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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Une claque ! Ce roman est absolument parfait (non, je n'en fais pas trop, non).
Doug, 13/14 ans, depuis les Etats-Unis, depuis cette stupide ville de Marysville, depuis 1968, nous parle de ce qu'il vit. Oui, à nous lecteur. Mais il nous tait certaines choses "qui ne vous regarde pas". Des choses trop dures à dire. Car la vie de Doug n'est pas facile, loin de là. Mais cette stupide ville de Marysville n'est peut-être pas si stupide. A cause de Lil d'abord ("je vous ai dit à quel point elle est jolie?"). A cause de M. Powell, le bibliothécaire aussi. Et puis à cause de M. Ferris, le prof de physique. A cause de Mme Windermere et de ses glaces. Et Joe Pepitone, et M. Ballard. Et puis Audubon et la sterne arctique... (allez jeter un oeil aux planches de "Oiseaux d'Amérique", vraiment). Bien sûr il y a aussi le père, et Ernie Eco, et M. Reed, et le principal M. Peattie. Mais peut-être tout n'est-il pas noir ?
Les personnages sont touchants, attachants. L'écriture est simple, intelligente, percutante. J'ai souris, j'ai versé ma larme, je me suis révoltée, mise en colère, réjouie. 365 pages d'émotions qu'il est bien difficile de lâcher. 365 pages à la fois sombres et pleines d'espoir. Mais surtout pleines d'espoir. Un livre lumineux.
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On ne choisit pas ses parents, on ne choisit pas sa famille. C'est probablement ce que Doug Swieteck se dit en ce début de roman. Il n'est pas ravi de quitter sa petite ville natale après le licenciement de son père ; ni de voir la tristesse de sa mère, sachant que son mari va retrouver à Marysville un copain qui l'entrainait toujours dans des plans foireux ou des virées au bar du coin. Doug a raison d'être méfiant. Marysville est une bourgade paumée où il n'y a rien à faire, où il fait trop chaud et où la maison trouvée par le copain de son père n'est rien d'autre qu'un trou à rat exigu.

La guerre du Vietnam fait rage. Lucas, le frère ainé de Doug s'y trouve et les nouvelles sont assez laconiques. L'Homme s'apprête à marcher sur la Lune. Doug, lui, subit la violence paternelle et la bêtise cruelle de son frère Christopher. Etiqueté de « voyou » en raison de ses proches, il se retrouve mêlé à des bagarres au collège et est dans le collimateur de plusieurs enseignants. Bien décidé à ne pas ressembler à sa famille et encouragé par le beau (et rare) sourire de sa mère, Doug va chercher du travail et rencontrer deux personnes qui vont radicalement transformer sa vie. Lil' d'abord, la fille déterminée de l'épicierie du coin où il trouvera un travail de livreur et Mr Powell, le bibliothécaire. C'est avec lui que Doug rencontrera pour la première fois, les oeuvres du naturaliste Audubon : de magnifiques peintures d'oiseaux d'Amérique. D'étincelle en étincelle, il découvrira son humanité et des talents qu'il ne soupçonnait pas.

Je ne vous en dirai pas plus pour ne pas déflorer l'histoire mais le roman ne s'arrête pas là. La vie de Doug est bien plus foisonnante. Grâce à son caractère volontaire et sa réelle gentillesse, il va faire de surprenantes rencontres et vivre des moments d'une grande intensité.

Ce roman rédigé dans une langue fluide et bourré d'humour dessine en mots choisis l'évolution du personnage principal. Il est aussi riche de nombreux thèmes sans que cela ne donne une impression trop touffue. Gary D. Schmidt parvient à nous emmener dans une large gamme d'émotions grâce à la spontanéité de Doug qui joue avec subtilité des non-dits et rend ainsi le lecteur complice. Il nous offre également une multitude de personnages hauts en couleurs à la psychologie particulièrement fouillée et superbement décrits.

