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sur 490 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Le Poison d'amour, tellement vrai à l'adolescence ! J'ai lu les journaux intimes de quatre jeunes filles, et, très indiscrètement, j'ai fouiné dans les méandres de leurs questionnements, de leurs envies, de leurs joies ou peines, et de leurs petits mensonges. Ce livre se lit vite, mais pour autant il laisse une trace car il renvoie à nos propres actes (en tant que parents) et à notre adolescence. Tellement de choses sont intemporelles : la métamorphose du corps, la relation avec les autres, la cour du lycée... Certes il se situe à notre époque, la jeunesse dispose de plus d'informations, d'autres moyens de communication, mais les inquiétudes et les drames sont les mêmes. Roméo et Juliette... toujours d'actualité quand on a seize ans. Chanceux les parents qui ont un enfant qui crie, hurle : « Vrai : j'ai un goût enragé de vivre ! » car « du travail invisible qui nous fait naître ou disparaître, le regard humain ne capte que le résultat, jamais l'activité secrète. »
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Je suis un grand fan d'Éric-Emmanuel Schmitt, j'ai lu presque tous ses romans et recueils de nouvelles et je crois bien les avoir tous adorés. Malheureusement, le poison d'amour fera exception, il n'a pas réussi à m'accrocher. Cette incursion dans le monde des adolescentes, je l'ai trouvé superficielle et artificielle. Et la plume et le talent de l'auteur n'ont rien pu y faire. On entre dans le quotidien de quatre amies : Julia, Anouchka, Colombe et Raphaëlle à travers leur journal intime. Mais, question roman épistolaire, j'ai déjà vu mieux. On passe trop vite de l'une à l'autre. Aussi, habituellement, quand un personnage (ou un individu) couche par écrit les événements de la journée qui l'ont marqué, c'est après-coup. Il y a déjà un certain recul, une certaine distance, qui lui permet d'apporter des nuances, d'ajuster son interprétation des faits marquants. Ici, très peu. Et il ne faut pas braquer l'excuse qu'il s'agit d'adolescentes dans la fleur de l'âge, sensibles, aux émotions exacerbées. Ces quatre jeunes filles – jeunes femmes ! – font preuve de beaucoup d'ingéniosité et d'intelligence. Parfois un peu trop, malgré leur bonne amitié, elles ont des secrets et certaines deviendront manipulatrices et méchantes. Leur excuse ? Elles vivent des situations un peu extrêmes. Bon, peut-être pas tant, tout ce qui leur arrive, d'autres l'ont déjè vécu. Mais, le fait que ce soit concentré chez ces quatre adolescentes, c'est beaucoup à avaler. Je suspecte l'auteur de chercher le drame. Aussi, les événements sont propulsés à la vitesse de l'éclair. Raphaëlle un gros problème et, il n'est même pas encore réglé que celui de Colombe l'éclipse pour être à son tour oublié par celui d'Anouchka. Et ainsi de suite. Divorce des parents, homosexualité, amour, obsession, grossesse adolescente, délinquance juvénile, tout y passe. Ouf ! J'en oublie surement. Ces sujets peuvent paraître anodins vu qu'ils ont été maintes fois traités dans d'autres romans et des séries télévisées mais ils demeurent sérieux. Et les voir abordés sur un ton si léger me cause un certain malaise. J'ai eu beau me répéter que c'est du Schmitt, qu'il en prendre et en laisser, voir la chose avec humour, ne pas tout prendre au premier degré. J'ai eu de la difficulté. Je me suis plusieurs fois demandé quel était le but de cette histoire. Faire comprendre que l'amour est une maladie et qu'il faut s'en détourner ? Que c'est dangereux ? Heureusement, son écriture est toujours aussi belle, sublime, ça m'a aidé à passer à travers ce roman.
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En cette rentrée 2014, plus que jamais l'auteur Eric Emmanuel Schmitt, stakhanoviste des lettres françaises, continue de publier, à un rythme effréné, quantités de pièces de théâtre, nouvelles, romans à un rythme qui ravit ses-nombreux- admirateurs et irrite ses détracteurs. Et depuis septembre, trois pièces sont affiches des théâtres parisiens (Georges &é Georges ; Si on recommençait avec Michel Sardou et le Joueur d'échec d'après Zweig avec Francis Huster) et surtout en ce qui me concerne (pas sûr que ces pièces soient jouées sur Lyon), deux livres sont sur les présentoirs des libraires depuis le 2 octobre dernier.

