Le Vieil Homme et la Guerre, tome 1 : Le vieil homme et la guerre

Série le vieil homme et la guerre. 6 romans. L'atalalante
Il est temps de passer à la critique des 9 romans de John Scalzi…et rien que d'y penser j'ai une tonne de plomb aux pieds 😊.
Déjà une explication sur la cote que je mets : elle reflète le plaisir résultant de la lecture de 2 1ers romans (2004 et 2006).
Le 1er mérite 4/5 et le 2ème -3,5/5. Cote globale : 0,5/5. J'explique pourquoi ci-dessous.

JS est un auteur qui souffle le chaud et le froid, mais à un niveau inégalé, du jamais vu.
Et au départ, c'est une impression née avec le 2ème roman mais qui se transformera au fil du temps en certitude : les derniers romans de la série sont non seulement des navets mais du f...de gueule : j'y reviendrai.

SI cela vous intéresse : voir aussi ma critique de son ouvrage : Impresario du 3ème type. Son meilleur roman à mon avis avec les romans n°1 du VHELG et de l'Interdépendance. Soit en tout 3 très bons romans…quand-même.

Attaquons la critique de cette série avec ses 2 1ers opus :
Le vieil homme et la guerre et les brigades fantômes.

1. le VHELG 373 pages 4 étoiles sur 5.
Citation : p. 14. L'humain avait l'air nouveau. du moins je ne me rappelais pas que le précédent recruteur avait autant de cheveux et de poitrine.
De la page 1 à 137 (partie 1): tout est positif : un petit bijou de SF…de l'imagination, et de l'humour (pas d'action).
Page 138 jusqu'à la fin : l'instruction des trouffions. Puis l'action. Découverte de quelques races sympas ex. : combat contre des races extra-terretsres (j'aime) dont les Consus, tellement sympatiques :-)...

Fautes de grammaire, de traduction (rendant le texte difficilement compréhensible quelque fois) : p 77, p 178, 225, 236,

Incohérence (en rapport avec ? ou contradiction) : 239, 275, 319,

Coquille : p 141 manque un début de paragraphe et de guillemet au démarrage d'une prise de parole et manque les guillemets finaux (p. 142).:…un peu désorienté, on s'en rend compte au bout de quelques instants et on relit (donc on perd le fil, le momentum).

Un bon bouquin, mais la fin est un peu décevante...et puis trop de coquilles petites incohérences, petites fautes de traduction qui nous extraient à chaque fois de l'élan du plaisir de lecture.

2. Les brigades fantômes. 0,5/5. Incohérent et bâclé. Pour la colère dans laquelle l'auteur m'a mis...il mérite beaucoup moins...

1ère partie -. Positif. Dans la lancée du roman précédent, jusqu'à la page 189.

Puis, 1ère "Incohérence" : un soldat d'élite briefé d'une équipe en pleine opération refuse d'exécuter la mission : un kidnapping…Pas un assassinat, non, juste un kidnapping…de là: discussion avec le chef de groupe et intervention de ses camarades...Bon :-((...c'est l'armée d'élite ou la cour d'école ? Et la discussion dure des pages !!! C'est nul mais en plus JS dilue la sauce.
Là je suis complètement extrait du plaisir de lire.

Ensuite cela n'arrête plus, comme si l'auteur avait perdu une partie de son cerveau…
Il nous entraîne dans son bad trip de…« créateur » ? bâclé alors : 2007 : vite vite on sort encore un bouquin et on passe à la caisse...j'en reparlerai plus tard dans une critique suivante, c'est flagrant.

P 194. Une explication scientifique complètement incompréhensible…p 196 : le toit craque, les gardes tombent dans le vide… ( : un toit en papier mâché ? et quels réflexes de ces troupes d'élite !)
P 197. Il entre dans la pièce, une massue fuse alors qu'il inspectait les recoins…( : un recoin plutôt non ?)
P 198. – « Il est mort pour protéger sa fille » - « cela nous explique comment il est mort, mais pas pourquoi » - « le résultat est là, la distinction ne compte guère » ( c'est quoi ce biiiiiinzzzz ? …).

Après, le récit se détricote complètement :
P 200 : 2 incohérences, p 201 : idem, p 202 : 3 incohérences dont une en opposition avec une affirmation page 205 : l'auteur a oublié qu'il fait monter son héros dans une navette en p 202 et il remet ça en 205…
P 211 : la négociation est bidon
Fin de la 1ère partie.
A ce stade là je suis sous le choc des incohérences, du déplaisir, de la colère qui monte et je me pose LA question de la qualité du travail des relecteurs et/ou de l'éditeur…Mais sans le savoir, je n'étais pas au bout de ma peine…

Pour Babelio, je me pousse à lire la 2ème partie…et je redémarre p 215.
Déjà page 218 : incohérences. Ensuite p.220, p 223, 224, 226, 227, 228, 229, 230, 232, 233, 244, 248, 264, 265, 268, 278, 279 (j'ai indiqué : « débile ! » en marge), 287.

Ah : un trait d'humour en p 289 comme une bouée pour le lecteur dans l'océan des platitudes et incohérences de l'auteur qui nous laissent désespéré d'avoir acheté ce bouquin, légèrement en colère aussi sans savoir pourquoi...La suite y pourvoira aisément :-).

Incohérence : p 291, 294.
Erreur de traduction (rendant le récit bizarre ou incompréhensible, marquant un hiatus de lecture : p 305, 306, 308).

Reprise des incohérences : pages fin 309 – début 310, 311 (Boutin : aucune mesure en prévention du risque ?), 315 (probabilité ?), et cela n'arrête pas

A la page 342 : le summum. Scalzi fait de la (mauvaise) philosophie. de comptoir. Il mélange intelligence et conscience, ses idées sont confuses et diluées… pour dire les choses gentiment. NUL et perturbant.

P 346, 347 : grand point d'interrogation en marge…
J'en avais tellement ras-le-bol et je l'avoue : en colère (ce qui m'arrive très très rarement) que je me suis arrêté avant la fin soit en p 362. Soit environ 10 pages avant la fin...
Sous le choc. Mais je n'avais encore rien vu ... je reprends un peu d'énergie avant de m'attaquer aux suivants