Je ne peux que vous conseiller vivement ce petit bijou passionnant et lumineux. Un roman initiatique, un récit de résilience qui vous donnera la pêche d'un bout à l'autre.
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"Un jour Joe Pepitone m'a donné sa casquette de base-ball des Yankees de New-York.
Véridique.
Il me l'a donné. A moi, Doug Swieteck. A moi."
Voilà le roman est lancé. Il sera tout au long de ses pages sur ce ton. Doug nous raconte, un moment de sa vie qui va basculer suite au déménagement à Marysville ( dans la partie nord de l'état de New-York) une ville qu'il n'aime vraiment pas. Doug est un garçon touchant qui nous raconte le dur apprentissage de la vie d'ado. Il va faire des rencontres qui vont l'aider à passer ce cap qui est bien difficile pour lui. Il y a aussi les autres.... Des toxiques qui pourront peut-être s'amender au fil des mois.
L'écriture est surprenante et belle et c'est plutôt agréable à lire. On se laisse prendre facilement au style. Les personnages sont vraiment intéressants et la vivacité du jeune héros donne un ton plaisant à cette histoire.
Un roman plutôt optimiste avec quelques moments difficiles pour Doug. Ce gamin il m'a fait rire, touché et ému. Une histoire généreuse qui me fait dire que cela ne se passe comme ça que dans les romans. Mais cela fait du bien.
Avec une quatrième de couverture en forme d' inventaire.

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Ne pas aller jusqu'au bout de ce roman serait une terrible erreur...mais on ne peut que le finir tant la petite mécanique mise en place par l'auteur est redoutablement bien rôdé. Rien de facile dans la vie de Dough que l'on avait déjà entr'aperçu dans le précédent roman de Gary D. Schmidt puisqu'il est un des amis de Holling Hoodhood de "La guerre des mercredis". Cette fois-ci, c'est lui le personnage principal, et il vient de déménager à Marysville, "une stupide ville" qu'il excècre. Entre son père violent et ses frères tout aussi maltraitants, la vie n'est pas une sinécure pour Dough. Mais il développe une espèce de philosophie de la vie qui fait qu'il avance vaille que vaille, porté par son amour de la beauté qui se révèle à lui dans la bibliothèque municipale quand il découvre le livre de l'ornithologue John James Audubon. Épaulé par un bibliothécaire, il s'essaie au dessin - avec talent - et affronte toutes les épreuves de la vie (et elles sont nombreuses), en se construisant un petit monde avec ces planches d'oiseaux et sa passion pour Joe Pepitone, star du base-ball dans les années 60.
On est en effet en 1969 aux États-Unis, en pleine guerre du Vietnam à laquelle participe son grand frère, l'année aussi où l'on va marcher sur la lune, et au travers se sa petit vie de collégien, c'est tous les événements majeurs de cette époque qui vont entrer en scène, vus sous le égard d'un adolescent en souffrance. En souffrance, mais pas résigné et qui va réussir à "aller là où il veut aller" grâce à l'art et à l'amour. Un bijou de littérature jeunesse qui m'a ému jusqu'aux larmes et qu' il faut faire tourner autour de soi pour partager cette beauté. Celle du texte, mais aussi celle des planches de John James Audubon qui existent vraiment et sont exceptionnelles de beauté.
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Un grand merci aux éditions de l'Ecole des Loisirs pour cet envoi !



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Il est des romans qui vous prennent par surprise, vous secouent comme un prunier, et vous laissent hébété, stupéfait, un peu titubant encore, et surtout avec l'envie irrépressible de courir partout crier l'amour dudit roman.



Jusqu'ici tout va bien fait partie de ces romans-là.



Il n'a pas l'air de grand-chose, à première vue.

Doug a 14 ans, un frère parti faire la guerre au Vietnam, un autre bien présent qui semble avoir un don pour s'attirer des problèmes, un père trouble, une mère effacée, et désormais, l'obligation de suivre sa famille dans la "stupide petite ville" de Marysville, New York.



A Marysville, c'est bien simple, circulez, y a rien à voir. Tout juste une bibliothèque, mais elle n'est ouverte que le samedi. Et puis éventuellement cette fille, ses livres et son vélo, mais après tout, elle doit elle aussi être à l'image du reste de la ville, "stupide".

