Entre le monde urbain et son illusoire croissance infinie et le monde des "vraies grandeurs" où l'homme peut croître en vérité, il y a un désert à traverser, le désert de la désillusion.
le travail n'est plus à la mesure de l'homme, ni de sa joie, ni de son coeur. Il est devenu laid, inutile et dévorant.Il semble n'exister que pour user de la matière humaine.
il faut détruire la légende des édens campagnards [...]qui a parlé d'édens campagnards? [...] celui qui cherche un éden ne le trouvera nulle part [...] Il y a partout la peine des hommes. Je dis seulement que la grande question est d'avoir une peine à sa taille.
le refus de sacrifier le présent revient à refuser une logique de développement qui fait dépendre la valeur du présent d'un résultat purement imaginaire et, en retour, ôte à ce même présent toute possibilité d'ouvrir sur autre chose que sur le résultat escompté de ce sacrifice.
Le naturel emploi de la vie c'est vivre. Vivre c'est chercher la joie naturelle.