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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
« Les hommes et les femmes se rencontreront-ils un jour ? Ce que la femme désire, est-ce que l'homme le désire ? Et ce que l'un attend de l'autre, est-ce bien ce que l'autre veut donner ? »
Par les temps qui courent de « dénonce ton porc », voilà bien une question qui nécessite réflexion … Certes Eric-Emmanuel Schmitt se la pose, nous la pose en 1997, alors que l'affaire Weinstein n'a pas encore défrayé la chronique, mais le sujet n'est-il pas intemporel ?

Le libertin, dont il est question ici n'est autre que Diderot. Un Diderot en proie à la séduction : à demi-nu dans le pavillon de chasse du Baron d'Holbach, il se fait « portraiturer » et plus ou moins séduire par Madame Therbouche, alors que l'Encyclopédie se rappelle à ses bons souvenirs. Rousseau vient de se défiler et l'article sur « La morale » doit être rédigé au plus vite, par Diderot lui-même…

Madame Therbouche s'avérera bien plus qu'une artiste peintre… La fille du Baron et la propre fille de Diderot entreront également dans le jeu de la séduction, un jeu complexe qui n'est pas toujours piloté par le désir, « ce que l'un attend de l'autre, est-ce bien ce que l'autre veut donner ? »

Un « marivaudage » philosophique, qui comme souvent chez E.E. Schmitt suscite plus de questions qu'il n'apporte de réponses ; et comme toujours un réel plaisir de lecture.

Une pièce créée en 1997 au Théâtre Montparnasse avec notamment Bernard Giraudeau et Claire Keim ; et adaptée au cinéma en 2000.
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Cette petite apologie du désir me ravit.
Diderot, posant nu pour Mme Therbouche, portraitiste, n'a qu'une envie : la mettre dans son lit. Tentative partagée par la belle mais qui ne cesse d'être interrompue par l'intervention de personnages diverses. Son secrétaire qui lui demande de rédiger un article sur la morale pour la fameuse encyclopédie. Madame Diderot qui vient quelque peu régler des comptes avec son infidèle époux, leur fille Angélique et enfin la fille d'un baron.
Toutes ces allées et venues sont prétextes à de savoureux dialogues sur le libertinage, la séduction, l'homme, la femme, leurs rivalités.
De belles joutes verbales pleines d'humour et de gaieté.
Cette pièce de théâtre est vraiment charmante.
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Diderot est dans son atelier, en train de servir de modèle à une séduisante créature. Surgit son secrétaire qui lui demande de rédiger rapidement l'article de l'Encyclopédie consacré à la morale. S'en suivent une série de réflexions sur la morale, le désir, le mariage, les hommes et les femmes… Comme le dit Diderot dans le libertin : « Tu es devenu philosophe pour te poser des questions et voici que tout le monde vient te demander des réponses. Maldonne ! ». Peu importent les réponses, l'important c'est de se poser des questions. Et cette très agréable lecture pousse à réfléchir sur les traces de Diderot et de ses interlocuteurs.
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Diderot sert de modèle à Madame Therbouche, qui lui demande de se dénuder. le philosophe est manifestement troublé, et tandis que la peintre s'apprête à répondre à son désir, Diderot est sollicité pour écrire un article sur la morale, à paraître dans L'Encyclopédie... Cet érudit - ô combien séducteur - va débattre de la question avec Madame Therbouche, mais aussi de la séduction, du désir, du plaisir, du libre arbitre... avec d'autres personnages qui vont surgir successivement...
Encore une pièce jubilatoire d'Eric-Emmanuel Schmitt, qui est décidément au sommet de son talent dans ce registre ! Reparties vives et pertinentes, paradoxes, rebondissements, humour... un pur régal pour le lecteur.
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Je n'ai pas lu beaucoup de choses de Eric Emmanuel Schmitt (Hôtel des deux Mondes, Oscar et la dame rose), mais ce peu de choses m'a procuré beaucoup de plaisir. Eric Emmanuel Schmitt est un écrivain qui se lit facilement. Il offre souvent au lecteur "l'optimisme" comme toile de fond. Rien ne semble tomber dans le drame ou dans des impasses quand il écrit.
EEM est le roi de la "philo pour les nuls" comme moi.
"Le libertin" est donc dans cette même veine, avec un "Diderot" (qui se fait peindre nu) flamboyant. Dans ce livre, on va y trouver les thématiques comme la liberté ou la morale, mais aussi les difficiles relations homme /femme.
Bref, un p'tit bonheur dans la grisaille ambiante.
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Le théâtre est très certainement l'écriture dans laquelle E.E.S est le plus efficace. Je suis allé voir cette pièce trois fois avec, à chaque fois, un immense plaisir. du coup, j'ai acheté le livre. La lecture est facile, la plume légère mais habile. La séduction, le désir, le plaisir charnel, l'attirance et la morale essaient de jouer la partition de l'harmonie mais nous emmènent de concert vers le rire, les contradictions, les joutes verbales, bref, vers tout ce qui fait du théâtre un lieu de vie et d'exaltation. C'est ce que je préfère chez E.E.Schmitt
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C'est un bijou surprenant, ....à lire absolument.
Je ne m'attendais pas à découvrir ce genre de livre.
Il était cité par Bernard Giraudeau dans "Cher amour" et comme je l'avais dans ma bibliothèque j'ai interrompu ma lecture de Giraudeau pour le lire.
Un ravissement
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Cette pièce est un bonheur de drôlerie et de finesse. Deux mouvements composent cette pièce. La première dans laquelle Schmitt propose le portrait d'un Diderot séducteur, attiré par les femmes, prônant la liberté, critiquant le mariage et son emprisonnement…. la seconde, plus amère, montre Diderot dans ses contradictions, ou comment sa philosophie peut, parfois se heurter à la vie réelle, à son aspect pratique !
Lien : http://leslivresdegeorgesand..
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Encore une magnifique oeuvre d'Eric Emmanuel Schmitt qui maitrise à merveille l'art du théâtre. Dans cette pièce, l'auteur renouvelle la comédie libertine en introduisant le paradoxe philosophique en parlant de la morale et de l'éthique afin de faire l'apologie du désir. Nous sommes dans le pavillon de Diderot où il est en train de poser à demi-nu pour Mme Therbouche, mais ils sont sans cesse interrompu dans leurs jeux amoureux par le secrétaire de Diderot, sa femme ainsi qu'une jeune fille voulant séduire le philosophe. Tout au long de la pièce, la philosophie et le désir y prennent place dans cette folle journée vécue par Denis Diderot. Une pièce de théâtre super intéressante et qui n'est pas sans rappeler le même style que le visiteur écrit par le même auteur. En résumé, un agréable moment de lecture et un excellent ouvrage à découvrir.
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un point de vue, une approche bien écrit.
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