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EAN : 978B01CUXY0HI
Audiolib (16/09/2008)
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3.78/5   1632 notes
Résumé :
Pour guérir d'une rupture sentimentale, un homme se réfugie à Ostende, ville endormie face à la mer du Nord. Sa logeuse, la solitaire Anna Van A., va le surprendre en lui racontant l'étrange histoire de sa vie, où se conjuguent l'amour le plus passionné et un érotisme baroque. Superbe mystificatrice ou femme unique ?

Cinq histoires où Eric-Emmanuel Schmitt montre le pouvoir de l'imagination dans nos existences.
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Critiques, Analyses et Avis (167) Voir plus Ajouter une critique
3,78

sur 1632 notes
Avec des oeuvres primées, comme la magnifique « L'Evangile selon Pilate » en 2000, théâtralisées, telle « Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran » en 2001 ou encore adaptées au cinéma, à l'instar d'« Odette Toulemonde et autres histoires » en 2006, l'écrivain, dramaturge, réalisateur, Eric-Emmanuel Schmitt est devenu l'un des plus populaires de nos auteurs français.
Une popularité pas toujours bien perçue car depuis son entrée sur la scène littéraire, ce touche à tout de Schmitt n'a pas toujours offert des textes de même qualité. On ne peut pas être bon à chaque fois ! Néanmoins, des titres comme « La part de l'autre » ou « L'évangile selon Pilate » sont de vraies belles oeuvres, intenses, captivantes, porteuses de réflexion, d'esprit, et avant tout, d'humanisme.

Et c'est peut-être de cet humanisme affiché et revendiqué que tient pour bonne part la popularité de cet ancien professeur de philosophie. de cette manière simple et naturelle de nous amener à réfléchir sur notre existence et le monde qui nous entoure, sans y toucher, sans en avoir l'air, avec mesure et indulgence. de cet art de la philosophie qu'il met entre nos mains avec simplicité. Avec lui, la philosophie - c'est-à-dire la faculté de penser le monde - n'est pas l'apanage d'une élite, d'intellectuels au verbiage pompeux ou de spéculateurs abscons aux postulats nébuleux, mais plutôt un questionnement humain, une réflexion sur l'Homme accessible à tous, à la portée de tous.
Il y a de l'humain chez Eric-Emmanuel Schmitt, une bienveillance que le lecteur ressent et accueille avec plaisir.
Par un savant jeu d'échos et de thèmes entrelacés, un va-et-vient constant entre le théâtre et la fiction, Schmitt est parvenu à créer une oeuvre imposante, sensible et personnelle. Une oeuvre à l'humour plein de finesse, des fantaisies toujours renouvelées, soulignées par des thèmes récurrents comme l'enfance, la foi ou la liberté.

Avec « La rêveuse d'Ostende », recueil de cinq nouvelles, l'auteur s'interroge sur le pouvoir du rêve et de l'imagination sur nos existences et montre à quel point nos vies sont influencées par nos désirs, nos fantasmes, nos hantises ou nos rêves secrets…En même temps, il sonde le coeur féminin avec toute la tendresse qu'il voue depuis toujours à ce sexe.
Des portraits de femmes que Schmitt peint avec délicatesse et dont il décortique les états d'âme avec cet art consommé de la mise-en-scène théâtrale et du dialogue.
Toutes ces femmes portent en elles un désir inassouvi et une part de rêve et d'amour qui va se révéler au contact des autres :
- Amour interdit, secret et fantasmé pour Emma dans la nouvelle qui donne son titre au recueil
- Passion mêlée de haine pour Gabrielle dans « Crime parfait »
- Douce attirance pour Stéphanie dans « La Guérison »
- Attente d'un amour perdu comme dans la nouvelle « La femme au bouquet »

