Les guerres, ce n'est jamais un combat du bien contre le mal. En définitive, on se rend compte que c'est toujours une histoire de pouvoir, d'argent. Quelque chose que les deux camps veulent pour eux.
Les hommes suivaient leurs généraux et leurs et leurs colonels, mais c'était vers leurs sergents et leurs caporaux qu'ils se tournaient pour obtenir un signe de tête rassurant au cœur du combat.
Le bruit emplis ses tympans, les fit bourdonner. Un bruit assourdissant et merveilleux. On aurait dit un barrage qui cède sous des millions de tonnes d'eau, un déchaînement d'énergie, un cuirassé à l'approche, une tempête qui se prépare. Un bruit évoquant des murs qui s'effondrent, des cloches célébrant la liberté, des bâtiments du pouvoir pris d'assaut. Un bruit synonyme de révolution. Un bruit synonyme d'espoir.
Elle était vraiment très belle. elle se baissa à côté de lui dans la tranchée et retira la lame saillante de sa gorge.
Une giclée de sang rouge foncé se répandit sur les sacs de sable.
Très belle. Vraiment. Comme un ange.
Du sang coula sur ses lèvres et son menton tandis qu'il essayait de lui demander si elle en était un.
Elle lui sourit et lui couvrit la bouche de sa main.
Et maintenant, veuillez mourir sans faire de bruit, lui dit-elle d'un ton presque maternel.
Il me semble qu'il y a beaucoup de choses à rectifier dans cette époque, murmura-t-il, avant que nous puissions devenir la nation dont rêvaient nos ancêtres.
- Les guerres, ce n'est jamais un combat du bien contre le mal. En définitive, on se rend compte que c'est toujours une histoire de pouvoir, d'argent. Quelque chose que les deux camps veulent pour eux.
- Va surement y avoir encore beaucoup d'autres nuits d’insomnie pour tout le monde.
Devereau acquiesça. Le rêve s'était dissipé, comme une brume matinale au bord d'une rivière. Tout ce qu'il en restait était la sensation persistante d'un problème à venir. D'un orage qui approchait.
- Tu l'as dit, mon vieux. (p.449)
Elle écouta le bourdonnement des circuits de la machine à voyager dans le temps et vit les voyants de charge passer l'un après l'autre du vert au rouge sans faire de bruit.
Maintenant, il n'y avait plus qu'à attendre. Et espérer.
Une fois de plus.
j'ai fais un cauchemard...une histoire de guerre éternelle.
– Tout ce que vous serez existe déjà en vous, répondit Bob. L'esprit humain est un stock de souvenirs. Ces souvenirs et le modèle comportemental dont vous héritez génétiquement définissent qui vous êtes.
Lincoln acquiesça. Il pensait avoir compris. Un jour, il avait eu une conversation très similaire avec son père, un homme simple, sans éducation, mais avec une sagesse bien plus grande que ne le laissait penser ses mains calleuses.
Nous sommes tous ce que nous voyons et ce que nos ancêtres ont vu.
Et, au cours des derniers jours, il avait vu des choses très douteuses, ces créatures par exemple. Des créatures capables de penser et de parler intelligemment – elles savent lire et écrire, bon sang de bois ! – traitées comme des biens appartenant à quelqu'un. Des objets, des choses qu’on jette ou qu’on recycle lorsqu’elles sont cassées. On pouvait traiter une créature comme un chien de garde, et même pire, comme du bétail, tout en lui reconnaissant une forme d’intelligence humaine ?
– Je pense que vous avez raison, Bob. Un jour, mon père…