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4,25

sur 589 notes
Un classique de la sf militaire.


Premier tome devenu culte de la trilogie du vieil homme et la guerre, désormais en 5 tomes avec les brigades fantômes, la dernière colonie, zoé et désormais humanité divisée.


John Perry a désormais 75 ans. Sa femme est morte, il est vieux et fatigué. La solution ? S'engager dans l'armée bien sûr. Mais pas n'importe laquelle, celle de l'union coloniale, celle qui vous promet un rajeunissement. Technologie inaccessible sur la Terre. Mais ce qu'elle ne vous dit pas non plus, c'est que pour un engagement de 2 ans prolongeable à 10, vous avez huit chances sur dix d'y passer, que vous allez combattre d'innombrables espèces extra terrestres, dont beaucoup sont plus avancées technologiquement, dont certaines accommodent facilement l'homme avec de la sauce gribiche. Mais avec un corps tout neuf (et tout vert), vous allez bien y arriver non ?


Finaliste du prix Hugo et prix Campbell du meilleur nouvel auteur, il y a pire comme carte de visite. (d'autant que l'auteur a obtenu par la suite le hugo et le locus pour un autre de ses livres : Redshirts).
De nombreux livres de sf militaire ont été comparés aux deux grands monuments que sont Etoiles garde à vous et la guerre éternelle, pas toujours à raison, d'ailleurs, mais pour cette oeuvre en particulier, la comparaison reste pertinente.
Certes cette thématique n'est pas celle de prédilection de l'auteur, qui lui préfère la sf humoristique. On retrouve d'ailleurs dans ce roman beaucoup de traits d'esprits, d'autodérision qui amène beaucoup de fraîcheur et de fluidité à la lecture, mais cette incursion (on parle même d’œuvre de commande) a été menée de main de maître.
Le côté action militaire est particulièrement bien rendu, le background est très original et ne demande qu'à être développé plus en profondeur, (ça tombe bien, vous avez quatre autres tomes pour vous satisfaire) et c'est drôle (toute proportion gardée bien sûr vu que l'objet principal reste la sf militaire).
Enfin, le traitement est loin d'être primaire (moi voit, moi tue) et un peu de réflexion habilement distillée font ce roman un désormais incontournable classique de la sf militaire.
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Je découvre enfin John Scalzi que j'avais repéré grâce a mes veilles sur Babélio, mon tour est venu d'en dire du bien car j'ai apprécié ma lecture.
Pour commencer nous avons un scénario original qu'il faudra pourtant éviter de dévoiler avec trop de précision histoire de maximiser le plaisir de la découverte de ce très intéressant univers.
Pour faire simple, notre personnage principal âgé de 75 ans, va, pour bénéficier d'une "régénération" qui lui rendra sa jeunesse s'engager dans les "FDC", les forces de défense coloniales, il devra pour cela quitter la terre et ses attaches...
Le récit est scindé en trois parties qui permettent de poser le contexte avec beaucoup de précision et d'efficacité.
La première partie va nous dévoiler le contexte sur terre dans un lointain futur et assez rapidement le contexte à l'échelle de l'univers qui est beaucoup plus animé et habité qu'on l'imagine.
J'ai aimé cette patiente mise en condition et l'habileté du scénario qui nous amène tout doucement dans le vif du sujet.
La deuxième partie bascule dans la SF militaire pure et dure, après la cure de jouvence vient la justification de celle-ci, l'entrainement à la guerre proprement dite, puis l'incorporation et les premiers combats. Ce qui est intéressant c'est de voir exprimée la maturité de "vieux" de 75 ans dans des corps à la biologie modifiée, des corps jeunes pleins de vigueur et capable de performances qui seraient incroyables sur terre.
Je salue en passant l'imagination de l'auteur pour la description des nombreux aliens qui seront présentés à ces soldats d'élite au cours du récit.
Je serais discret sur la troisième partie car elle propose un rebondissement intéressant qui est le prélude au prochain tome.
Le style est plutôt agréable, les dialogues sont de belle facture et non dépourvus d'humour.
A l'arrivée c'est une bonne lecture, de la bonne SF et un nouvel auteur sur qui compter, en un mot, une bonne pioche !
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Le vieil homme et la guerre est un titre excellent , surtout en vo , car il pose une contradiction , un léger paradoxe .
Du type de celle qui fait sourire , dans le quatrième de couverture : à 75 ans sous les drapeaux ...