Le premier, « le Poison d'amour » est un court roman qui clôt le diptyque sur la passion amoureuse ouvert avec L'Élixir d'amour, une nouvelle exploration du sentiment amoureux, sous l'angle du récit iniatique puisque les quatre héroïnes de ce roman sont 4 adolescentes de 17 ans, les meilleures amies du monde, qui vont découvrir la passion amoureuse, pour le meilleur et pour le pire, pour les personnages comme pour le lecteur, aurais je tendance à dire. Car le Poison d'amour est un roman où l'on retrouve à mes yeux le meilleur (son sens de la formule, sa pertinente approche psychologique) et le moins bon (un dénouement bâclé, une certaine naïveté, une trop grande abstraction sociale) de son auteur.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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le roman nous présente quatre jeunes filles : Julia, Anouchka , Colombe, et Raphaëlle. Nous y lisons leurs journaux intimes. Ces quatre jeunes filles sont des "meilleures amies", elle traînent toujours ensemble! Elles sont adolescentes et à cet âge là on ne pense qu'à une chose : l'amour.


Nous faisons la connaissance de Julia, bercée par Shakespeare et ses pièces et qui a des citations du dramaturge anglais pour toutes les situations. Elle révèle à ses amies que l'été précédent, elle l'a fait! C'est la première d'entre elle à avoir franchi le pas et elle est très amoureuse.


Anouchka, elle, est l'adolescente qui ne s'aime pas, elle ne se reconnaît pas dans son corps! Ses parents sont ont plein divorce et son père lui annonce qu'il est amoureux d'un homme.


Colombe, elle, est l'amoureuse, elle tombe amoureuse facilement : " Quand j'aime, ça tombe toujours au hasard. Un garçon entre au Balmoral et je reçois une balle dans le coeur. J'ai chaud, je brûle, je m'effondre, victime de l'attentat , la blessée par surprise, le dommage collatéral. Je n'ai rien choisi."

Raphaëlle enfin, c'est la bonne copine, elle n'est pas trop jolie, elle est amie avec les garçons qui la considèrent plus comme un pote de plus que comme une fille.


Dans leurs journaux les quatre amies nous racontent leur vie, leurs questionnements sur l'amour avec en toile de fond, la représentation de Roméo et Juliette organisée par le lycée, dont nous suivons les préparatifs, les quatre jeunes filles ayant un rôle à y jouer.


Dans ce roman léger, à première vue, c'est l'amour qu'Eric-Emmanuel Schmitt, analyse, dissèque. Sa durée, ce qui fait qu'un couple tient, le désir. Et le constat n'est pas flatteur, l'amour apparaît comme une maladie, un virus incurable qui contamine l'homme et peut le conduire à la mort! Un roman choral, au style fluide très agréable à lire et qui fait réfléchir sur l'amour. Ce roman est le deuxième volet d'un dyptique dont L'élixir d'Amour est le premier opus. Un premier livre que je n'ai pas lu mais qui d'après le titre doit proposer une vision plus positive de l'amour.


"On ne choisit pas en amour, on est choisi par l'amour. La passion fond sur Juliette et Roméo comme un virus contamine un population. Venue de l'extérieur, elle les infiltre, elle creuse son lit, prospère, se développe. Ils la subissent, cette passion, ils se tordent de fièvre, ils délirent, ils laissent toute la place à ce fléau, au point d'en mourir."
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Colombe, Raphaëlle, Anouchka et Julia ont 16 ans et se connaissent depusi toujours. En pleine crise d'adolescence, les quatre jeunes filles se livrent dans leurs journaux intimes...
Ce roman aborde les relations humaines, l'amour et ses conséquences, l'amitié, la quête d'identité comme souvent avec Eric-Emmanuel Schmitt. Ici, on se place du côté d'ados qui se cherchent et s'interrogent.
Ecrit sous forme d'une succession d'extraits de journaux intimes, ce récit très court, trop peut-être, ne m'a pas permis de m'attacher à ces 4 héroïnes et je le regrette car cela reste une histoire plutôt agréable à lire et qui permet de réfléchir sur le sens de l'amitié.
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Quatre adolescentes, seize ans : Julia, Anouchka, Colombe et Raphaëlle. Quatre journaux intimes et des échanges SMS qui servent de support à l'intrigue ; et pour lier tout ça, « Roméo et Juliette », la pièce de Shakespeare qui sera interprétée par les élèves de première et terminale du lycée Marivaux, sous la direction de monsieur Palanquin, prof. de théâtre.

Bon ! Autant l'avouer maintenant, ce « poison d'amour » n'est pas mon E.E. Schmitt préféré… certes, l'auteur reste un virtuose de la formule choc, mais je me suis demandé tout au long de ma lecture ce qui pouvait me rappeler à ce point l'ambiance « plus belle la vie » dans ce petit roman. L'intrigue ? Les thèmes abordés ? jeunesses en mal d'amour, sexe, grossesses précoces, IVG, « coming out », trahisons, couples plus ou moins bien recomposés… peut-être…

Sans doute, même.

