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EAN : 9782266208567
128 pages
Pocket (14/06/2013)
3.87/5   396 notes
Résumé :
Au fond d'un vieux garage hongkongais, elle est là. Elle l'attend.
La machine.
Il suffit de taper. Et tout s'écrira, dans la réalité.
Très vite, l'écrivain William Sagnier comprend qu'il tient là l'instrument de sa vengeance. La femme qui l'a trompé. L'homme qui lui a volé son livre. Tous ceux qui l'ont humilié, utilisé, détruit, seront punis à leur tour.
La vie, la mort, la toute-puissance au bout des doigts, là où se mélangent l'encre... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (122) Voir plus Ajouter une critique
3,87

sur 396 notes
William Sagnier déambule dans les rues de la basse ville de Hong Kong quand il dégotte dans un garage une machine à écrire aux pouvoirs extraordinaires.

Après un court moment de battement, William sait qu'il tient là le moyen de se venger de tous ceux qui lui ont nui, en particulier son ancienne maîtresse, une éditrice, et son amant qui se sont honteusement enrichis grâce au livre qui lui ont volé, et qui, quelques heures plus tôt, alors qu'il était venu les punir, l'ont humilié et jeté à la rue comme un malpropre.

Une nouvelle fantastique écrite à quatre mains qui, bien que classique, ne manque pas de piquant. À la manière de Stephen King, mêlant avec brio réalité et surnaturel, Laurent Scalese et Franck Thilliez nous en font voir de toutes les couleurs : dégoût, peur, on passe par des sentiments forts, intrigué et bluffé jusqu'à la fin... pour le moins étonnante.

" S'il suffisait d'une phrase pour changer votre vie, laquelle écririez-vous ? "
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Cette ville l'écrasait, l'étouffait. Une sorte de fourmilière. Toujours en mouvement. Il détestait Hong-Kong. Mais William Sagnier était là pour une bonne raison: se venger de son éditrice, Cassandra, et de son mec. Cette dernière, sans scrupule, l'a charmé et l'a attiré dans ses filets avec pour seul but de lui voler son manuscrit. le livre s'est très bien vendu, en France et dans le monde. Son auteur: Jack Malcombe, l'amant de Cassandra. C'est à lui que devrait revenir les mérites, la gloire et l'argent. Sur les hauteurs de la ville, dans cette maison cossue où habitent les amants, il s'est fait renvoyer comme un malpropre. Mais, dans ce quartier de Stanley Village, dans la rue des antiquaires, il remarque une machine à écrire qu'il obtiendra pour 50 dollars. Il ne le sait pas encore mais cette machine a un don: elle transforme les mots écrits en réalité...

Cette nouvelle écrite à quatre mains se dévore littéralement. Les quelques premières pages attisent notre curiosité. Que ferions-nous si nous étions en possession d'une telle machine? William, lui, honteusement rejeté et humilié par cette éditrice manipulatrice, sait à quoi elle va lui servir. Il va pouvoir enfin se venger du mal qu'on lui a fait. Sans réfléchir aux conséquences... Une nouvelle doit, dans la mesure du possible, saisir le lecteur dès les premières pages. C'est le cas ici. L'on ne s'ennuie pas tant l'intrigue est efficace et rondement menée. Mêlant habilement fantastique et thriller, cette nouvelle cruelle à souhait a du mordant. Jouissif et efficace...

Ecrire avec L'encre et le sang...
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C'est court mais c'est bon.

William Sagnier est au fond du seau.
Tout d'abord, sa femme, éditrice, le quitte sèchement puis, goutte d'eau qui fait déborder le nase, s'approprie son livre pour en refiler la paternité à son amant.
Il veut bien être gentil le William mais faudrait pas pousser le goujon trop loin non plus.
Alors qu'il erre comme un âne en peine, il aperçoit au fond d'un vieux garage hongkongais une antique machine à écrire qui ne semble attendre que lui.
Imaginez dès lors son émoi en réalisant que tout ce qu'il écrit sur sa nouvelle meilleure amie possède la faculté de se matérialiser dans l'instant T.
Bizarrement, les guerres, la famine, les migrants, le gars, sur le moment, il s'en fout complètement.
Non, lui, ce qu'il désire plus que tout, c'est se venger et croyez-moi, il va s'y employer.

