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En découvrant ce roman graphique, le premier mot qui m'est venu(e) à l'esprit a été "whaou"!
Je n'ai rarement vu des planches aussi travaillées avec autant de détails!
Daria Schmitt nous offre ici un magnifique travail dessiné de sa plume à l'encre de chine où elle utilise une lame pour rajouter du blanc dans les parties noires de ses vignettes...
On y découvre l'histoire de Providence, le gardien d'un parc extraordinaire qui est accompagné de son chat Maldoror.

En réalisant "Le bestiaire du crépuscule", Daria Schmitt rend un bel hommage à l'écrivain Howard Phillips Lovecraft décédé dans les années 1930 et connu pour ses oeuvres fantastiques et de sciences-fiction comme celle de "L'étrange maison haute dans la brume".
J'avoue avoir pris beaucoup de plaisir à parcourir les planches de Daria Schmitt mais je suis passée à côté de l'histoire, peut-être par manque de sensibilité à l'univers de H.P. Lovecraft, genre que j'ai généralement du mal à apprécier.

Je tiens à remercier les Éditions Dupuis et Netgalley pour la découverte de ce magnifique ouvrage qui est un véritable chef d'oeuvre. Je tiens à féliciter Daria Schmitt pour ton travail qui est à couper le souffle!
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Un véritable OVNI. Je ne suis pas très au fait des oeuvres de HP Lovecraft, je ne peux donc pas vraiment faire le parallèle avec le bestiaire du crépuscule de Daria Schmitt, mais c'est clairement l'ambiance que l'auteur américain m'inspire.

J'avais d'abord cru que le bestiaire du crépuscule serait accès plus jeunesse, mais il n'en est rien. Nous plongeons dans un voyage fantastique où notre héros, Providence, gardien d'un parc, est bien décidé à protéger les visiteurs des monstres invisibles qui peuplent son lieu de travail. Mais une trouvaille va le dévier de sa mission et devenir une obsession.

On remarque tout de suite le style graphique de Daria Schmitt. Dense et fin à la fois, il prend plus de place que le texte et nous met tout de suite dans l'ambiance. Un mélange de folie, d'oppression et de fantaisie. Il y a une richesse incroyable dans les illustrations et j'adore encore plus les rares moments où la couleur entre en jeu. C'est un basculement entre la réalité et l'onirique saisissant. Les dessins à la fin de l'ouvrage sont une pure merveille.

Un peu à la Alice au pays des merveilles, Providence est un homme à part, un brin excentrique qui parle à son chat Maldoror. Un duo que l'on adore rapidement, entre le côté borné du gardien et le sarcasme du chat. Il y a aussi ce non-sens et cet humour noir qui ajoutent un peu plus de ressemblance avec l'oeuvre de Lewis Carroll. La directrice qui ne veut pas d'excentricité, mais qui est toujours sur son cheval même pendant les réunions, c'est de l'humour comme je l'aime.

Sans connaître l'oeuvre de HP Lovecraft, je pense que je suis passée à côté de pas mal de choses. Mais, j'ai tout de même apprécié cette lecture assez étrange où l'on n'arrive pas vraiment à savoir où la frontière entre la réalité et le rêve se trouve. Pour moi, le gardien est HP Lovecraft et l'on y voit un homme et son imagination débordante qui parfois le déconnecte de la réalité. Il y a un côté inquiétant, mais la dérision ambiante adoucit clairement l'ensemble.

La fin du Bestiaire du crépuscule contient une nouvelle « L'étrange maison haute dans la brume » de HP Lovecraft. Une nouvelle qui est en parallèle avec la bande dessinée, sans en être l'adaptation. le fait d'avoir combiné les deux oeuvres est clairement une bonne idée, et ouvre ainsi plus de compréhension.

Une lecture qui sort de l'ordinaire. Je ne m'attendais pas du tout à cela, et parfois c'est une bonne chose d'être surprise, surtout en littérature.
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Le graphisme est vraiment impressionnant, réalisé à la façon des anciennes gravures de Gustave Doré, tout en traits réguliers, pleins de déliés, principalement traité en noir, avec beaucoup de détail, et la couleur surgit au coin des pages, faisant surgir le merveilleux.

