Le sexe n'a pas de morale, raison pour laquelle les humains s'en imposent une. Sans règles, il n'y aurait ni couples, ni familles, ni société, tout s'abîmerait dans le chaos; grâce aux interdits, nous avons quitté la jungle pour la ville.
S'il y a des amours qui meurent de doute, le lien est mort de certitude. J'ai rompu.
La beauté du premier amour vient de ce qu'il n'est pas encore hanté par sa fin, on y croit le présent éternel, on ignore l'épuisement.
J"ai rencontré bon nombre de patientes chez qui, lors d'une séparation, la souffrance devient une habitude, dissout les autres sensations, empêche de nouveaux délices, modifiant la manière de voir la vie, jusqu'à la rendre intolérables. Ces femmes sombrent dans des orgies de douleur où, scrupuleuses, elles s'efforcent d'être très malheureuses, le plus malheureuses possible. Si elles ne se suicident pas, leurs jours se poursuivent en morosité pétrifiée, en nécrose, en cancer.
Si l'amitié est le mouroir de l'amour, je hais l'amitié.
Les hommes font l’amour pour jouir, pas pour dire qu’ils aiment. Quand j’allais rejoindre des maîtresses, je n’entaillais pas mon attachement pour toi, je ne t’adorais pas moins, j’ambitionnais seulement de prendre du plaisir et de leur en dispenser.
Une colossale erreur fausse les relations humaines : l’idée que le cul et le sentiment sont un même pays. Or le sexe et l’amour occupent deux territoires différents. Si l’amour envahit le champ de la sexualité, laquelle, bonne fille, l’a laissé entrer, il n’existe pourtant aucun rapport entre le désir et l’affection.
Les hommes font l'amour pour jouir, pas pour dire qu'ils aiment.
Quoique notre déchéance m'ait tourmentée, notre éloignement m'apaise.
Si l'amitié est le mouroir de l'amour, je hais l'amitié.
Les femmes aiment l'amour, les hommes le font.