Effectivement , c'est un bon roman de science-fiction militaire , on peut être tenté de le comparer à La Guerre Eternelle ou à Starshiptroopers ( Etoiles Garde à vous ) , et c'est assez justifié car ce texte apporte clairement des satisfactions du type de de celles que peuvent apporter ces excellents textes très exigeants , prestigieux et indémodables .

Le contexte général dans lequel s'enracine ce roman est crédible et fonctionnel alors que la caractérisation est bonne .
La seule ombre au tableau étant peut-être l'humour qui sous-tend les fondements cet univers , qui d'ailleurs , dans les tomes suivant sombrera progressivement et partiellement , en vrille , pour s'abimer ponctuellement dans un ridicule aussi ponctuel que occasionnel ...
Je ne parle de l'humour popote qui façonne en partie certains dialogues de ce roman soigné qui est désopilant ...
Des dialogues qui sont d'ailleurs systématiquement soignés et de qualités d'une façon générale .

Pour faire simple je diviserais ce roman en deux parties ... :
-La première ou un jeune vieillard plutôt fleur bleue , s'engage dans les Marines après le décès de son épouse , pour défendre la terre et garantir son expansion coloniale problématique .
John sera doté d'un nouveau corps aux nombreuses potentialités , donc un coup de jeune ...
-La deuxième partie , entrainement militaire et campagnes militaires et autres peccadilles galactiques ...

C'est une lecture très gratifiante pour l'amateur du genre : espace opéra militaire ( de même que le second tome de ce cycle d'ailleurs ) .
Personnages crédibles , bien structurés fonctionnels qui irriguent l'univers et l'intrigue et qui façonnent l'univers , autant qu'ils sont façonnés par ce même univers et par ses problématiques .
Bref : le B A BA d'un bon roman ...

Le pitch mobilise des affects variés qui jaillissent constamment , de façons aussi à-propos que intéressantes et qui servent de façons pertinentes la trame narrative et ses variables thématiques .
Des affects en rapports avec la jeunesse retrouvée , les situations de crises , les combats , le deuil du passé et même aussi les avenirs potentiel .

Un cycle « open « , absolument pas militariste au mauvais sens du terme , car l'expansion coloniale de l'humanité n'est pas légitimée tous azimuts , et elle présente un peu les caractéristiques , des ébats de l'éléphant dans un magasin de porcelaine ....
Cette attitude expansionniste forcenée met d'ailleurs l'humanité en grand danger finalement , non sans raisons ...

Les extraterrestres ne sont peut-être pas extra dans ces textes , enfin c'est subjectif et relatif , et ce n'est que mon humble avis misérablement subjectif ...

Un bon roman , qui apporte beaucoup de plaisir à la lecture et à la relecture ..
Il est de surcroit doté d'une excellente suite , alors ? : que demande le peuple ?

Ps : un prix Campbell « toudemême « et Blablabla ...
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De la bonne vieille SF genre space opera. Des races extraterrestres, des mondes à coloniser, des héros qui tiennent la route : je ne peux que recommander la lecture de ce premier volume. Cela faisait un petit moment que je n'avais pas trouvé un truc pile dans ce genre qui me rappelle ma jeunesse, Arthur C. Clark, I. Asimov, Hamilton, D. Brin...
L'idée : plutôt que transformer les vieux en engrais dans un trip « Cradle to Cradle » (voir les penseurs modernes accrédités pour ça) on les « customize » et on les envoie dans les FdC : forces de colonisation...
C'est le début d'une nouvelle vie !
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Je dois être honnête. La science-fiction militaire (exclusivement dédiée à des guerres interstellaires, disons), ce n'est pas forcément ma tasse de thé. Je ne me précipite pas dessus...

Mais l'occasion faisant la "larrone", une opération Bragelonne m'a lâchement poussée à acheter ce bouquin, fort bien noté chez mes éclaireurs SF dans l'ensemble.
Bah ils ont tout gagné, ils ne sont pas fous, chez Bragelonne, vu que j'ai hâte de savoir la suite ! Ô bravo. Comme si ma PAL n'était pas déjà gargantuesque...

C'est bien écrit (juste la répétition d'apparatchik m'a tapé sur les nerfs, lol), bien traduit. Toute la genèse du combattant FDC (Force de Défense Coloniale) que va devenir John (75 ans, excusez du peu) est passionnante. Les personnages sont tous justes, psychologiquement, leurs réactions tout à fait plausibles, y compris à la fin du livre, dont je ne parlerai pas pour cause de spoil.

