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EAN : 9782072789465
104 pages
Gallimard (05/04/2018)
2.31/5   8 notes
Résumé :
1938. Naples. Le professeur Renato Caccioppoli (1904-1959) est un génie napolitain des mathématiques, universellement reconnu, et une figure célèbre dans sa ville. D'une beauté diabolique, ce petit-fils déjanté de Mikhail Bakounine se met en tête de pourrir la rencontre en fanfares et défilés des deux compères, Mussolini et Hitler, venus passer une journée, le 5 mai, dans la grande Cité capitale couverte de croix gammées et de faisceaux fascistes.
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
"Le Coq de Renato Caccioppoli" est un titre aussi surprenant que le récit de Jean-Noël Schifano.
Ce n'est pas vraiment un compliment car ce livre (qu'on a du mal à qualifier) ne correspond pas vraiment au résumé de la quatrième de couverture. On pourrait parler d'un récit biographique du mathématicien italien, génial mais fou, Renato Caccioppoli bien que cette histoire ressemble plus à une divagation. Je ne sais pas ce qu'avait fumé ou bu l'auteur mais il a du mal à tenir son sujet bien que le texte soit court. Ce sont des logorrhées dont l'intérêt est de nous faire découvrir Naples. Car c'est vrai Jean-Noël Schifano connait bien sa ville et je m'en rends compte car j'y suis en vacances actuellement.
Pour autant le livre commence par une confidence du narrateur qui part de Paris pour se rendre à Naples où il doit faire une sorte de conférence au cloître de Santa Chiara (très beau lieu) pour des chefs cuisiniers renommés. Dans l'avion il commence à écrire sur la mozzarella de bufflonne mais ne peut s'empêcher, comme il le dit, de "faire quelques pas en compagnie du mathématicien napolitain qui a jonglé jusqu'à la folie et la mort avec les analyses fonctionnelles, le calcul des variations, les théories des équations aux dérivées partielles non linéaires".
La particularité de ce professeur, petit-fils de Bakounine (l'anarchiste), est d'être anticonformiste à sa façon. Par exemple, il pratique le vagabondage et se fait arrêter pour mendicité, il se promène dans Naples avec un Coq quand Mussolini interdit les animaux domestiques et surtout il va chanter la Marseillaise en réaction à la rencontre entre Adolf Hitler et Benito Mussolini en 1938. Cela lui vaudra l'internement en hôpital psychiatrique. Pas étonnant qu'il se suicide en 1959 après avoir sombré dans la dépression et l'alcoolisme et je ne dévoile rien car on sait dès le début qu'il se tire une balle dans la nuque (je me demande bien comment il a pu faire d'ailleurs).
Quel dommage que la prose de Jean-Noël Schifano ne soit pas à la hauteur de l'intérêt du personnage.


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Bonjour les lecteurs ...

Voici un livre court d'une centaine de pages dont je ne sais trop que penser !!

C'est une histoire vrai ... celle de Renato, génie des mathématiques, beau, accro au brandy, fou dingue de SA ville ( Naples) et anti fasciste convaincu.
Renato provoque le régime en mendiant dans les rues ( interdit ), promenant un coq, chantant la Marseillaise.
Renato se suicidera dépressif et alcoolique.

J'ai eu beaucoup e mal avec le style d'écriture et le langage "confus " de cet auteur ( heureusement que le livre ne faisait qu'une centaine de pages !!) et j'ai aussi trouvé dommage qu'il ne consacre pas plus de page à son héros et digresse régulièrement vers ses obsessions politiques.
Néanmoins, on sent l'homme amoureux fou de la ville de Naples dont il nous dresse u portrait haut en couleurs.

De la vie de Renato a été tiré un film, " Mort d'un mathématicien napolitain " , que je vais essayer de me procurer, histoire d'en savoir un peu plus sur le personnage.
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critiques presse (1)
LeFigaro
27 avril 2018
Jean-Noël Schifano, viscéralement attaché à Naples, raconte la vie d'un héroïque professeur de mathématiques.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Il faut dire que la dictature fasciste, comme, depuis des siècles et des siècles, tous les pouvoirs, politiques, militaires ou religieux, supportait difficilement l’esprit de liberté que respirent et qu’exhalent le peuple napolitain et sa plèbe.
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Je suis fière de mes rides, Giannatale, me dit-elle lors de notre première rencontre dans son appartement perché sur la colline du Vomero, j’ai mis tant d’années pour les faire !…
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— Cul sec ?…
— Oui, c’est ça, cul sec !… Tiens, justement Renato disait que les Français mettaient le cul partout, y compris au fond des bouteilles !…
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Videos de Jean-Noël Schifano (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jean-Noël Schifano
Jean-Noël Schifano - E.M. ou La divine barbare .Jean-Noël Schifano vous présente son ouvrage "E.M. ou La divine barbare" aux éditions Gallimard. http://www.mollat.com/livres/jean-noel-schifano-divine-barbare-roman-confidentiel-non-finito-9782070141098.html Notes de Musique : Enrico Rava - Stefano Bollani - 12 Birth of A Butterfly, var.
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