Safari rouge : Octopus

Un premier tome qui prend le temps d'installer l'histoire, certainement pour appâter le lecteur et l'inciter à lire la suite. Mais par conséquent, il n'y a que peu d'action et il y a encore beaucoup de zones d'ombre même dans le contexte amenant nos personnages là où ils se trouvent.

Si le dessin est plutôt sympa, j'ai eu bien du mal à accrocher à l'histoire, pour deux raisons principales :

- les changements de taille de typographie (j'ai eu l'impression que la taille des dialogues avait dû s'adapter à la taille des bulles, ce qui semble étrange, mais après tout, je ne sais pas comment on réalise une BD) -par conséquent, cela était perturbant : régulièrement, des phrases courtes se retrouvaient écrites plus grandes que la moyenne, et j'interprétais spontanément cela comme une phrase dite plus fort, mais le contexte me semblait contredire cet effet ...

- l'organisation des cases qui se veut originale et différente part d'une bonne intention, mais n'a peut-être pas été utilisée toujours à bon escient : souvent, la page entière est une image, servant de fond à une succession de mini-cases qui montrent l'avancée de l'action. Mais il n'est pas toujours clair de savoir par où commencer et j'ai dû plusieurs fois relire une même page pour la reprendre dans le bon ordre, ce qui, là encore, me faisait sortir de l'histoire.

Bref, s'il y a effectivement des idées originales dans cette BD, j'ai eu le sentiment qu'il manquait un peu d'expérience pour les exploiter au mieux.

[Livre reçu dans le cadre d'une opération Masse Critique.]

Un premier tome en demi teinte pour moi. Bien qu'il y ai de très bonnes idées, certains défauts alourdissent le récit.
Dans ce premier tome de space opera, l'histoire est assez classique mais intéressante. Cependant, je trouve que les bases sont maladroitement posées et que des éléments nous échappent.
Le graphisme est très moderne et agréable à lire. Quelques pages finales expliquent la conceptions de la bd et c'est un plus à mon sens.
J'ai eu par contre beaucoup plus de mal avec le placement des bulles en premier lieu. L'envie de vouloir faire un peu plus original est à noter. Mais le problème c'est que le sens de lecture n'était pas inné. Je me suis vu très souvent obligée de relire des pages après avoir compris l'ordre et cela m'a sorti de ma lecture.
La typographie m'a aussi gênée, avec sa taille changeante. Par contre l'idée de changer la police pour l'IA était intéressante.
En bref, un premier tome trop avare en détails et un peu brouillon qui ne m'a pas permis d'apprécier à fond ma lecture.

A l'ouverture de ce premier tome, j'ai été surprise par le graphisme. Résolument moderne, il détonne de ce que j'ai l'habitude de voir. C'est simple. On croirait assister à un dessin animé sur papier! Quand je vois les vignettes, je vois un film d'animation au ralenti, retranscrit scène par scène. Nous vivons donc l'action en temps réel, nous ressentons le temps qui s'écoule. En même temps, le graphisme des personnages me rend presque nostalgique car je ne peux pas m'empêcher de penser à Capitaine Flam. Les deux n'ont rien à voir l'un avec l'autre mais Umli me donne vraiment des réminiscences.

En parlant de l'action, j'ai beaucoup aimé retrouver ici ce que j'aime dans les films de science-fiction. Que ce soit au niveau du ton, de l'histoire ou du jargon employé, il y a une touche futuriste qui m'embarque avec elle. Lorsque je vois les personnages se déplacer dans l'impesanteur, j'ai l'impression d'être avec eux. Mes sens sont transportés. C'est comme si j'étais dans le vaisseau avec eux, entourée du silence spatial interrompu par le bourdonnement des machines et dans la lumière crue artificielle.

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