Les aventures de John sont bourrées de rebondissements, ses rencontres avec des aliens exotiques (oui c'est presque un pléonasme) très intéressantes. et sa très rapide ascension au sein de cette armée pas comme les autres est justifiée par de promptes réactions (bonnes, forcément) aux situations d'urgence auxquelles il est confronté.

Ce livre est tout sauf primaire, les réflexions sur la guerre, ses justifications, illustrées par des personnages divers qui interviennent avec leurs convictions et leurs personnalités, sont pertinentes, interrogent le lecteur, qui se retrouve tout aussi bousculé que John, peut-être même davantage que lui. Plus on avance et plus on en apprend sur les FDC, sur leurs soldats, leurs forces "spéciales" (très spéciales), et quand on ferme ce tome 1, on a juste envie de creuser davantage cet univers qui semble immense...

Une très très belle découverte SF "actuelle", je ne connaissais pas l'auteur. ça fait plaisir.
Livre quête de Shan_Ze lors du challenge SFFF 2018 du forum des Trolls de Babel.
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Tout amateur de SF a, à un moment donné, tenu un livre de John Scalzi dans ses mains en se disant «  je prend, je prend pas ? » Et arrive celui où on le prend et alors on se dit « pourquoi avoir attendu aussi longtemps ? »
Pourquoi, parce que à première vue, un space opéra militaire, ce n'est pas forcément le genre de SF qui me plaît le plus. Parce que le côté Full Métal Jacket dans l'espace a déjà été traité, et plutôt bien dans Étoiles garde à vous de Robert Heinlein.
Et bien, le vieil homme et la guerre mérite le détour tout de même. le grand atout du John Scalzi c'est son humour, son détachement par rapport aux enjeux militaires et stratégiques.
L'histoire semble classique, à première vue, mais se réapproprie de façon intelligente des thèmes classiques de la SF ou de la littérature.
Le rom an est divisée en trois parties. Dans la première, on découvre le héros, un vieil homme de 75 ans, qui vient de perdre sa femme et qui décide de s'engager dans les FDC (les Forces de Défenses Coloniales), autrement dit, l'armée de l'espace. On lui promet un rajeunissement de son corps contre un contrat de deux ans, suivi d'une retraite dorée sur une planète accueillante. On découvre lentement l'univers du roman, dans un futur plus ou moins lointain. Les personnages et le contexte se mettent en place au bon rythme afin que l'on comprenne tout.
Dans la deuxième partie, John Perry qui s'est vu doter d'un nouveau corps assisté par une conscience digitale entre en contact avec la vie militaire, ses entraînements, et les premières confrontations avec les espèces extra-terrestres contre lesquelles, l'humanité est en guerre. On est alors dans de la SF militaire, mais l'humour est toujours présent. Dans cette deuxième partie, ce qui est intéressant c'est la réflexion sur la guerre, la déshumanisation de ces soldats, le refus de l'Humanité du moindre compromis avec les autres races de l'univers. Mais John Perry a déjà vécu 75 ans et son expérience de la vie lui permet, à certains moments, d'avoir un regard inquiet sur ce qu'il est devenu, une machine à tuer. Ces questions éthiques sont traitées avec dérision par l'auteur ce qui ne fait que renforcer leur pertinence ! John Scalzi sait qu'il ne renouvelle pas le genre et qu'il n'est pas un philosophe.
La troisième partie va encore plus loin dans le questionnement de ce qu'est un être humain. Avec une référence évidente au Frankenstein de Mary Shelley. Des soldats fabriqués avec des morceaux de morts et une conscience artificiellement créée sont-ils encore des êtres humains ? Et les souvenirs des morts, que sont-ils devenus ? Et si John Perry tombait amoureux d'un tel être, l'amour est-il possible ? La modernisation du mythe de Frankenstein dans un décor de space opéra est plutôt réussi.
Le roman est assez court (370 pages en format poche), et se lit avec une facilité déconcertante, car jamais les thèmes sérieux ne ralentissent l'action, omniprésente, et n'empêche l'humour parfois corrosif de l'auteur. Ce roman peut se lire à plusieurs degrés de lecture, comme celui de Robert Heinlein, d'ailleurs. le propos est-il militariste ou anti-militariste ? Pour moi la seconde proposition est évidente et c'est pourquoi j'ai pris un vrai plaisir de lecture et que je vais me procurer la suite très rapidement.
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La traduction d'un titre peut parfois être lourde de sens : ici, le choix du Vieil homme et la guerre renvoie clairement à l'oeuvre d'Ernest Hemingway où nous suivons un vieux marin en lutte ; de même, dans ce roman de John Scalzi, nous suivons un vieux guerrier en lutte, et c'est peu de le dire.

