AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Les Aigles de l'Empire tome 1 sur 5
EAN : 9791028103446
360 pages
Bragelonne (20/02/2019)
4/5   97 notes
Résumé :
Germanie, 42 après J.-C.

Rude, brutale et impitoyable : c’est la vie que découvre Cato, recrue de fraîche date de la deuxième légion romaine. Et malgré ses relations en haut lieu, il aurait bien besoin d’un allié parmi ses camarades – car il a été promu au-dessus de ses pairs sur ordre de l’Empereur, ce qui lui vaut l’inimitié de ses compagnons d’armes. Or il gagne vite le respect de son centurion, Macro, un soldat aguerri, aussi fruste que Cato est ... >Voir plus
Que lire après Les aigles de l'Empire, tome 1 : L'Aigle de la légionVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
4

sur 97 notes
5
4 avis
4
3 avis
3
3 avis
2
0 avis
1
0 avis
Les buddy movies c'est cool, donc l'idée d'un buddy movie antique c'est supracool : qu'il est bon d'imaginer un "Amicalement Vôtre" / "The Persuaders" à la sauce peplum ! ^^
https://www.youtube.com/watch?v=TReVaAxoEYg
Lucius Cornelius Macro est un centurion vétéran, citoyen romain de souche porté sur le conservatisme, mais vieux campagnard inculte et illettré. Quintus Licinius Cato est un affranchi impérial, homme nouveau porté sur le progressisme, jeune urbain lettré et cultivé. Tout aurait pu les séparer mais tout va les rassembler... Mieux il vont apprendre l'un de l'autre pour se soutenir l'un l'autre, et c'est ensemble qu'ils vont bourlinguer aux quatre coins de l'Empire Romain pour affronter toutes les vicissitudes des games of thrones romains. Ils vont grimper tous les échelons de la société pour se retrouver aux première loges de l'Année des Quatre Empereurs, et bien que la série compte aujourd'hui près de 20 tomes rien ne dit s'ils vont ou ne vont pas survivre au crépuscule de la Dynastie julio-claudienne pour assister à l'aube de la Dynastie flavienne ! Mystérieusement promu à un grade largement au-dessus de sa condition sociale (qui sont ses parents qui ont été affranchis avant lui ? ou plutôt qui sont ses véritables parents ? qui sont ses puissants amis ? qui sont ses puissants ennemis ? veut-on le protéger ou le tuer, le faire parler ou le faire taire ?), c'est au au sein de la IIe Légion Auguste commandée par le légat Titus Flavius Vespasianus et stationnée en Germanie que Cato le rookie est pris en main par Macro le vétéran : Cato va découvrir les faiblesses de Macro et Macro va découvrir les forces de Cato. C'est une phase d'introduction pour nous mettre dans le bain, et tout cela nous mène à une opération de redressement fiscal qui va dégénérer en insurrection générale, et mine de rien c'est une coup de semonce plein d'epicness to the max !!!