Il nous entraîne dans un univers fantastique et effrayant, inspiré par H.P. Lovecraft. Providence est gardien d'un parc, d'un jardin public aux étranges propriétés, un grimoire est sorti de la mare et va entraîner un bouleversement dans un monde parallèle d'un onirisme effrayant qui va se mêler au monde réel.

Je ne suis pas fan de Lovecraft, surtout parce que je n'aime pas son écriture que je trouve lourde et creuse, mais par contre, j'apprécie beaucoup des auteurs qui s'en inspirent, les élèves dépassent presque à chaque fois le maître : là où Lovecraft pose un mot lapidaire et passe-partout comme le mot “terrible” qu'il place à peu près toute les trois lignes, Daria Schmitt nous propose déjà tout un univers de volutes, d'ombres et de lumières, de formes, de dimensions, d'impressions et d'émotions.

Ce livre est un petit bijou d'horreur et de fantastique, porté par les illustrations lyriques et tourmentées.
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Dans ce roman graphique, Daria Schmitt met en exergue et en valeur l'esprit très fantasque et horrifique de HP Lovecraft avec des planches surprenantes; parfois colorisées mais le plus souvent monochrome.
Une histoire surnaturelle qui mêle le réel à l'onirique pour le plus grand plaisir des admirateurs du genre.
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Providence est gardien de parc. Il est persuadé qu'une catastrophe se prépare, mais personne ne semble le croire, à l'exception des trois vieilles qui travaillent avec lui.
Avec ses accents lovecraftiens, cet album offre des dessins d'une beauté exceptionnelle. Plein de détails et de finesse, ils enchantent l'oeil. Passant de planches en noir et blanc, figurant le monde réel, à des cases aux couleurs chatoyantes, les pages de cette BD sont vraiment magnifiques.
Côté histoire, je suis un peu plus réservée. Je n'ai pas totalement adhérer à l'intrigue et suis un peu restée en retrait. Sans doute parce que je suis peu sensible à l'univers de Lovecraft. D'ailleurs, la nouvelle "L'étrange maison haute dans la brume" est incluse dans la narration, expliquant le devenir du héros.
Pas de quoi bouder mon plaisir face à cet album de toute beauté, qui reste un vrai plaisir pour les yeux.
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Maître du fantastique, HP Lovecraft, le prolifique auteur de nouvelles inspirateur de nombreux auteurs contemporains est de plus en plus adapté en version graphique.
Cet ouvrage, d'une rare beauté, n'est pas une adaptation directe mais rend un réel hommage à l'auteur américain en y insérant, une nouvelle complète.
Si j'ai été très séduit par les graphismes et les jeux de couleurs - l'album est en N&B pour la partie réaliste et en couleur pour les éléments fantastiques -, j'ai un peu moins été séduit par le scénario.
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Une petite merveille qui débute par une préface de Philippe Druillet (quand même...).
Au début de la lecture, je me suis dit que je n'allais pas forcément me laisser happer par l'univers de Daria Schmitt, et puis chemin faisant, je me suis mis à apprécier de plus en plus son style hyper détaillé, tout de gris, noir et blanc dessiné et l'ajout de touches de couleur toujours à bon escient.
C'est bien par le côté artistique que j'ai été accroché plutôt que par les personnages. C'est sans doute moins glauque, noir et sordide que du Lovecraft pur jus. (J'en ai lu, il y a bien 30 ans...)
Pour autant, Daria Schmitt a réussi à insérer dans son histoire, le texte d'une nouvelle de l'auteur dont elle s'inspire.
Bref, son univers est bien présent, l'atmosphère est bien rendue et il faut le dire certaines planches sont vraiment magnifiques.
A lire. Pour les collectionneurs de BD, les dingues de Lovecraft, ou tout simplement pour tous ceux qui aiment passer du bon temps en lisant une superbe oeuvre graphique.
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Cet album est librement inspiré d'une nouvelle de Lovecraft qui est insérée à la fin, ce qui permet de voir quelle part du récit est due à l'imagination de l'autrice. Et quelle imagination!