« J'ai fait deux choses le jour de mes soixante-quinze ans : je suis allé sur la tombe de ma femme. Puis je me suis engagé. » Il faut dire que l'incipit de ce roman est accrocheur. Que peut bien espérer la population vieillissante de la Terre en s'engageant dans l'armée spatiale à ses soixante-quinze ans ? C'est ce à quoi répond le récit de John Perry dont nous découvrons la tragique histoire. Veuf et désillusionné, il est désormais paré pour affronter sa fin de vie en cédant aux sirènes de l'armée qui recrute les vieillards depuis des années, leur promettant une nouvelle vie sous les drapeaux en défendant la Terre de vilains extraterrestres.
Étonnamment, alors que le lecteur s'attend à découvrir rapidement ce qu'il advient de ces vieillards engagés, John Scalzi ménage le suspens sur leur devenir une fois leur contrat d'engagement signé. Cela est l'occasion de souligner l'humanité des protagonistes. Ainsi, le héros John rencontre Thomas, Susan, Harry, Jesse et Alan qui, comme lui, ont déjà vécu une vie longue, pas toujours belle, mais remplie d'expériences diverses qu'ils commencent à échanger. Leurs corps ne sont plus en bon état et se demandent bien à quoi ils vont bien pouvoir servir. Sans dévoiler le moyen pour atteindre ce stade, l'armée qui les recrute leur offre un tout nouveau corps pas inépuisable, mais avec des capacités tout de même largement surhumaines qu'il va leur falloir apprendre à gérer et à utiliser au mieux. Désormais, ils sont des soldats surentraînés, avec une sagesse de vieillard et un corps de super-héros, autant dire que les envoyés sur le front peut faire des étincelles. Oui, mais voilà, contre qui sont-ils envoyés ? L'auteur le dévoile volontairement tardivement et dans ce récit, cela reste même très flou : des extraterrestres puissants confrontent les humains venus de la Terre qui ne semblent pas être tout blancs non plus. En gros, il y a de vilaines bestioles en face, avec des rites guerriers pas toujours très compréhensibles, donc l'armée spatiale humaine met le paquet pour s'imposer. La psychologie n'est pas le fort de cette organisation, au contraire du héros qui se pose constamment des questions et multiplie les cas de conscience malgré sa remarquable propension à se glisser dans la peau d'un leader militaire.
Finalement, le temps passe très vite dans la nouvelle vie de John et revoir les quelques amis qu'il a pu se faire ici ou là devient très hypothétique. C'est une belle histoire dans l'ensemble, même si bon nombre de chapitres ne mettent pas en valeur l'anatomie humaine tant on saute parfois de charnier en carnage. Chaque nouvelle mission permet au héros de briller mais annonce aussi son lot de tragédies. À l'occasion de l'une d'elles, il se surprend à vouloir fouiller un peu les dessous de certains régiments spéciaux de l'armée. Clairement, en apprendre de trop s'avère pour lui tout aussi dangereux que de ne pas savoir, mais pour le vieillard qu'il est toujours, cela devient indispensable de répondre à des questions longtemps tues.

Le Vieil homme et la guerre propose une aventure rondement menée avec son lot de tragédies humaines, de péripéties rythmées et d'idées convaincantes. La fin se veut un peu ouverte, car des suites ont été produites ensuite, mais on peut tout à fait s'arrêter là avec le sentiment d'avoir découvert une belle histoire de science-fiction militaire.