Ce tome 1 intitulé "L'Aigle de la légion" baigne dans une ambiance conspirationniste : Caligula a été déposé au profit de Claude, mais une guerre de l'ombre fait rage entre loyalistes et putschistes car Claude n'a pas les moyens humains et financiers d'imposer son autorité. La Campagne de Bretagne organisée par Narcisse le quasi premier ministre a ainsi pour double objectif d'octroyer au nouvel empereur prestige militaire mais aussi prestige financier en récupérant un trésor perdu par Jules César (un magnifique macguffin). Nous suivons ainsi la chasse au trésor de Cato et Macro pris entre le marteau des uns et l'enclume des autres, en sachant que leur supérieur hiérarchique Vespasien sait que sa légion comporte un agent des uns et un agent des autres sans savoir qui est qui. L'auteur se régale donc nous régale avec des agents simples, des agents doubles et des agents triples qui n'agissent que pour leur propre bien (et derrière chaque homme peut se cacher une femme), mais le fil directeur reste clair malgré un enchevêtrement complexe d'intrigues et de complots (Vespasien soupçonnant longtemps un jeune rat de bibliothèque nommé Pline)… Entre politiques et militaires, un tome très espionnage donc que se termine par le début de la Guerre de Bretagne quand nos deux compères poursuivis par les uns et pas les autres se retrouvent au-delà des lignes ennemies quand les Bretons décident de déferler sur les légions ! Je ne suis pas dupe que l'auteur modernise pensée et paroles, manières d'être et manières d'agir pour que lecteurs et lecteurs gagnent en fluidité et en efficacité donc en plaisir de lecture : c'est un vrai page-turner et une fois lancé il se lit d'une traite… Je vous encourage à la découvrir pour que l'excellent Simon Scarrow connaisse meilleur sort chez Bragelonne (et c'est peut-être bien parti avec un tome 2 annoncé pour août 2019) que chez Panini (vous savez, ceux qui arrêtent toutes les séries et qui en bloquent ensuite les droits parce qu'ils ont tellement de pognon qu'ils en ont rien à foutre).
Lien : https://www.portesdumultiver..
Commenter  J’apprécie          584
43 après Jésus-Christ.
Mais que diable vient faire le jeune Quintus Licinius Cato, affranchi impérial, élevé à la cour de l'empereur Claude à la 2ème Légion, sur le Rhin où ne vivent que des barbares germains ? Bestia, le Centurion instructeur, qui porte si bien son nom, pense avoir trouvé là la nouvelle recrue qui sera sa tête de Turc. Môssieur Cato est instruit et délicat puisqu'élevé dans le saint des saints. Il est porteur d'une missive secrète qu'il doit remettre en mains propres au légat qui commande cette légion : Vespasius.
Et que contient cette missive ? Un ordre de l'empereur pour que Cato soit nommé centurion. Non, mais ? C'est quoi cette plaisanterie ? Un gamin qui n'a aucune expérience militaire, de surcroît un esclave fraîchement affranchi, devenant centurion ? Vespasien ne peut s'offrir le luxe de désobéir à un ordre direct de l'Empereur, mais il sait aussi que la colère risque d'exploser au sein de ses troupes par un tel passe-droit. le légat prend une demi-mesure : Cato sera « optio », le second d'un centurion. Imaginez la tête de légionnaires plus anciens, braves et expérimentés qui espéraient une telle nomination et qui se la voient raflée par un gamin citadin totalement ignare du fait militaire ! Vespasien en fait « cadeau » à un centurion très brave et expérimenté, Lucius Cornelius Macro, qui, lui, est un authentique citoyen romain et non un esclave affranchi. Les relations entre les deux hommes ne peuvent qu'être catastrophiques… Ou pas !

Critique :

Simon Scarrow, l'auteur, nous plonge dans l'histoire romaine du Ier siècle après Jésus-Christ. Bien entendu, Cato et Macro sont des personnages imaginaires, mais pour le reste, Maître Scarrow s'en tient à l'histoire. A la grande histoire, celle qui va conduire les armées romaines à envahir la Grande-Bretagne… Mais aussi, une histoire qui nous décrit la vie au sein de la Légion dans ses tâches quotidiennes, la discipline, les « loisirs »… Et le fonctionnement administratif ! Je pensais bien connaître la vie du légionnaire, mais j'ignorais à quel point l'administration tenait un rôle important, primordial, pour la bonne marche de la légion. Simon Scarrow nous plonge aussi dans les grandes intrigues politiques de l'époque avec les craintes de l'empereur Claude d'être renversé. Il faut dire que cela grenouille pas mal et que l'on peut imaginer sans peine que beaucoup veulent être vizir à la place du vizir… Pardon ! Empereur à la place de l'empereur !
Un livre addictif. Il me tarde de lire la suite des aventures de Cato et de Macro…