Une atmosphère sensible, profonde, drôle ou tendre se crée autour de chaque portrait et si la lecture, portée par une constante fluidité du style, est très récréative et nous entraîne sans effort dans une sphère qui tient à la fois du romanesque, de l'intrigue policière, de l'énigme, de la fable ou du récit poétique, ces nouvelles brèves sont aussi plus profondes et plus sombres qu'on ne le croit dès lors qu'elles montrent, avec le ton juste et désinvolte de l'auteur, que les rêves qui nous hantent sont l'essence même de la vie et les stimulants qui nous poussent à l'action.
L'homme a besoin du rêve pour se sentir vivant et en chacun de nous sommeille un peu une « rêveuse d'Ostende »…
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Je suis amoureuse .......
De la plume d'Eric-Emmanuel Schmitt.
Comme un ou une babeliote l'a écrit précédemment, je lis un de ses romans de temps en temps, j'en pioche un lorsque ma météo interne est perturbée. Je me plonge dans du Schmitt et c'est un tsunami de sentiments qui ballait tout ce désordre émotionnel par des sourires béats.
Ce ne sont pas que de bons sentiments, mais comme il est agréable de se lover auprès de la rêveuse d'Ostende, d'imaginer son histoire d'amour si sauvage et entière, d'apprécier les balades au bord de l'eau, on sent presque les embruns sur notre peau et le goût salé.
Huuummmm,..... comme ça fait du bien....
Vous l'aurez compris ces nouvelles sont rafraîchissantes et réconfortantes.
Elles nous offrent une tranche de vie de femmes qui vivent une histoire d'amour soit discrète, ambiguë, peu conventionnelle ou inconnue et d'un homme trop amoureux de livres scientifiques et concrets qu'il en a oublié de vivre et se laisse déborder par l'imaginaire.
L'imaginaire, ce fil rouge qui trace leur histoire et par la même nos vies.
Laissez-vous bercer par ces aventures et profitez de ces bienfaits comme une tartine de Nutella..... (Enfin sans huile de palme...;-) )
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le recueil comprend cinq nouvelles où l'imagination est souveraine.
Dans "La rêveuse d'Ostende", la dame qui tient une pension accueille un invité,déçu par une aventure amoureuse, un romancier. Elle lui raconte sa vie rocambolesque. Vrai, pas vrai ? Imagination? On le sait dans la toute dernière partie. C'est la nouvelle la plus longue, très bien écrite.
La deuxième nouvelle " Crime parfait": une femme commet le pire par pure méfiance, par pur échafaudage de faits qui n'ont peut-être pas eu lieu. Là aussi, on le sait à la fin.La femme garde son sang-froid en toutes circonstances pour servir ses intérêts. La fin est spectaculaire.
La troisième nouvelle "La guérison". Un blessé arrive en soins intensifs et déclare à l'infirmière qu'elle est non seulement très belle mais elle a une odeur enivrante. Il ne la voit pas. Ses yeux sont endommagés. Il imagine cette femme et elle prend enfin conscience de sa féminité grâce au blessé. Une belle histoire.
"Les mauvaises lectures" présentent un homme possédant une grande bibliothèque mais aucun roman. Il craint l'imagination car il est trop sensible.
"La femme au bouquet". Mais qui est cette femme qui attend sur un quai de gare chaque jour avec un bouquet de fleurs. On peut bien sûr imaginer des tas de situations.
Une très belle lecture, surtout les trois premières nouvelles. Les deux autres sont plus courtes et donnent moins l'occasion de vivre avec les personnages.
Une très belle plume comme d'habitude avec E.E.Schmitt.

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La rêveuse d'Ostende.

Ostende. Mois de mars.
Pour fuir un chagrin d'amour, j'ai été me réfugier à Ostende, ville de Belgique en bord de mer où je n'avais jamais mis les pieds.
J'y ai été hébergé par une dame, Emma van A., fragile, discrète, que je crus d'abord sans relief ni conversation.
Parce qu'un jour j'ai touché sa réalité, jamais elle ne cessera de me hanter, intrigante, impérieuse, brillante, paradoxale…
Son histoire, qu'elle m'a confiée, l'a-t-elle réellement vécue ou l'a-t-elle seulement rêvée ? En tout cas, le moins qu'on puisse dire c'est qu'elle est hors du commun…


Crime parfait
Gabrielle n'en peut plus de ce mari, de « son » Gabriel, ce faux-jeton qui se moque d'elle, qui se joue d'elle, qui l'appelle « ma vieille » … Gab & Gabby, le couple parfait ! Tu parles ! Dans quelques minutes, elle en sera débarrassée pour de bon. Une chute de plusieurs centaines de mètres dans un ravin, ça ne pardonne pas ! Elle doit juste s'assurer qu'il n'y aura pas de témoins quand elle passera à l'action…

La guérison
Elle est infirmière. Lui, il git sur un lit des soins intensifs après un terrible accident. Dans le couloir de l'hôpital, des filles, toutes plus belles les unes que les autres, attendent de le voir. Elle, l'infirmière aux vêtements informes, elle vit seule car à qui pourrait-elle bien plaire ? Si encore elle avait ressemblé physiquement à sa mère… Mais celle-ci n'a jamais pu cacher sa déception, pour ne pas dire son mépris, à l'égard de cette fille épaisse qui n'a guère de points communs avec elle. Lui, il ne la voit pas, son accident l'a rendu aveugle, mais il la sent et l'entend. Ce qu'il « voit » d'elle va entièrement à l'encontre de l'image qu'elle a d'elle-même. Va-t-il réussir à lui faire changer de perception ?