La poésie et l'onirisme qui se dégagent de cette BD m'ont séduite dès les premières pages. le contexte du parc et les règles mises en place par la nouvelle directrice donnent un petit côté réaliste à l'intrigue, mais on nage souvent dans l'absurde et le bizarre, à se demander si le gardien n'est pas en train de rêver ou de délirer. Des vieilles dames dans les arbres, un chat qui parle, des créatures qui hantent l'étang et autres curiosités plus ou moins effrayantes se côtoient, tandis que se pose la question de la santé mentale du protagoniste principal.

Les dessins sont très particuliers, entièrement en noir et blanc, avec des touches de couleurs lorsque les éléments fantastiques apparaissent, ce qui renforce l'aspect onirique de l'intrigue. Comme si la terne réalité ne se parait de teintes vives qu'en rêve (un peu à la manière du Magicien d'Oz). Les dessins ne prennent d'ailleurs toute leur ampleur que lorsque les couleurs apparaissent.

Une BD probablement trop bizarre pour plaire à tout le monde, mais qui a su me séduire et maintenir mon intérêt jusqu'à la fin. Je recommande si vous appréciez les albums atypiques et/ou les oeuvres de Lovecraft.
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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Du bien, et du moins bien...

Ce que j'ai aimé et que l'on ne peut enlever à cette BD est la qualité du dessin. C'est vraiment splendide ! Les détails, les couleurs des animaux fantastiques, les pleines pages et, allez savoir pourquoi, j'ai adoré les visages des vieilles ! C'est vraiment un très beau livre. J'ai aimé aussi le cadeau qui nous est fait d'une nouvelle de Lovecraft intégrée au récit. Moi qui n'aurait jamais, mais jamais lu aucune oeuvre de lui, c'est malgré tout chose faite. Et j'ai d'ailleurs été plutôt positivement surprise !

Après, et bien, voilà quoi : l'ambiance Lovecraft, le fantastique, l'onirique, le bizarre : bon, ben, jamais ça ne fonctionne vraiment avec moi... Je ne comprends pas, ça m'embrouille. Au début, ça va ; on suit le personnage, on comprend, à peu près, ce qu'il fait là. Et puis arrivent des bestioles, les châteaux dans des lacs, etc. Alors, c'est peut-être de qualité mais moi, je n'y arrive pas !

Si vous aimez le style, je serais curieuse d'avoir vos avis :)
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Le gardien du parc, Providence, veille jour et nuit sur les lieux avec Maldoror son chat. La nuit plein de créatures sombres et monstrueuses prennent vie. Pour les enfants, ce parc n'est qu'un jardin public qui accueille leurs jeux insouciants. Pour la directrice c'est un lieu qui préserve la faune et la flore. Un jour, Providence trouve un livre mystérieux et étrange. Des phénomènes plus étranges, les uns que les autres apparaissent et tout le monde cherche à récupérer l'ouvrage...cette bande dessinée est un hommage à l'univers de Lovecraft.
Je ne connaissais ni Lovecraft ni Daria Schmitt. Je salue son travail graphique.
Les dessins sont très travaillés, chaque case est pleine de détails. Elle a su faire prendre forme à l'imaginaire. J'ai aimé que les couleurs, ressortent sur les créatures fantastiques, alors que le reste de la bande dessinée est en noir et blanc.
Il s'agit d'un conte fantastique, remplit d'animaux qui parlent, de fées, une cabane étrange au fond du parc, un lac remplit de créatures monstrueuses mais pas méchantes.
L'univers m'a fait penser à la fois à Alice aux pays des merveilles avec ses situations improbables et ces personnages parfois énormes mais aussi à un univers asiatiques avec ses carpes et ce jardin très entretenu.
J'ai passé un joli moment avec cette bande dessinée. Elle ravira les amateurs de contes et univers fantastiques.
J
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