Petite précision : le livre commence par un prologue qui remonte à César… Jules César… Un siècle auparavant. Quel rapport ? Tsss ! Petits curieux ! Lisez !
Commenter  J’apprécie          242
Lorsque je lus sur la quatrième de couverture que Bernard Cornwell, mon auteur historique masculin préféré -dont les livres peinent à être traduits, attendant peut-être le talent d'un traducteur tel que Benoit Domis- adoubait cet auteur dont les livres avaient attiré mon attention, j'attrapai vite fait les exemplaires de la trilogie et regagnai sans délai ma tanière. Il s'agit d'une fiction historique dont l'intrigue se déroule au sein de l'armée romaine. On y suit l'arrivée d'une jeune recrue, Cato, incorporée dans la deuxième légion, qui s'apprête à quitter sa base en Germanie en compagnie d'autres perfides cohortes pour envahir Albion. L'objectif politique de la campagne est de redorer le blason de l'empereur Claude dont l'autorité est menacée. Ses détracteurs, décidés à l'éliminer, infiltrent leurs agents parmi les militaires et fomentent un complot dont les ramifications s'imbriquent étroitement aux péripéties de la campagne guerrière.
Commenter  J’apprécie          262
Assez sympa, ce péplum qui gravite autour de la biographie de Vespasien et Vitellius, deux personnages réels, tous les deux futurs empereurs, à l'époque de la conquête de la Bretagne (c'est à dire de ce qu'on appelle aujourd'hui la Grande-Bretagne), sous le règne de Claude.
Je vois que certains babélionautes l'ont classé en jeunesse ou en young adult, et même si ce n'est pas à mon avis l'intention de l'auteur, ce n'est pas idiot du tout, car c'est un texte écrit vraiment simplement, avec de l'action et des rebondissements, que l'on peut mettre sans problème entre les mains d'un ado.
Après, il a aussi les défauts de ses qualités : pas très littéraire, manque de profondeur, personnages parfois un peu survolés. Je me suis un peu marré sur la scène du début avec le centurion Bestia qui accueille les recrues, parfaite transposition du sergent Hartmann dans Full Metal Jacket.
Finalement, le principal défaut que je lui reproche, en faisant abstraction de cette simplicité qui n'est pas forcément un défaut, c'est le manque de clarté des descriptions de batailles. Dès qu'on sortait du point de vue individuel et qu'on passait au niveau des manoeuvres de centuries ou de cohortes, ça devenait vraiment brumeux et j'avais de la peine à me figurer la scène, ce qui est bien dommage car il y en a quand même pas mal dans le livre.
Commenter  J’apprécie          113
Après un prologue qui nous montre une poignée de romains en fuite devant l'ennemi et qui avant d'embarquer coule un chariot qu'ils protégeaient dans un marais le récit fait un bond en avant de cent ans. Ce prologue s'éclaircira plus tard dans le développement et donnera lieu à une intrigue.

Le récit nous immerge ensuite au coeur de la II ème légion romaine basée en Germanie et qui s'apprête à envahir la Bretagne.
Des intrigues plutôt simples avec espions, complots mais qui sont bien traitées et s'enchaînent logiquement dans un récit rythmé après une mise en place un peu lente.

Dans ce récit l'on suit principalement deux personnages : Macro un centurion aguerri et un peu frustre qui va prendre sous son aile une jeune recrue, Cato un jeune affranchi recommandé au légat Vespasien par l'empereur Claude lui-même. Les deux personnages centraux sont sympathiques avec leurs défauts et leurs qualités bien que ces personnages tout comme les personnages secondaires se révèlent un tantinet caricaturaux.

La plume de l'auteur se révèle plutôt fluide et directe pour un premier tome introductif.

Un premier tome qui pose les bases d'intrigues qui vont suivre avec certains des personnages secondaires très ambitieux qui menacent la position de l'Empereur en place.