Mais à la réflexion, la forme y est aussi pour quelque chose : pour le peu que j'en connaisse et qu'il m'a été donné d'en voir, « plus belle la vie » est tourné en histoires imbriquées et très souvent filmé en plan serré, ce qui a pour effet de couper les dialogues de leur contexte et de leur environnement… la forme qu'a retenue ici E.E. Schmitt, celle des journaux intimes imbriqués ne peut que produire ce même effet (à mes yeux) pénible. C'est « moderne », ça fait série américaine, mais ça me gâte un peu le plaisir…

Il ne me reste plus qu'à attendre le prochain opus d'E.E. Schmitt, qui, s'il maintient son rythme pour le moins soutenu, ne tardera pas à paraître. Pour l'heure, je reste sur ma faim.
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Le livre parfait pour un challenge genre "25 livres en un week-end".....
Court, facile, agréable mais pas très dense, peu fouillé....
Une paire d'heures suffit amplement à ouvrir la voie au suivant.
On y retrouve les bonnes recettes d'EE Schmidt mais l'assaisonnement est pauvre
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Suite à L'élixir d'amour, j'ai lu le poison d'amour et là, quelle déception ! Certes, le thème est commun : l'amour, mais le ton est diamétralement opposé. Les personnages, des jeunes filles en découverte de leur identité & de leurs sentiments, sont empêtrées dans les problématiques de leur adolescence. Et c'est ce qui prime dans ce court roman à plusieurs voix, sous forme de journal intime ou de textos. En outre, au-delà de l'ampleur dramatique de la situation : des rivalités familiales, amicales ou amoureuses, la fin est tragique et je n'aime pas ça. La vie est cruelle, et la mort aussi.
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Eric-Emmanuel Schmitt nous propose de suivre quatre adolescentes : Julia, Colombe, Anouchka et Raphaëlle. Elles sont âgées de seize ans et sont meilleures amies. le lecteur va suivre leurs pensées, leurs évolutions, leurs désirs et rêves tout en observant les désillusions, les drames et les échecs de ces filles.
Mon conseil et ne pas lire la quatrième de couverture, car je trouve qu'elle dévoile trop d'éléments du récit. N'ayant pas lu la quatrième de couverture j'ai été totalement happé par le texte et au fil des pages on sent que des éléments nous échappent et que nous allons être surpris.
Petit bémol j'aurais aimé avoir plus de pages, comme toujours avec Eric-Emmanuel Schmitt on ne voit pas les pages se tourner et soudain l'histoire est terminée.
En résumé ; une très belle histoire sur l'amitié, l'amour et la puissance des émotions.
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Eric-Emmanuel Schmitt est un auteur dont j'apprécie le style et la plume. J'ai pris plaisir à lire ce roman même si ce n'est pas ma meilleure lecture de l'auteur...

Nous suivons quatre adolescentes: Colombe, Anouchka, Raphaëlle et Julia à travers l'écriture de leurs journaux intimes. J'ai beaucoup apprécié ce style de narration et présentation d'ailleurs, assez peu présent dans les livres en règle général et pourtant très plaisant.

J'ai apprécié la personnalité propre à chacune d'entre elles, avec mes préférences pour certaines également. Par exemple, Julia m'a paru, assez vite, sûre d'elle voire trop sûre d'elle, assez égocentrique et un peu trop obnubilée par le personnage de Juliette qu'elle souhaite absolument jouer à l'école.

L'auteur aborde les sujets propre à l'adolescence avec comme grand thème central l'Amour et ses fracas, la question du physique et de l'image qu'on renvoie aux autres, l'amitié parfois pernicieuse, l'homosexualité, l'avortement... Tout cela centré sur les émotions et sentiments qui nous assaillent à cet âge.

Le seul vrai souci que j'ai eu tout le long de ma lecture est le ton et style d'écriture employés pour "donner la parole" à ces ados. de très jolies tournures de phrases, un style poétique..mais je n'arrive pas à m'imaginer des ados s'exprimant ainsi. J'avais en tête que c'était bien Eric-Emmanuel Schmitt qui avait écrit le livre et non des ados qui se dévoilent et donnent un aperçu de leurs pensées profondes. Les thèmes abordés sont bien ceux de l'adolescence mais avec un enrobage adulte pour le coup.

Sans rien en dévoiler, le dénouement final m'a surprise car je ne m'y attendais pas. Je pensais à une fin beaucoup plus lisse et douce. L'auteur a choisi l'histoire de Roméo & Juliette comme toile de fond et cela prend tout son sens à la fin...
Lien : http://aujardinsuspendu.blog..
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