Doug, résigné, se prépare à subir des heures et des heures d'ennui dans son stupide collège de cette stupide ville puis avec sa stupide famille, mais il est encore loin de se douter des passions qui vont bientôt venir animer son quotidien, des rituels à venir, des liens à nouer, bientôt.



Impossible de ne pas se laisser convaincre par la voix désabusée, cynique et râleuse de cet adolescent terriblement attachant, qui s'exprime de façon directe, brute, sans de priver de quelques délicieuses piques d'ironie et de cynisme. C'est un adolescent qui se construit, dans l'introspection, dans la réaction, dans l'opposition, qui se contredit parfois, mais qui grandit assurément.



Chaque personnage offre une véritable profondeur, avec évidemment un sommet atteint en la figure de Doug, dont l'auteur ne cesse de dévoiler de multiples couches dans son tempérament. L'histoire en elle-même s'avère particulièrement attachante, douce et apaisante comme peut l'être un quotidien connu, amère parfois, mais toujours sincère, juste, touchante. La voix de Doug a ses hauts et ses bas, surtout lorsqu'elle finit par révéler des aspects de son existence bien plus sombres que ce que l'on aurait pu attendre, mais jamais elle ne se départit d'une véritable luminosité, d'un reste d'espoir qui le porte tout au long du roman sans même qu'il en ait conscience.



Et lorsque l'on tourne la dernière page, profondément ému, on a envie de tout retenir de ce roman, l'enchaînement de ses chapitres, la poésie de ses instants contemplatifs, l'application et la tendresse insoupçonnées chez Doug, la douleur aussi, mais surtout le soin porté par l'auteur à son intrigue pour la rendre aussi crédible, émouvante, authentique et entraînante que possible. C'est la littérature jeunesse dans ce qu'elle a de meilleur : accessible et fluide, mais non moins ambitieuse, drôle et sarcastique, mais acerbe à ses moments. On aime, on adore.
Lien : https://mademoisellebouquine..
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Dans l"Amérique des années 60, Doug, un ado un peu à la dérive, entre un père et un frère violents, arrive à Marysville, un "trou à rats". Mais, le dessin d'un oiseau de James Audubon dans la bibliothèque de la ville va ouvrir le champ des possibles à Douglas.
Un livre bouleversant qui vous fera parfois rire, parfois pleurer.
En effet, le protagoniste n'a pas une vie facile mais les rencontres, les mains tendues, les épreuves le feront tanguer entre espérance et mal de vivre.

L'univers de ce roman n'est pas manichéen c'est entre autres ce qui en fait la richesse comme si l'auteur avait une vision résolument optimiste de la nature humaine. Il brosse le portrait de personnages complexes ni tout à fait bons ni tout à fait mauvais.
C'est aussi un livre qui respecte la pudeur des sentiments de Doug. Ce dernier s'adresse comme au théâtre au lecteur mais il ne lui confie pas vraiment ses sentiments ; il préfère les suggérer. Cela n'empêche pas une grande connivence entre ce personnage et le lecteur; Doug leur fait confiance pour deviner ses réactions, la colère, la douleur et la joie qui le traversent.
Ce qui rend encore plus attachant le personnage c'est son audace, son ironie, ses bons mots souvent aux dépens de ses interlocuteurs.
La bienveillance se cache bien souvent derrière une apparence hostile c'est le cas de certains professeurs, notamment le prof de sport, Mr Reed et de la bibliothécaire surnommée Merriam-la bibliothèque-n'est-.pas-ouverte Mais l'ensemble reste assez réaliste : Doug n'est pas un ange, loin sans faut même si on ne lui en tient pas rigueur. Son entourage aussi vit des moments difficiles notamment le retour très dur de Lucas, le grand frère de la guerre du Vietnam; Tous ceux qu'il cotoie le font réfléchir, avancer, hurler aussi parfois.
Un petit bémol : la passion pour le dessin des oiseaux qui donne lieu à des descriptions, des dialogues sur les techniques entre Doug et le bibliothécaire. Des passages qui s'étirent un peu en longueur.
Cependant cela reste un véritable coup de coeur aussi bien du point de vue de l'intrigue, que du style : assez dépouillé, tranchant comme si le personnage ne devait pas se laisser déborder par les émotions, par les problèmes de la vie.
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Vous savez ce que ça fait de lire un roman que vous craignez de finir ?

