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Une saga, une vraie. Une plongée addictive dans la vie d'une famille sur trois générations, au coeur du Paris de la rive gauche, celui des intellectuels, des cabarets, des éditeurs et... du Luxembourg. Les éditions Parigramme ont eu la bonne idée de regrouper les trois tomes de l'édition initiale au sein d'un seul et même volume. Ces soixante années aux côtés de la famille Ormen passeraient presque trop vite pourtant, tant il est bon de se replonger dans l'histoire récente de la capitale, sous de multiples facettes, politique, artistique, sociale, littéraire... et même publicitaire. Un vrai bonheur.

Et pourtant, c'est un drame qui marque le début de la saga et servira de fil rouge pour les décennies à venir. Nous sommes en juillet 1942. Dans la famille Ormen, il y a Valentin, le patriarche qui vit toujours dans la maison familiale de Fontenay aux Roses, avec sa seconde épouse Odette et le fils de celle-ci, Olivier. Valentin Ormen a eu quatre enfants d'un premier lit : Pierre, l'aîné, professeur et écrivain vit rue de Vaugirard dans un grand appartement qui donne sur le Luxembourg avec sa femme Ariane et leurs trois enfants ; Jean-Noël a rejoint le Général de Gaulle à Londres tandis que Amédée a pris le chemin inverse, version marché noir, milice et collaboration. Enfin, leur petite soeur, Amélie vient de s'installer dans une des chambres de bonne de la rue de Vaugirard où elle accouche après un déni de grossesse avant de sombrer dans une sorte de torpeur proche de la folie. Ce fameux soir de juillet 1942, nous sommes à la veille de la rafle du Vel d'hiv. Pierre apprend par le médecin qui s'occupe d'Amélie, le terrible secret à l'origine de l'état de sa soeur. Profondément meurtri, il passe la nuit chez un contact de son réseau (il est membre de la Résistance). En regagnant son domicile le lendemain matin, il apprend que la famille Bronstein a été arrêtée lors de cette trop tristement célèbre rafle. Les Bronstein sont des amis de longue date qui vivaient dans le même immeuble que les Ormen, au milieu d'une belle collection de tableaux de maîtres, dont un Picasso, L'heure bleue. Désespéré, Pierre l'est encore plus lorsqu'il découvre qu'un message le prévenant de la rafle imminente est arrivé la veille à son attention pendant qu'il découchait...

Le drame se noue donc en cette soirée de juillet 42, où le destin de la famille Ormen se trouve irrémédiablement mêlé aux méandres de la Grande Histoire. Pierre et Ariane décident d'adopter la fille d'Amélie sans rien dire à personne, Pierre rompt définitivement avec Amédée soupçonné d'avoir dénoncé les Bronstein et organisé le pillage de leur appartement duquel toutes les oeuvres d'art ont disparu...

Et ce n'est que le début. Aux côtés de la famille Ormen et de ses satellites, nous allons traverser plus d'un demi-siècle d'avancées sociales, de luttes, de crises politiques, de mutations artistiques et technologiques. Pierre et Ariane sont des intellectuels aussi investis dans la vie littéraire que politique. Pierre est un écrivain à succès, publié chez Gallimard qui rêve d'Académie Française et entre à la Cour des Comptes. Il travaillera au Ministère de la Culture avec Malraux. Ariane s'investit dans la lutte des féministes aux côtés de Françoise Giroud sur tous les sujets de société permettant de faire avancer la cause des femmes. Leurs enfants travailleront dans la publicité ou dans la presse, alors dans leurs âges d'or. Mariages, naissances, divorces rythmeront leurs vies, comme dans toute famille. Jusqu'à ce que la boucle soit bouclée... Car dit Pierre à l'un de ses petits-enfants "C'est vraiment incroyable, la vie. On croit que c'est une ligne droite, mais en fait c'est une boucle."

Si on ne lâche pas cette Saga parisienne, c'est autant pour la traversée du siècle, pour la beauté d'un Paris magnifié que pour l'intrigue qui fait la part belle au mystère qui entoure ce fameux Picasso, L'heure bleue, devenu un mythe. Pour le personnage de Pierre, tourmenté par ses petites lâchetés, pour le couple qu'il forme avec Ariane. Et pour le Luxembourg, personnage à part entière, lieu unique, trait d'union de cette famille que l'on a beaucoup de mal à quitter.