Lien : http://imaginaire-chronique...
Commenter  J’apprécie          150


critiques presse (1)
Syfantasy
13 janvier 2022
Les pages filent comme les kilomètres sous les pas des légionnaires et ce roman, très documenté, est une excellente introduction à l’histoire romaine !
Lire la critique sur le site : Syfantasy
Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
- Je suis devenu une sorte de héros de guerre, centurion, dit Cato à voix basse. - Tu veux bien répéter mon garçon ? hurla Bestia. Je dois être sourd. Je ne t’ai pas entendu. Allez, plus fort cette fois ! - Oui, je suis devenu une sorte de héros de guerre, centurion ! - Oh ! vraiment ? Un gamin comme toi ? Les Germains ont dû faire dans leur froc, j’imagine. Moi, rien qu’à te regarder, je me sens nerveux. Bientôt, ils enverront des fœtus en première ligne.
Une cascade de rires gagna les autres recrues. - LA FERME ! beugla Bestia. Qui vous a autorisés à rire, bande de mauviettes ? Certainement pas moi ?
Commenter  J’apprécie          70
Surgissant de la forêt au loin, une autre nuée de Germains courait à travers les terres cultivées pour couper la retraite de la cohorte. Un rapide coup d’œil suffit à Cato pour comprendre, malgré son défaut d’expérience, que les Germains n’auraient aucune difficulté à couper la route des Romains. Soudain, tout devint clair : les trois hommes fuyant vers la forêt, la communication par signaux de fumée, le comportement de la femme du chef pour retarder Vitellus et ses légionnaires. Un piège savamment agencé, admit-il, juste avant que la terreur lui fasse dresser les poils sur la nuque : ils étaient dans une situation critique.
Commenter  J’apprécie          110
- Tuer des hommes au combat ne fait pas nécessairement de toi un héros. Ça peut aider, j’en conviens, et plus tu accumules les cadavres, mieux ça vaut. Mais il existe d’autres façons de manifester sa bravoure.
Commenter  J’apprécie          230
- Chaque officier fraîchement promu connaît la même expérience. Les hommes obéissent parce que c’est ce qu’on leur a inculqué. La difficulté, c’est d’obtenir qu’ils le fassent de bon gré. Mais pour ça, tu dois gagner leur confiance. Alors, ils te respecteront.
Commenter  J’apprécie          160
— En arrière !
Macro se retourna et fit franchir la porte aux légionnaires les plus proches. Les Romains encore à l’extérieur se replièrent en hâte, présentant leurs boucliers à l’ennemi. Les derniers à rentrer saisirent les bords des lourds battants en bois avec des gestes frénétiques pour les pousser. Dehors, un hurlement de rage s’éleva des gorges des Germains qui, comprenant le but de la manœuvre, se précipitaient pour un nouvel assaut, indifférents à la pluie de pierres s’abattant sur eux depuis les murs. À leur tête s’élançait un grand guerrier, ivre de colère et de haine. Alors que la porte se refermait devant lui, il tenta de frapper le légionnaire le plus proche avec sa lance.
— Même pas en rêve !
D’un coup de glaive, Macro lui fit baisser son arme. Perdant l’équilibre, le Germain trébucha dans l’espace qui se réduisait à vue d’œil ; Macro lui donna un coup de tête, lui écrasant le nez avec un craquement écœurant. Alors que le Germain hurlait de douleur, Macro le repoussa d’un coup de pied.
— Dégage, espèce de cul-terreux !
Dans un grincement sourd, les portes se refermèrent ; avant même d’en avoir reçu l’ordre, Cato et ses hommes soulevèrent la traverse qu’ils glissèrent dans les cales. Immédiatement, elle ploya sous la pression des Germains. Macro la regarda un moment pour s’assurer qu’elle tiendrait, puis, postant un garde au pied des portes, il fit monter le reste de la centurie sur le mur.
Commenter  J’apprécie          20

autres livres classés : roman historiqueVoir plus
Les plus populaires : Imaginaire Voir plus


Lecteurs (282) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3125 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..