Les mauvaises lectures
Maurice Plisson vit cerné par des milliers de bouquins. du sol au plafond, dans son sombre appartement, il y a des livres. Des livres, oui, des fictions, non ! Jamais ! Monsieur Plisson, éminent professeur, ne saurait ouvrir sa porte au mensonge ! Car, une fiction, qu'est-ce d'autre sinon un mensonge ?
Cette année, Maurice, contrairement aux autres années, ne va pas effectuer une excursion, à but culturel, évidemment, mais il va se rendre en Ardèche. Avec sa cousine Sylvie. Sa cousine qui est tout l'opposé de ce qu'il est ! Lui, maigre et sec. Elle ? Ronde, plantureuse, opulente. Lui, petit et sérieux, elle grande et joviale. Malgré leurs différences, elle est la personne, peut-être la seule, qu'il apprécie. Les vacances d'été, ils les passent toujours ensemble.
Maurice n'oublie pas de glisser des livres dans sa valise puisque là où ils se rendent, une maison isolée, loin de toute vie humaine, il n'y aura pas grand-chose à faire. Elle, elle ne lit que des romans. Des trucs absurdes, évidemment !
S'étant installés dans la demeure louée pour la durée des vacances, ils s'en vont faire quelques courses dans une grande surface. Sylvie décide d'acheter un livre pour avoir un peu de lecture durant le séjour. Un livre ? Peut-on qualifier de « livre » le dernier Chris Black ? Un livre vendu par des commerçants qui osent glisser un bouquin au milieu des saucisses… Mais quelle horreur ! Et ce titre… « La Chambre des Noirs secrets » … Tout un programme qui fleure la débilité à coup sûr !

La femme au bouquet
Me rendant chez mon éditeur, à Zurich, j'ai eu l'attention attirée par une femme qui attend tous les jours sur le quai numéro trois, un bouquet à la main… Quinze ans que cela dure ! Pas un jour qu'elle ne soit présente au même endroit. Qui est-elle ? Qui attend-t-elle ? Pourquoi ? Est-ce une pauvre folle ?


Critique :

« La femme au bouquet » est ma seule déception pour une raison que je ne puis dévoiler sans en dire trop sur l'intrigue.

Ces nouvelles m'accompagnent le matin dans le bus pour des trajets d'une vingtaine de minutes. Elles sont le format idéal pour me rendre agréables mes déplacements très matinaux. Leur format court n'est en rien une lecture du pauvre ! Chaque nouvelle est parfaitement construite et raconte une histoire originale et pleine de surprises.

A quoi reconnaît-on un grand auteur ? A la quantité de mots rares qui pullulent dans ses ouvrages ? Non ! A l'emploi du plus-que-parfait du subjonctif ? Non ! A un sujet brûlant d'actualité ? Non plus ! Je crois qu'un grand auteur c'est celui qui arrive à vous remuer les tripes, même avec une histoire d'aspect banal, grâce à une imagination qui crée des rebondissements pour le moins inattendus sans pour autant recourir à la magie, en restant dans le domaine du « possible ».
Avec ces cinq nouvelles, Eric-Emmanuel Schmitt démontre ses talents de conteur et une jolie maîtrise de la langue française qu'il déroule comme un tapis rouge pour honorer ses personnages et les mettre en valeur.
Avec « La rêveuse d'Ostende », Eric-Emmanuel Schmitt nous emberlificote au point que nous ne savons plus que croire. Histoire authentique ou délire amoureux d'une pauvre vieille handicapée ? Jusqu'à la fin, le suspense est nourri par une jolie prose presque chantante.
« Crime parfait » nous annonce le/la meurtier.ère dès le début. Les mobiles du crime ne tardent pas à être connus. On comprend les raisons qui poussent au meurtre. On n'a aucune peine à imaginer qu'on pourrait être à sa place. Tout paraît relativement simple… Et puis, magistral coup de théâtre…