Avec cette simple phrase, cette question, je vous donne un aperçu de ce... comment dire ? Roman magnifique, chef d'oeuvre, recueil pour la pensée et la réflexion, etc.
En effet, si j'ai lu ce roman c'est par hasard, vous croyez au hasard ? Moi pas, moi plus... Car ce n'est pas ce titre que j'avais commandé, ou plutôt si, celui que j'avais commandé portait le même titre, exactement le même. Et paf, c'est celui de Gary D. Schmidt que je reçois, je m'en aperçois après quelques minutes et je me dis : Flûte ! Je le lis quand même.
Après quelques pages, 4 ou 5, je me rends compte que je n'ai pas envie de le poser, j'ai envie de poursuivre, encore, encore... Je n'ai mis que 6 jours pour le lire : 473 pages...

Je fais la connaissance de Doug, un jeune garçon qui me raconte son histoire du haut de son jeune âge car on ne sait jamais vraiment son âge. Doug doit, avec sa famille, son frère, sa mère et son père, à nouveau déménager, son père a encore perdu son job... Doug atterrit à Marysville en 1968, alors que le premier homme s'apprête à poser le pied sur la lune, oui le voyage lunaire se prépare. Arrivé là, il déteste cette stupide ville, et puis ce trou à rat qui leur sert de maison... Doug aime qualifier ce qu'il trouve ridicule de "stupide" et pourtant...
Une stupide jeune fille va le prendre de haut, tout comme lui le fera également, et ainsi va naître une sacrément belle...

Vous savez ce que ça fait de rencontrer une jeune fille prénommée Lil, qui vous prend de haut avec de jolis yeux ?
Lisez le roman vous comprendrez...

On fera aussi la connaissance de Christopher, le frère aîné qui joue au dur, qui se retrouve toujours impliqué dans des affaires qui le dépasse, allez savoir pourquoi ? Un stupide frangin...

Vous savez ce que ça fait d'avoir un stupide frangin, qui vous aide et vous protège?
Lisez le roman, vous comprendrez...

Il y a aussi le paternel, le stupide paternel qui ne pense qu'à ne rien faire, ou encore à laisser tomber chaque main qu'il lève, sans vergogne, mais ça vous ne devez pas le savoir. Tout comme ce que Doug a sur le ventre, à cause de ce stupide père. Un père qui se croit plus malin que son patron, qui néglige la mère de Doug et passe son temps à traîner avec un voyou...

Vous savez ce que ça fait d'avoir un père qui se comporte comme un ignare ridicule et qui...
Lisez le roman, vous comprendrez...

Et puis la mère de Doug que je vais associer à son frère aîné, celui dont je n'ai pas encore parlé, et c'est normal parce qu'il est au Vietnam et qu'il en reviendra au cours du roman, dans un sale état. Mais qui à un point commun avec la mère du jeune Doug: Ce sourire...
Oh, vous croyez que j'en ai terminé avec ce roman ? Mais ce roman, est bien plus que ces quelques ingrédients. Oui, il y a aussi les Sterne arctique de Audubon, oui vous allez aller voir en lisant ce livre, qui est Audubon, et ce qu'est une Sterne arctique, je l'ai fait... Doug va, en découvrant cette Sterne, découvrir son talent, son destin, sa passion...

Vous savez ce que ça fait de savoir qu'on a trouvé sa voie
?
Vous verrez...

Et puis il y a tant d'autres personnages, loufoques, attachants, charismatiques... Doug va vous emmener avec lui, vous les faire rencontrer, développer en vous son histoire à un tel point que non, vous ne voudrez pas refermer ce roman, juste... Inspirant.
J'ai découvert tard les aventures de Tom Sawyer, mais je crois qu'il était encore trop tôt pour découvrir "Jusqu'ici tout va bien"... Et Gary D. Scmidt n'a, je crois, rien à envier à Marc Twain. Non, rien...