Petit conseil. Lorsque vous commencerez ce livre, prévenez votre entourage : vous n'y serez pour personne, plus rien n'existera que cette traversée du 20ème siècle. Quelle chance vous avez !
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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A travers le destin de la famille Ormen, l'auteur fait une réelle radioscopie de la société française d'après-guerre jusqu'aux années 2000. Une lecture enthousiasmante avec trois tomes passionnants, touchants, avec des personnages auxquels on peut s'identifier et quelques rebondissements.
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Belle saga familiale sur trois générations. Elle commence en 1942 et s'achève en 2003.
Des personnages attachants comme Pierre, écrivain et résistant. Dans la famille Ormen on trouve aussi Amédée, un beau salaud responsable de la disparition de la famille juive Bronstein lors de la rafle du Vel d'Hiv et du déménagement le lendemain de l'appartement de cette famille. Nous allons les suivre sur toutes ces années ainsi que tous les enfants, petits enfants...
Livre très intéressant car l'histoire est là aussi bien la politique que les arts (cinéma, musique, peinture) on côtoie aussi bien De Gaulle, que Mouloudgi ou Truffaut... Un bon moment, 3 livres en poche (1942/1958, 1959/1081, 1981/ 2003)
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Pas évident de plonger dans l'histoire d'une famille par ses vingt et quelques dernières années, c'est pourtant ce que j'ai fait en lisant ce troisième opus de cette saga familiale. Sans à priori, puisque je ne connaissais ni l'auteur ni aucune de ses oeuvres. le style est alerte et une fois le nez dans le livre, on peine à le quitter. Il faut dire aussi que l'auteur immerge le lecteur dans la période qui va de 1981 à 2003, période familière. Il est amusant de se replonger dans les événements qui ont marqué ces quelques années à traveres la vie du clan Ormen. Les années Mitterrand, la coupe du Monde de football organisée sur notre sol en 1998 et brillamment remportée par notre équipe nationale, le lecteur devient quelquepart le spectateur d'une partie de sa propre vie par le petit trou de la lorgnette de la famille Omen. Une famille à la fois banale et pas comme les autres puisqu'elle est composée et fréquente quelques célébrités...Style alerte, portrait haut en couleur de notre société et de Paris, l'auteur alterne les moments de vie à un train d'enfer. L'exploit est que le lecteur ne se perd jamais dans le récit, ce qui est encore plus louable lorsqu'il s'agit comme moi d'un lecteur n'ayant pas lu les deux premiers tomes. Un récit frais et moderne, à lire sans modération...
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Tout d'abord je souhaite remercier Babelio et leur édition Masse Critique ainsi que l'éditeur Parigramme de m'avoir proposé la lecture de cet ouvrage.
Le seul regret que je porte est celui d'avoir commencé par le tome 3... Je n'ai donc pas eu le plaisir de voir évoluer la famille Ormen depuis la 2nde guerre mondiale, au cours de laquelle débute cette saga.

Comme vous l'aurez compris, j'ai donc débuté cette saga avec ce dernier tome. C'est la raison pour laquelle j'ai eu quelques soucis à rentrer dans le livre : beaucoup de personnages! Il faut raccrocher les wagons de qui est qui et par rapport à qui! Mais une fois mon petit arbre généalogique écrit, tout roule. Et ce n'est que du bonheur! Je l'ai d'ailleurs lu très très rapidement passé les premiers chapitres. L'écriture est fluide, les personnages et l'histoire passionnante.

Pour autant, je ne me suis pas attachée aux personnages.
Il y en a tellement et tout passe tellement vite (20 ans pour environ 300 pages) qu'on ne s'attache pas à eux.

De plus, en ce qui me concerne (et je pense que c'est le cas de la très grosse majorité d'entre nous), ce ne sont pas des gens à qui nous pouvons nous identifier (le patriarche à L Académie Française qui court après le Goncourt, la fille violoniste virtuose connue mondialement, la petite fille journaliste à France Inter et son frère chroniqueur sur Arte, etc.).
Mais leurs destins, l'amour qu'ils se portent, et le fameux secret du tableau de l'Heure Bleue après lequel court Paul, que je considère comme le personnage principal de ce tome, font de ce roman une vraie réussite.