« La guérison » aurait pu s'appeler « La méta… » mais c'eût été trop en dire.
Dans « Les mauvaises lectures », Eric-Emmanuel Schmitt nous fait découvrir un personnage, caricatural certes, mais qui ressemble peut-être à l'un ou l'autre grand lecteur aux goûts très affirmés comme nous en connaissons ou pourrions rencontrer. le suspense est au rendez-vous puisque la nouvelle devient une histoire policière…
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Lorsqu'on lit un recueil de nouvelles, il doit être tout à fait normal d'avoir des préférences pour certains textes. En ce qui concerne les cinq textes publiés ici, la dernière "La femme au bouquet" a ma préférence, car l'histoire est sobre, mélancolique, romantique. Mais je suis déçue par l'ensemble de ce recueil, il me semble qu'il peut faire partie de ce qu'on a coutume d'appeler un livre de vacances, c'est à dire d'une publication légère, publiée juste pour distraire le lecteur et ne conduisant pas à une longue réflexion. L'auteur, autant qu'il m'a été permis de le juger d'après certains romans (L'enfant de Noé, Oscar et la dame Rose, ou encore Lorsque j'étais une oeuvre d'art) m'avait habitué à beaucoup mieux... Donc déception... Peut-être suis-je devenue une lectrice difficile, ou l'auteur est en perte de vitesse, s'adonnant à l'écriture alimentaire.
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Citations et extraits (138) Voir plus Ajouter une citation
Quand je quittai le salon, la voix d'Emma Van À. m'arrêta :
- Monsieur, je repense à vos paroles, à l'instant, lorsque vous estimiez que vous alliez cicatriser. Ne vous fourvoyez pas sur ma réaction : c'était de l'approbation. Je le souhaite. J'en serais même très contente.
- Merci, madame Van À., moi aussi j'en serais content.
- Parce que si vous vous en remettez, c'est que, de toute façon, ça n'en valait pas la peine.
J'en demeurai bouche bée.
Elle me scruta intensément puis déclara d'un ton péremptoire :
- D'un amour essentiel, on ne se remet pas.

"La rêveuse d' Ostende" p. 18
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En rentrant à la villa, pendant que la campagne désertique défilait derrière sa vitre, Maurice ne put se retenir de songer à La Chambre des noirs secrets - quel titre insensé - dont un détail avait piqué sa curiosité. Quel pouvait être le manuscrit du XVIe siècle autour duquel l'intrigue tournait ? Ce devait être une oeuvre existante, les romanciers américains manquant d'imagination, d'après ce que ses collègues littéraires affirmaient. Un traité d'alchimie ? Un mémoire des Templiers ? Un registre de filiations inavouables ? Un texte d'Aristote qu'on croyait perdu ? Malgré lui, Maurice ne cessait d'échafauder des hypothèses. Après tout, Chris Black, ou celui qui se cachait derrière ce pseudonyme, n'était peut-être pas une boursouflure qui s'octroyait du génie mais un chercheur honnête, un érudit, un de ces universitaires brillants que les Etats-Unis savent produire et ne veulent pas payer... Pourquoi pas quelqu'un comme lui, Maurice Plisson ? Ce brave lettré n'aurait accepté de rédiger cette infâme bouillie que pour honorer ses dettes ou nourrir sa famille. Tout n'était peut-être pas mauvais dans ce livre...
Maurice s'en voulut de témoigner cette indulgence et décida de penser à des sujets plus sérieux. Aussi ce fut presque malgré lui qu'il subtilisa le livre en vidant les provisions de la malle... (p. 261)
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- Inutile, la joliesse masculine. Ce qui constitue la séduction d'un homme, ce n'est pas qu'il soit beau, mais qu'il convainque une femme qu'elle est belle auprès de lui.
- blabla!
- inutile, je vous assure. Gênante, handicapante, la perfection physique.
- Allons!
- Bon, écoutez : le fait que vous m'estimez décoratif, ça vous inspire quoi? Confiance ou méfiance?
- Ça m'inspire le désir.
- Merci. Maintenant, soyez sincère : confiance ou méfiance?
- Méfiance.
- vous voyez! Première méfiance : on suppose que l'homme beau n'est pas sincère. Deuxième méfiance : l'homme beau inspire la jalousie.
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Se procurer un livre dans un supermarché !
Avait-il, une seule fois dans sa vie, acquis un livre dans un supermarché ? Un livre, c'est un objet sacré, précieux, dont on découvrait d'abord l'existence au sein d'une liste bibliographique, sur lequel on se renseignait, puis, le cas échéant, qu'on convoitait, dont on écrivait les références sur un papier, qu'on allait chercher ou commander chez un libraire digne de ce nom. En aucun cas, un livre ne se cueillait au milieu des saucisses, des légumes et des lessives.
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Je crois que je n'ai jamais connu personne qui se révélât plus différente de son apparence qu'Emma Van A.
Lors d'une première rencontre, elle ne donnait à voir qu'une femme fragile, discrète, sans relief ni conversation, d'une banalité promise à l'oubli. Pourtant, parce qu'un jour j'ai touché sa réalité, elle ne cessera de me hanter, intrigante, impérieuse, brillante, paradoxale, inépuisable, m'ayant pour l'éternité accroché dans les filets de sa séduction.
Certaines femmes sont des trappes où l'on tombe. Parfois, de ces pièges, on ne veut plus sortir. Emma Van A. m'y tient.
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