On peut encore découvrir des "Tom Sawyer" au 21 ème siècle, des "Marc Twain" aussi...
J'ai beaucoup ri en lisant ce roman, j'ai pleuré aussi, j'ai frissonné, j'ai ressenti ce que j'attends d'un VRAI roman: Une évasion spectaculaire, un frisson de la première à la dernière page, un sentiment de jamais lu, une sensation de ne plus jamais rien lire d'aussi beau...
J'arrête là pour ne pas en dire trop, en faire trop, mais...

Vous savez ce que ça fait de lire une pépite, une véritable pépite ?
Lisez ce roman, vous comprendrez...
Lien : https://lesmotsricochent.blo..
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Quelle magnifique histoire!
Doug est un collégien bourré de talent, d'intelligence, d'humour et de volonté, qui nous raconte son quotidien. Quotidien difficile qu'il arrive à mettre de côté, surmonter, parfois améliorer grâce aux diverses expériences et rencontres qui se présentent à lui. Grâce à sa détermination surtout. Un "attrape-coeur" en bien mieux selon moi, bien écrit, fluide. L'auteur Gary D.Schmidt ponctue son histoire de reférences artistiques, dont les dessins de Jean-Jacques Audubon que j'ai découverts, qui ont un vrai rôle dans ce roman. Les personnages sont travaillés. J'ai ressenti beaucoup d'émotions pendant ma lecture de ce roman "jeunesse" qui s'adresse à tous les âges. Dans la même veine que "Goodbye Berlin" que j'avais adoré aussi.
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Impossible de faire une chronique, de rédiger un avis avant aujourd'hui. Ça fait une semaine que j'ai lu le livre et je n'ai pas réussi à trouver les mes mots pour dire ce que j'en pensais avant aujourd'hui… J'avoue que là, je me sens pas très bien, parce que ce n'est pas dans mes habitudes de faire ça…

Ce que j'ai pensé du livre ??? Hé bien, je l'ai trouvé très touchant. Très contrasté. Très réaliste. Je l'ai commencé un peu sceptique dans le sens où je ne savais pas du tout à quoi m'attendre, pour une fois, j'ai lu le résumé et je l'ai trouvé très minimaliste : il en dit beaucoup et à la fois, il ne dit pas grand chose. le résumé m'a plu, alors je l'ai lu.

Vous savez, c'est un livre qui fait parti de ces livres que l'on classe dans les livres qui font réfléchir sans pour autant être leur but premier… Je ne sais pas si vous voyez de quoi je parle. C'est ce genre de livres que l'on pense lire pour le plaisir et au final pendant la lecture, on réfléchit à la vie d'avant et la vie de maintenant. On compare deux époques qui ne sont pas comparables en fait.

C'est vraiment la sensation que j'ai eue. J'ai suivi les aventures de Doug et je me suis dit qu'à notre époque, il aurait un peu galéré pour faire tout ce qu'il a fait. Il aurait été plus méfiant, plus introverti et moins dans la découverte du monde, moins dans l'expérience de l'instant…
Lien : https://bookscritics.net/201..
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« Vous vous souvenez quand je vous ai dit que, quand tout va assez bien, cela signifie en général qu'un truc nul va arriver ? »

Cette phrase résume bien les émotions que j'ai ressenties en découvrant l'histoire de Doug, adolescent d'une quinzaine d'années. A chaque fois que je me suis réjouie pour Doug qui enfin parvenait à trouver un peu de bonheur dans sa vie compliquée, des choses terribles sont arrivées, et pourtant, bien que l'auteur m'aie prévenue, j'ai toujours était surprise, comme si je ne voulais pas y croire.

le livre contient donc une part de noirceur mais, le style d'écriture, qui donne l'impression que Doug nous raconte lui-même sa vie, ses petites touches d'ironie et certains personnages très intéressants sont parvenus à me faire espérer tout au long du roman. Et quand bien même si à certains moments je n'ai plus espéré, un élément quasi-magique a surgi qui m'a tellement touchée que j'ai retrouvé une dose d'espoir.

Enfin, on y retrouve des thèmes classiques comme le premier amour, la découverte d'une passion ou les relations de famille difficiles mais l'auteur parvient à nous les faire découvrir sous un angle différent, celui de Doug qui vacille entre un enfant innocent et un adulte qui connaît toute la noirceur de la vie.
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