Par ailleurs j'ai pris beaucoup de plaisir à parcourir cette période de 1981 à 2003.
Nous revivons avec les personnages des évènements tels que les attentas de Paris, la mort de Dalida, l'apparition du Bip Bop, la mort de Bérégovoy, la mise en place puis l'arrivée d'internet, la coupe du monde 98 ou encore la mise en place des 35h par Martine Aubry (j'en passe bien sur bien d'autres!)

Je verrais très bien cette saga adaptée à la télévision pour la "saga de l'été"!
Ce n'est certes pas de la grande littérature mais l'intrigue est réussie et j'en sors très séduite. Peut-être lirais-je les tomes précédents un jour...

Je vous conseille très très fortement de lire cette trilogie, elle me semble parfaite pour les lectures de l'été!
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Il y a plusieurs semaines, j'ai eu la chance d'être sélectionnée par Babelio pour l'opération "Masse Critique"et quelques jours après arrivait dans ma boîte aux lettres le troisième (et dernier? ) tome d'une série intitulée "Saga Parisienne", que je ne connaissais pas du tout.

J'adore les sagas, j'ai donc été très contente de ce choix, quoiqu'un peu réticente à l'idée de commencer l'histoire de la famille Ormen par la fin. Je n'ai toutefois pas boudé mon plaisir et à mon grand soulagement, la lecture n'a pas posé de réelles difficultés de compréhension, malgré un nombre impressionnant d'évènements -trente années d'Histoire balayées sur 300 pages : de l'arrivée de la gauche au pouvoir en 1981 au séisme électoral d'avril 2002, en passant par la Coupe du Monde de football remportée par la France en 1998 - et de personnages, réels ou imaginaires. Je précise que les Ormen ne sont pas tout à fait des gens ordinaires, de par leurs accointances avec le pouvoir et le monde littéraire et artistique : le grand père, Pierre, est un écrivain De l'Académie Française, dont les amis sont Jean d'Ormesson, Mouloudji et autres pointures. La Grand-mère, Ariane, est une militante ayant connu Simone Veil, qui lui rendra les derniers hommages sur son lit de mort. Les enfants et petits enfants ne sont pas en reste : Marie est une grande musicienne, connue dans le monde entier, Valentine que l'on découvre enfant au début du livre, finira chroniqueuse à succès sur France Inter etc etc...

Dans ce troisième tome, l'intrigue est concentrée autour du fameux tableau de Picasso, l'Heure Bleue, volé à une famille juive pendant la rafle du Vel d'Hiv. Qu'est devenu ce tableau? Quels sont les liens des Ormen avec sa disparition? Paul, le fils de Delphine et Olivier, va mener l'enquête et ses découvertes vont faire émerger des secrets de famille inavouables...

Cette saga est plaisante à plus d'un titre : la narration, sans fioritures, est vive et efficace, émaillée de nombreux dialogues. le roman se déplace dans le temps, avec de courts chapitres datés qui donnent une impression de rapidité dans l'action alors que les faits se déroulent sur trois décennies. Cette composition, avec enchaînement de scènes et bonds d'années en années, a quelque chose de cinématographique (J'imagine d'ailleurs fort bien "Saga Parisienne" sur grand écran). L'abondance d'évènements pourrait lasser, mais ici ce n'est pas le cas. Cela va trop vite... de ce fait, il m'a été difficile, et je le regrette, de m'attacher aux personnages. le tout premier chapitre, où le petit Paul rentre chez lui après un enlèvement, est extrêmement fort... mais il m'a manqué, par exemple, les retrouvailles avec les siens. Complètement zappées. Vite, vite, on passe à autre chose. Paul grandit, les parents vieillissent, etc. Pas le temps de s'émouvoir, même si la famille Ormen vit des drames terribles (divorces, maladies, faillite...).

