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EAN : 9782367932392
336 pages
L’Atalante (12/05/2014)
3.57/5   175 notes
Résumé :
Années 2460. L'enseigne Andrew Dahl vient d'être affecté à bord de l'Intrépide, le prestigieux vaisseau amiral de l'Union universelle. Génial ! Pas tout à fait. Les jeunes recrues de l'équipage ne tardent pas à s'en apercevoir, les sans-grade comme eux ont une fâcheuse propension à trouver une mort spectaculaire au cours des missions d'explorations alors que leurs supérieurs le commandant, le premier officier scientifique et l'héroïque lieutenant Kerensky s'en tiren... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (45) Voir plus Ajouter une critique
3,57

sur 175 notes
Une petite tranche de rigolade science-fictionnesque

L'auteur est avant tout connu pour sa série le vieil homme et la guerre. Une fois connu et reconnu, il a pu enfin se consacrer à sa passion : la sf humoristique dont ce titre est le dernier opus.

D'entrée de jeu, la structure est posée. Les jeunes recrues et enseignes sont intrépides et ils meurent, dans des conditions les plus variées, et c'est drôle.
Pour l'histoire, dans un univers ultralight question description et crédibilité, quelques jeunes enseignes sont affectés à L'intrépide, un vaisseau dont la mission est d'explorer le vaste espace, missions et explorations produisant un fort taux de perte parmi l'équipage. (Oui, c'est un hommage non déguisé à Star Treck et la dédicace de la scénariste en chef de Star Treck : Next generation sur le quatrième de couv en est une preuve flagrante).
Toute l'histoire repose sur le principe suivant : S'ils veulent survivre, il va leur falloir découvrir le secret du vaisseau et y remédier.

Ce roman est une farce. Un style très vivant et accessible, on le lit d'une traite, le sourire aux lèvres avec même quelques francs éclats de rire. le background n'a aucune espèce d'importance, la sf n'est qu'un prétexte à un livre que j'ai trouvé très original, même si l'idée de base a déjà été évoquée dans plusieurs films et livres que vous découvrirez au passage (je ne spoilerai pas l'intrigue. :-))

L'histoire en elle-même ne fait que 252 pages et se lit en une après-midi (pour moi) et j'ai passé un très bon après-midi. (Les 70 pages restantes sont trois coda écrit par l'auteur, où ce dernier développe son "délire" d'une autre façon, mais que j'ai trouvé sans intérêt).
Un peu cher pour une histoire courte mais résolument une bonne lecture.
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L'année dernière, j'avais lu "Prime time" de Jay Martel, roman de SF humoristique dont le concept était que nous, terriens, étions à notre insu les héros d'un programme de téléréalité pour les extra-terrestres. "Redshirts" de John Scalzi a une thématique assez proche du roman de Jay Martel. A l'époque de ma lecture de "Prime time" j'avais écrit une critique dithyrambique, pleine de superlatifs. Maintenant que j'ai lu "Redshirts", si je devais aujourd'hui réécrire la critique de "Prime time", je reverrais mon enthousiasme à la baisse. Mais c'est le jeu de la critique "à chaud" et je l'assume. Si "Prime time" reste un roman bien sympathique, il ne se hisse pas au niveau de "Reshirts".

L'humour de Scalzi, jouant sur tous les registres, de l'absurde au subtil en passant par le grossier, fonctionne très bien sur moi. Les dialogues sont savoureux, les situations loufoques à souhait. le récit est rythmé et enchaîne les péripéties tout en ménageant quelques moments d'émotion.

Au-delà de la comédie "Redshirts", grâce à une mise en abyme assez vertigineuse, parfois même très alambiquée (les noeuds au cerveau ne sont pas loin), est aussi une vraie réflexion sur l'acte de création.

Jusqu'ici je n'avais lu qu'un seul roman de Scalzi, "le vieil homme et la guerre", excellent récit de SF militaire. Avec "Redshirts" j'ai donc découvert Scalzi dans le registre de la comédie et j'ai beaucoup apprécié.

Challenge Atout Prix 2016-2017 - 7 (prix Hugo et prix Locus 2013)
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À la recherche d'une petite lecture détente, mon choix s'est porté sur ce roman qui a été récompensé par les prix Hugo et Locus en 2013.

Plusieurs enseignes font connaissance avant de prendre leur affectation sur l'Intrépide, un vaisseau de l'Union universelle sous le commandement du Capitaine Abernathy.

Rapidement, ils se rendent compte que quelque chose ne tourne pas rond. Au fil des missions, les membres d'équipages qui accompagnent les officiers supérieurs sont toujours tués : vers géants, essaims de nanobots, robots armés de harpons, …

Andy et ses amis font leur enquête et finissent par découvrir la vérité. Ils ne vont pas pour autant se résigner face à leur destin : ils vont le prendre en main.

