amer. « Son bureau m’a laissé des messages. Beaucoup de messages. On m’a promis, si ça m’intéressait, de m’obtenir un poste de PPEA dans les mondes centraux. »
PPEA, pour putain de planqué de l’échelon arrière. C’était un aspect de Lopez que je ne connaissais pas, que je n’avais pas perçu jusque-là.
« Tu as été tentée d’accepter sa proposition ?
— Non. Mais ça a l’air de vous étonner.
— Sans vouloir te vexer, Lopez, tu n’as pas caché le fait que tu n’avais pas envie d’appartenir à cette équipe…
— Je n’ai même pas répondu aux messages. »
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« Restez en position. »
Ma combi suit un obus à ma gauche, lancé en un arc de cercle paresseux. Une seconde après l’avertissement, il heurte la surface de l’astéroïde. L’impact donne naissance à une colonne de poussière et de shrapnel.
« Flanc droit, au pas de course. Servez-vous des PEV. »
Je me relève et actionne brièvement mon propulseur extravéhiculaire. Pour quelques instants, je vole à la surface de l’astéroïde, invisible grâce à mon champ de camouflage. J’atterris, roule sur le côté et m’aplatis au sol. Les Chacals m’imitent et parviennent à prendre de vitesse un autre obus de mortier – c’était moins une.
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« Le compensateur d’inertie est stable, commandante, dit Yukio. Nous approchons du périmètre de sécurité théorique.
— Très bien, très bien », marmonna Carmine. Elle était désormais seule maîtresse après Dieu de… pas grand-chose : un vaisseau qui ne tenait plus que par trois bouts de ficelles et un équipage qui comptait glorieusement quatre individus, elle-même incluse.
« Le périmètre de sécurité ? répéta Lopez.
— Je suis à peu près certaine que l’arche est sur le point de sauter, répondit Carmine en montrant l’holo. Ces salopards de la Spirale ont bien fait leur boulot. Regardez par vous-mêmes. »
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