Effectivement, ce qui saute aux yeux, c'est ce rapprochement qui s'impose d'emblée avec les nouvelles du King. L'écrivain, pas le crooner constipé chronique.
L'évocation de Bachman et du Maine confirment rapidement cette filiation.
Il y a également un peu De Balzac et de sa peau de chagrin revisitée.
Le texte, court et incisif, accroche d'emblée.
Si la trame n'est pas d'une folle originalité, le twist final rattrape largement ce sentiment de déjà vu/lu.
Ces deux membres de la Ligue de l'Imaginaire que sont Thilliez et Scalese semblent avoir pris pas mal de plaisir à écrire cet opuscule à quatre mains, pourquoi ne pas retenter le coup sur un roman bien plus conséquent.
Je serais très curieux d'en voir le résultat.
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Commercialement "Poket" aurait très bien pu nous offrir cette petite nouvelle de 120 pages gratos du style : 2 pokets achetés = 1 nouvelle en cadeau.

Avec tous les romans de francky que je lis et que j'achète, ma réflexion me parait légitime, m'enfin 2.95 euros : ce n'est pas la fin du monde non plus.

Deux auteurs connus, l'un beaucoup moins que l'autre : « Thilliez » le psychopathe n'a plus rien à prouver, son style est charmant, toujours un truc drôle à écrire. Pour ce qui est de « Scalese » je ne connaissais pas, enfin de nom seulement, par curiosité je lirais un de ses romans à l'occasion…

Cette nouvelle transpire le « Stephen King » à plein nez (dans ses bons jours), une sorte d'hommage littéraire très court qui vous met dans l'ambiance…l'histoire ne casse pas la baraque même si elle reste sympathique à lire, le talent et le style des deux auteurs compensent l'originalité.

A plus les copains
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Les maîtres du polar ont bien saisi le potentiel narratif des nouvelles. Et à quatre mains c'est encore mieux ! Les compères de la Ligue de l'imaginaire unissent leur force pour signer une petite nouvelle où thriller et fantastique se mélangent agréablement.

Dans leur atelier de couture Franck Thilliez et Laurent Scalese cousent le réel et la fiction nous amenant dans une sorte de voyage en pays souterrain.

Au centre de l'intrigue une machine à écrire qui a le pouvoir d'insuffler la vie aux mots, un engin magique capable d'ouvrir les portes du monde. Contrôler les gens et les événements ayant ainsi un pouvoir sans limites… Tentant non ?

Mais tout ne va pas être aussi simple ! A la fin qui tire vraiment les ficelles ?

Laurent Scalese et Franck Thilliez font un petit clin d'oeil/hommage assez explicite à Stephen King, évoquant son pseudo et son état natal, le Maine. Il y a aussi de Frankenstein de Mary Sheller où la créature se tourne contre le créateur.

Bien ficelée, l'intrigue est bien construite.
La morale c'est qu'il y a toujours un prix à payer pour nos actions. Si nous choisissons de faire le bien ou le mal, le destin lui, se charge d'appliquer la récompense ou la sentence.


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Citations et extraits (36) Voir plus Ajouter une citation
[Dédicace...] Jack s'installa derrière une table, le visage à moitié caché par les piles de "Bloody Sea". La foule s'amassait. Jeune, compacte, féminine. Un harem de lectrices émerveillées, serrant leur exemplaire contre leur poitrine. L'intérêt que les femmes portaient aux frissons et à l'horreur avait toujours étonné Jack : pire c'était, plus elles aimaient.
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Un prolongement de la société et de ses inégalités. Les pauvres en bas et les riches en haut. Pour les pauvres, la chaleur, le vacarme, la pollution, la promiscuité. Pour les riches, l'air frais, le calme, les pentes verdoyantes, les vallées boisées, l'impression de toucher le ciel et les dieux.
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Cassandra avait su se rendre indispensable et tirer partie de sa faiblesse. Elle l'avait déplacé à sa guise sur l'échiquier de ses ambitions, comme un vulgaire pion. Elle l'avait enfermé dans une prison dorée. Envoûté, il n'avait même pas cherché à savoir où elle gardait la clé.
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Outre son cruel manque d'imagination et son désintérêt pour la lecture, il ne maîtrisait pas du tout les techniques d'écriture. Un béotien qui maniait la syntaxe, la grammaire et l'orthographe avec autant de finesse qu'un maçon une truelle.
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Combien de fois avait-elle souhaité leur mort après avoir été punie pour une mauvaise note ? Combien de fois avait-elle fermé les yeux et espéré que maman chute dans l'escalier ? Comme tous les gosses de son âge, elle les aimait et les haïssait à la fois.
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