C'est drôle, c'est rythmé, cela se lit vite. J'ai franchement passé un bon moment. Cela m'a fait penser à une scène du film Boomerang dans laquelle Eddie Murphy et Halle Berry regardent un épisode de Star Trek. Il lui explique qu'il sait toujours qui sera tué lors des missions. C'est tout à fait ça lol

https://www.youtube.com/watch?v=oltfeDY4X7g
(scène du film en anglais)





Challenge multi-défis 2023 (12)
Challenge mauvais genres 2023
Challenge duo d'auteurs SFFF/Locus 2023
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Grosse déception.
On commence avec de la SF bourin militaire, un peu caricaturale, je me dis pas mal, ça va bouger. Et cette histoire de mortalité trop importante sur ce vaisseau apporte une seconde intrigue qui va nous amener dans des chemins de traverse. le sujet est plutôt sympa, et lorqu'on commence à parler de vieilles série télé de la fin du XXe siècle, je me suis dit que ça prenait des directions croustillantes. Mais une chose m'a gêné tout du long du récit. le style de l'écriture ne prend jamais vraiment le parti du sujet. Les discours entre les membres d'équipage ne volent pas haut, il y a ce moment où ils parlent de faveurs sexuelles par exemple, juste ébauché, qui tombe là, incongru dans l'intrigue, et vite oublié. Pour moi, il fallait s'abstenir ou enfoncer le clou et jouer à fond dans le lourdingue. le style est télégraphique et plat, mais sans emphase, quitte à jouer sur la caricature, autant y aller à fond, comme Norman Spinrad dans Rêve de Fer. Et les personnages restent sans profondeur, le Coda III sauve un peu la mise, mais c'est trop tard. À aucun moment je n'ai souri, très loin de me tenir le côtes. Et le chapitre final du Coda I, rédigé à la manière de ce qu'on écrit sur les blogs d'internet, genre “l'accro au shopping écrit un scénario de science-fiction”, pour moi, ce style d'écriture, c'était de la souffrance, j'ai même failli m'arrêter là, si près de la fin. L'idée de la mise en abyme en rapport avec les séries télés SF bon marché est une idée assez chouette, mais n'a pas suffit à m'emballer.
PS. Un roman avec mise en abyme pour ceux que ça intéresse : “La caverne des idées” de Jose Carlos Somoza, je l'ai lu il y a longtemps, mais je me souviens que j'avais adoré.
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Autant j'ai beaucoup aimé le début du roman qui est une parodie assez drôle des séries télé dans le style de Star Trek, autant j'ai complètement décroché aux deux tiers du roman, quand l'auteur prend un virage à 360 degrés et nous propose une histoire dans l'histoire, à la manière des poupées russes, emboitées les unes dans les autres.
La fin m'a beaucoup ennuyée.
J'avais passé un excellent moment avec sa "Société protectrice des Kaijus" qui était une sorte de "Jurassic Park" avec des créatures mythologiques japonaises, c'est ce qui m'a incité à lire celui-ci, alors que les récits qui se passent à bord de vaisseaux spatiaux ne sont pourtant pas ma tasse de thé.
J'ai vraiment bien aimé le début de l'histoire, qui est originale et drôle, mais j'ai lu la fin en râlant, je l'ai trouvé longue et inutile.

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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Au cours des trente-six derniers mois, Kerensky s'est fait tirer dessus à trois reprises, il a attrapé quatre maladies mortelles, il s'est fait ensevelir sous un éboulis, blesser dans un crash de navette, brûler au visage dans l'explosion de son panneau de commandes sur la passerelle, il a subi un accident de décompression, un accès d'instabilité mentale, la morsure de deux animaux venimeux et il s'est vu arracher le contrôle de son organisme par un parasite extraterrestre. Tout cela avant ses récents déboires avec bactéries et robots.
Il a aussi contracté trois MST, ajouta Duvall en parcourant son dossier.
Ca va être sympa, ce verre que tu va partager avec lui lâcha Finn.
Je commanderai une pénicilinne-glace.
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Mais oui, je vais m'occuper de lui jusqu'à ce qu'il soit dans les vapes.
Pour ça, je te devrai une pipe, dit Duvall.
Hein ? S'écria Dahl.
Dans les forces terrestres, quand quelqu'un te rend service, tu lui dois une faveur sexuelle. Pour un petit service, c'est une branlette. Moyen service : une pipe. Grand service : la totale. J'ai dit ça par habitude. Ce n'est qu'une expression.
Pas de fellation en vue, précisa Duvall. Que ce soit bien clair.
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Ignorer les raisons d'un problème revient à ne rien en savoir du tout. Toute les astuces et les superstitions du monde ne servent à rien si on ne sait pas pourquoi on s'en entoure. Les conditions risquent toujours de changer, et alors on est foutu.
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Je n'aurais jamais dû manger ce dernier burrito, gémit Hester en entrant dans la cabine, une grimace de douleur sur le visage.
Je t'avais prévenu, rétorqua Hanson.
Tu avais aussi prétendu que l'hygiène alimentaire était réglementée au XXIe siècle.
Aucune loi ne te protégera jamais d'un troisième burrito à la viande. Ce n'est pas une question de sécurité alimentaire. C'est une question d'excédent de gras de porc.
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Avec le recul, mon plan n'était pas sans faille, je le reconnais. D'un autre côté, il a fonctionné. Devant la réussite, on s'incline.
Pas du tout, si la réussite est fondée sur la stupidité.
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Vidéo de John Scalzi
Extrait du livre audio "Le vieil homme et la guerre, tome 6 : La fin de tout" de John Scalzi lu par Philippe Spiteri. Parution numérique le 21 juillet 2021.
https://www.audiolib.fr/livre/la-fin-de-tout-le-vieil-homme-et-la-guerre-tome-6-9791035404192/
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