De plus les personnes ayant existé (ou encore en vie) intégrées au récit et qui côtoient les personnages de fiction, sont beaucoup trop présents. On ne s'attache pas aux Ormen, ils ne nous ressemblent pas. Leurs amis, leurs amours, leurs emmerdes épreuves ne touchent guère. On lit leur histoire avec intérêt, mais sans passion ni empathie. Je crois que je les aurais aimé plus simples, mais ici, le choix de l'auteur a été d'illustrer la Grande Histoire par des personnages extraordinaires. Personnellement, ce n'est pas ce que je recherche lorsque je me plonge dans une saga. Je garde un souvenir tellement ébloui de la famille Eygletière imaginée par Henri Troyat, la brave tante normande, la jeune fille amoureuse de son professeur de russe (soupirs)...

Pour conclure, je reconnais que le fait de commencer une saga par le dernier tome n'aide pas non plus. Il m'a sans doute manqué les jalons posés dans les volumes précédents pour apprécier complètement l'évolution des personnages et leur histoire. Je les lirai peut-être cet été !

Voici les premières lignes du roman :

(samedi 6 juin 1981)

Pluie fine et froide. Sur le boulevard de Strasbourg, une aube grise et sale hésite à laisser le jour s'infiltrer derrière la gare. Silence aussi : il est encore trop tôt pour que les concierges sortent les poubelles. (...)

Sur la pointe des pieds, Paul déchiffre le plan du métro. de la gare de l'Est à Châtelet, c'est tout droit. Et à Châtelet, ce sera tout à côté. Il lève les yeux, scrute le ciel : une lueur pâle et fragile semble percer malgré tout (...)

Là-bas, il apercevait la lumière par un minuscule fenestron vitré. Trop haut pour qu'il distingue autre chose que le ciel(...) Il y avait une porte en fer, un lit, une table et une chaise. Il dormait enroulé dans une couverture, recroquevillé. (...) Ils étaient deux à le garder, deux hommes, un grand et un moins grand, chacun portait un masque de George Marchais. Deux hommes à la fois différents et identiques, ça faisait peur." (p. 11)

Je remercie vivement Babelio et Pierre Krause, ainsi que les éditions Parigramme pour leur confiance et l'envoi de ce livre.



Lien : http://bgarnis.canalblog.com..
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la couverture ne correspond pas au titre du livre. il s'agit du tome 1 de la saga parisienne : un balcon sur le Luxembourg; qui couvre la période de 1942 à 1958. On commence cette histoire pendant la guerre, on fait connaissance avec la famille Ormen en plein hiver 42. Il y a Pierre, Jean-Noël, Amedée et Amélie, et même si ils sont frères et soeurs ils ne partagent pas les même opinions ou choix de vie durant cette période trouble. ce qui va être déterminant pour l'avenir de chacun. mais on découvre surtout Paris, ses lieux célèbres, son atmosphère et ses célébrités. si au début j'ai eu un peu de mal a rentrer dans l'histoire, j'avoue m'être attachée à ces personnages et attendre avec impatience la suite de l'histoire.
amoureux de Paris n'hésitez pas.
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Déjà, je suis au regret de vous informer que vous aurez beaucoup de difficultés à obtenir ces 3 volumes car le tome 3 n'est plus édité (j'ai dû batailler pour avoir cette collection complète en menaçant la maison d'éditions... LOL j'exagère à peine). Cette saga est maintenant vendue dans un ouvrage unique réunissant les 3 périodes.

Le 1er volume s'ouvre sur un Paris occupé. J'ai peur de trop vous en dévoiler. Juste pour vous dire que vous ne pouvez pas passer à côté. Vous allez apprécier chaque pavé, chaque parpaing, on se demande si la guerre va finir alors qu'on le sait très bien. On suit l'évolution de la famille Ormen, échantillon de la population parisienne. Comme dans toutes les familles il y a les méchants et les gentils. le gros connard de service celui qui ne fait pas bon fréquenter. La gentille soeurette fragile. le grand-père dans sa bulle, la belle-mère vénale. le frère "normal". La cocue qui accepte. Mais ce n'est pas que ça. Oh non c'est bien plus. Ils sont attachants ces Ormen. On a envie d'aller manger chez eux, de regarder au fond de leurs yeux.

On y croise du beau monde de la vie politique, du spectacle et autres. On assiste à des constructions. le nouveau Paris. Les changements de bus. Les nouvelles lignes du métro.