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Tout d’abord, j’ai passé un très bon moment de lecture.
C’est de la bonne SF militaire, de l’action, des inventions, autant avec les peuples extraterrestres rencontrés qu’avec l’aspect scientifique, technologique, il y a aussi beaucoup d’humour et surtout, une certaine ironie pétillante sur l’aspect militaire.
J’avoue avoir été perturbé par le changement qui s’opère entre la première partie et les suivantes.
La première partie raconte comment et pourquoi des vieillards de plus de 75 ans s’engagent dans une armée coloniale interstellaire. elle est totalement hilarante, les réparties font mouche, les personnages sont truculents, les situations cocasses, et les sujets abordé sont vastes et bien vu, ça va des tests d’embauche, des problèmes de prostate aux considérations sur le sens de la vie, sur la vieillesse, les relations avec les autres… Digne des Monty Pythons, ou des Vieux Fourneaux..
J’avoue avoir été un peu décontenancé par la suite, l’humour se met brusquement en retrait, plus cynique, plus discret, non moins pertinent cependant. Le ton change, mais surtout la direction et le sujet du livre changent radicalement. L’histoire fait plutôt référence à “Étoiles garde à vous !” de Robert Heinlein ou “La Guerre Éternelle” de Joe Haldeman. C’est franchement une réussite dans le genre. Le choix de personnages militaires ayant un long passé derrière eux, explore une vision militaire différente et nouvelle sur le sujet et permet de prendre à contre pied l’aspect belliqueux et colonial de l’histoire : “La plupart d'entre vous ont élevé une famille, ils ont des enfants, des petits-enfants et comprennent la valeur d'un engagement qui dépasse son propre objectif égoïste.“ John Scalzi fait preuve d’imagination débridée, pour créer les ennemis extraterrestres, aussi bien au niveau physique que spirituel. C’est rythmé, plein d’action, de mouvement, de surprises.
J’ai eu l’impression de lire deux livres différents, mais deux bons livres tout de même. Et si j’ai préféré la première partie, j’ai pris beaucoup de plaisir aussi à lire la suite.
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Un opus digne d'intéret dans la catégorie SF millitaire .
Cette histoire peut surprendre de prime abord , au final elle est cohérente .
Certes les ficelles sont un peu grosses .
Les personnages sont singuliers , bien croqués .
Le rythme ne faiblit pas , on est en présence d'un trés bon opus de genre .
C'est peut étre là que le bat blesse.
Ce livre ne dépasse pas ces ambitions et ne cherche pas à s'élever , ce qui est un peu dommage au vu du potentiel.
Au final un trés bon opus de genre , qui fera le plaisir des amateurs , mais qui aura du mal à depasser le cercle.
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Au crépuscule de leurs vies, certains humains décident de s'engager dans l'armée. Paraît-il qu'on y regagne une certaine jeunesse, grâce aux avancées technologiques atteintes par les colons en dehors de la Terre...

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Je ne suis pas connaisseur de SF militaire, et je n'ai toujours pas compris la définition de Space Opéra. Qu'à cela ne tienne, heureux les simples d'esprit (car on les manipule aisément…), j'ai suivi bien volontiers la quête proposée par Shan_Ze dans le challenge SFFF (voir la liste sur Babelio).
Je dois dire que je ne le regrette pas, mais pour être honnête, je dois également préciser que j'ai été déçu. Car l'intérêt, la qualité, les promesses de la première partie du roman sont rompus par la suite avec une cassure bien nette et, à mon goût, bien dommage.
Je m'explique :
Le premier tier du récit met en place un climat rempli de mystère, de on-dit, de croyances, de points d'interrogation. Dans cet univers, les humains de la Terre n'ont droit à aucune information sur ce qui se passe à l'extérieur dans la guerre coloniale qui oppose les FDC humaines et les autres races aliens. Seules valent les suppositions, les légendes, les racontars, ce qui n'empêche pas les hommes et les femmes de plus de 75 ans de s'engager dans l'armée avec l'espoir d'y rajeunir, sans trop savoir comment…
Et bien tout ce côté mystérieux, presque complotiste et hautement prenant pour le lecteur qui voyait déjà Perry, le héros, victime de cruelles désillusions ou témoin de machinations mûries par des esprits supérieurs, et bien tout ceci part aux oubliettes, s'efface tout simplement dans une seconde partie nous laissant face à des combats hautement descriptifs et parfois incompréhensibles, emplis de Pan-Pan, Boum-Boum et bruits de morceaux extraterrestre volant aux quatre vents... et même si quelques réflexions humanistes et philosophiques viennent donner un peu de profondeur à cette deuxième partie, il faut bien dire que sa conclusion arrive avec soulagement. Enfin, le récit se clôt sur une note plus intéressante (mais désormais éloignée de l'ampleur attendue au départ et lorgnant sur les états d'âme et sentiments d'un héros étonnamment habitué aux coups de chance et Deus ex macchina) grâce aux brigades fantômes et aux mystérieux Consu qui donnent un grand intérêt à cett partie conclusive. Rien que pour en apprendre plus et voir ce que Scalzi nous réserve, je lirai volontiers la suite.
En conclusion, je dirais que l'enthousiasme de la première partie a été aussi élevé que possible avant de s'effondrer et puis de remonter un poil. Bref, les grenades et les roquettes (lancées à tout va) très peu pour moi ; les questions d'éthique et les mystères gouvernementaux ou extraterrestres : je dis oui !

PS: bizarrement, je garde un bon souvenir de Starship Troopers, reste à voir ce que donnerait la lecture d'Étoiles, garde-à-vous…
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