Citations sur Re, tome 1 - Made : Et si un virus devenait plus inte.. (21)
"C'était la maigre consolation d'être les derniers survivants de la planète : plus besoin de se préoccuper de son apparence."
"Comme quoi, rien n'est jamais perdu dans la vie. Aucune expérience, aucune odeur, aucune bribe de souvenir. Nous autres, écrivains, sommes des collectionneurs d'expériences sensorielles : nous entreposons tout ce que nous entendons, tout ce que nous voyons et tout ce que nous sentons pour en tirer des histoires comme celle-ci."
(Extrait des "Remerciements" de l'auteur)
Oh mon Dieu... Ils sont à l'intérieur...
Des profs de fitness débiles, une esthéticienne, une ado atteinte de sclérose en plaques et divers chiens perdus recueillis sur le bord de la route, tout ce beau monde cloîtré dans un spa de luxe perdu au milieu des bois. Freya soupira : s'ils étaient vraiment les derniers humains de la Terre, l'humanité était mal barrée.
C'est une bonne chose, d'avoir peur. Ca signifie que tu vas rester vigilant.
Tu sais, fiston, un grand sage a dit que tout ce qui séparait la civilisation de l'anarchie, c'était trois repas par jour et une connexion Internet.
Ce jour-là était simplement un lundi comme tous les autres lundis. Un jour où tout avance normalement, sans rien de différent, à l’exception d’un mot qu’il était parvenu à entendre entre deux informations à la radio.
Épidémie.
J'imagine que ça doit bien s'arrêter un jour. C'est logique : au bout d'un moment, il n'y a plus rien à infecter.
Elle est morte en sachant qu'on allait bien. Et ça, pour une mère, c'est l'essentiel, tu comprends ? Pour des parents, les enfants, c'est tout ce qui compte.
Un virus attaque, et c'est si on survit que le corps sait comment le combattre par la suite.