Explosion d'architecture et de sentiments. J'ai pleuré parfois. J'ai eu peur à d'autres moments. Mais j'ai souri aussi parce que c'est un livre qui donne de la lumière !!
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Alors, ça fait quasiment un mois que j'ai lu ce livre, mais le chroniquer a été plus dur malgré le fait que j'ai écrit la base de mon avis sur le fichier. Donc, de ce que je me souvient ce fut une lecture magnifique ! J'ai adoré cette saga et cette fin fut vraiment mémorable, on redécouvre une nouvelle génération qui avait été effleuré dans le second tome. C'est un coup de coeur, c'est une saga géniale qui se termine.

Alors, cette génération, c'est la nouvelle, c'est quasiment celle de mes parents et j'ai adoré retrouvé cette parti de l'histoire qui est si proche qu'elle se rapproche énormément du présent. le comportement des jeunes sont un peu plus modernes, on se reconnait un peu plus, on a plus la vision historique qu'on avait dans les deux premiers tomes. Voilà, c'est donc naturellement qu'on se reconnait dans les références, c'est le plus de ce roman par rapport aux autres, je dirais, il est plus proche des jeunes.

L'histoire est magnifique, elle n'a rien d'extraordinaire, mais cette intrigue principale qui suit du premier au dernier tome est juste trop bien filé, c'est ainsi qu'elle aboutit. A part cette intrigue principale, j'ai tout simplement adoré la présence des autres intrigues qui donnent vraiment le sens aux livres avec les autres intrigues réunis. Je ne veux pas vous spoiler, donc je ne dirais rien sur aucune intrigue, mais le livre touche un peu à tout et c'est ça que j'aime.

Je ne sais même pas quoi dire sur cette série, je l'ai aimé c'est tout quoi. C'était tellement une famille attachante qu'on suivait de génération en générations avec leur problèmes, leurs bonheurs et tout que ça fait vraiment mal au coeur de se voir terminer une si belle saga. Je suis au courant que tout le monde ne l'a connait pas, mais c'est une saga à découvrir, elle est vraiment génial, addictive.

C'est avant tout une histoire de famille mais aussi l'historie de chacun des individus dans la famille. L'auteur nous montre à quel point tout le monde devient quelqu'un d'autre alors qu'ils commencent du même pied. Je ne sais pas si j'ai réussi à m'exprimer, mais voilà, c'est l'histoire d'individus qui font une famille. Et cette famille, je l'ai adoré.

En fait, si vous avez remarquer, je ne parle pas de grand choses sur les évènements puisque je ne peux rien vous dire, c'est le dernier tome de la saga et dire une chose serait vous spoiler, et je ne veux pas vraiment pas de ça. Donc, je vous dirais une chose sur l'action, elle est comme toujours basé sur des choses pas très bouleversantes, mais bon je l'aime toujours cette action douce, on va dire.

Faut que je parle de la fin, qui est juste une tuerie. Elle est extrêmement surprenante puisqu'on reste sur les fesses (pour être poli). Je ne m'attendais pas à une telle fin qui nous bouleverse un peu toute nos attentes, elle montre aussi une leçon caché. Une fin tout en philosophie qui nous donne l'idée de l'humanité selon l'auteur auquel j'adhère totalement.

J'aimerais beaucoup relire cette saga si j'ai le temps en étant plus adulte parce qu'elle est juste magnifique ! Je la conseille à tout le monde, jeune ou âgé, vous allez adoré vous retrouvez dans la famille des Ormen…qui vont me manquer énormément !
Lien : http://letteraturaa.wordpres..
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Avec ce troisième tome qui couvre les années 1981 - 2003, nous arrivons au terme de la trilogie de la famille Ormen.


La deuxième génération, à l'heure de la retraite est toujours aux commandes : les actes du passé sont en voie de pardon à défaut d'oubli, la troisième génération mène une vie de son temps entre fêtes au Palace, ternies par la montée du SIDA, flambée de la pub' et grandes heures de la "gauche-caviar" ...


Une troisième génération qui monte en puissance, avec la lutte pour les Sans-Papiers, la recherche des oeuvres d'art spoliées ...


Une conclusion qui laisse la famille apaisée, ses secrets enfin dévoilés ...

Lien : http://les.lectures.de.bill...
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