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EAN : 9782226135445
249 pages
Albin Michel (04/11/2002)
4.33/5   317 notes
Résumé :
Oscar a dix ans et il vit à l'hôpital. Même si personne n'ose le lui dire, il sait qu'il va mourir. La dame rose, qui le visite et " qui croit au ciel ", lui propose, pour qu'il se sente moins seul, d'écrire à Dieu. A travers cette correspondance originale, le récit aborde, du point de vue de l'enfance, des questions philosophiques et existentielles : la maladie, la souffrance, le passage de la vie à la mort, la rencontre avec l'autre et avec le mystère...
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Critiques, Analyses et Avis (49) Voir plus Ajouter une critique
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Les petites nouvelles d'Eric Emmanuel Schmitt sont toujours un régal.

Même si celle-ci à pour fond la religion puisque le petit Oscar s'adresse à Dieu par courrier afin d'obtenir des réponse sur sa maladie… et que en général ce n'est pas ma tasse de thé, elle est très plaisante à lire et très touchante.

J'ai particulièrement aimé la façon dont l'auteur à mis en scène la dame en rose, sa façon de parler et d'aider ce petit homme. Il faudrait bien plus de gens comme ça autour de nous et pas que dans les hôpitaux. Cette femme a un côté pédagogique hors du commun.

Bref ça se lit vite , bien et puis ça permet à la réflexion
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J'invite tout le monde à lire ce récit poignant, pas uniquement ceux qui sont concernés par la maladie, mais tout le monde, parce que tout le monde peut être a un moment, ou a un autre, souvent inattendu, frappé par elle.

Parce que tout le monde s'efforce d'effacer de son esprit l'échéance d'une telle traversée.
Parce lorsque on se plaint de son sort il faut se souvenir que de petits êtres, qui n'ont rien vu de la vie qui n'ont rien demandé se retrouvent au fond d'un lit , dans une chambre d'hôpital
et parce que les dame en rose il y en a de moins en moins, et pourtant il en faudrait une, au pied de chaque lit des jeunes malades.

la vraie vie vu dans le regard d'Oscar donne une intensité rarement rencontrée,
Peut être parce qu'on sait que c'est inspiré d'un histoire vécue.
Peut être parce que ceux qui sont le moins préparés pourraient donner des leçons a ceux qui le sont.
Peut être parce qu'il faudrait apprendre et accepter que le mot VIE est en vérité synonyme de sursit .
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Une aubaine de tomber sur ces 3 livres tutti-rikiki! Je les ai dévorés en une journée.

Tout d'abord, quel plaisir, d'éviter le format poche, de lire en grand format, aéré, ces bouquins tous légers mais si forts en chocolat... Heu...

Ensuite, quel drôle de hasard me les fait lire juste après "Une vie devant soit, de Romain GAry, avec lequel ils ont tant de similitudes.


Je parlerai surtout de Oscar et la dame Rose et Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran tout d'abord parceque j'ai très peu accroché à Milarepa, et puis parce que c'est dans ces 2 livres qu'on trouve un grand nombre de points communs avec le roman de Gary. POur preuve:

Dans "la vie devant soi" le petit Momo s'attache démesurément à Madame Rosa qui le garde en pension. Il l'accompagnera dans sa décrépitude et l'aidera à mourir paisiblement.
Dans OScar et la dame Rose, la dame s'appelle aussi Rose, et à l'inverse, c'est elle qui va soutenir un petit garçon malade, Oscar, dans ses derniers jours à vivre.

Le narrateur est dans le 2 cas un enfant, avec le langage approprié. Même si sur cet aspect Schmitt, à mon humble avis, n'égale pas le génie de Gary.

Dans "la vie devant soi" le héros s'appelle Momo tout comme dans Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran. Pour Mohammed dans l'un, pour Moïse dans l'autre.
Ces 2 Momos aux prises précoces avec les difficultés de la vie trouvent refugent auprès d'un vieux monsieur musulman de la rue qui leur donne l'occasion de réfléchir avec philosophie à Dieu, à l'éternelle querelle entre juifs et musulmans, à la relation entre appartenance et religion.

Dans ces 3 livres que j'ai beaucoup aimé la rue de Paris où se déroule l'histoire est un personnage à part entière, métissé et haut en couleurs.

Dans ces 3 livres la religion est vécu comme quelque chose aux frontières floues, quelque chose de grandissant, comme quelque chose qui se modèle à l'esprit et aux valeurs de chacun, avec un aspect ouvert qui me plait beaucoup, loin des extrémismes et des clichés qui jalonnent en général ce thème.

Les 2 livres de Schmitt, de part leur ton et leur taille rikiki prennent de forts accents de conte.
De jolis contes qui donnent à réfléchir.

Je regrette parfois qu'on devine facilement l'intention derrière l'écriture, on sent que le récit est réfléchit et on devine facilement les chemins vers lesquels l'auteur veut nous amener. J

'aurais peut être aimé quelque chose de plus subtil. Certes il n'y a pas la finesse d'un "Petit Prince" par exemple ,m'enfin on est loin des gros sabots de Coelho (heu que je n'aime pas du tout).

Ceci dit, le chemin de réflexion qu'il nous fait prendre est très beau et on s'y laisse mener avec plaisir.

Disons qu'on est à mi-chemin entre un roman social et un conte et que ce compromis est intéressant.


4/5 donc pour Oscar, la dame Rose, Momo et Monsieur Ibrahim.
A lire et relire tant c'est bon et facile! (Et fort en chocolat!)

Quant à Milarepa, est-ce parce que la philosophie bouddhiste ne me parle du tout? Est-ce parce que j'ai été complètement perdue dans le récit?
Toujours est-il que je n'ai pas du tout accroché à celui-ci.
Un petit 2/5 décevant pour le dernier volet de cette réflexion sur la philosophie des religions du "cycle de l'invisible"
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Oscar et la dame rose, Éric-Emmanuel Schmit
10 /10
Une réussite
Missbook1
Résumé

Oscar est un enfant de 10 ans qui vit à l'hôpital, car il souffre d'une leucémie. Là-bas, il apprend à connaitre Mamie-Rose, une « dame rose » qui travaille bénévolement à l'hôpital. Elle encourage oscar à écrire des lettres à Dieu, ce qu'il fait. Les douze derniers jours de l'année, Mamie-Rose lui propose de faire la connaissance de chaque étape de sa vie en inventant un jeu dans lequel un jour compte pour dix ans. Ces douze jours seront inoubliables pour Oscar.

Appréciation

J'ai beaucoup apprécié ce petit roman. En premier lieu, j'ai aimé les personnages surtout Oscar et Mamie-Rose. Oscar est un jeune garçon avec une belle personnalité. Il est drôle, gentil, plein de vie et intelligent. Il a des opinions bien à lui, on peut le remarquer quand il parle de ses parents. Mamie-Rose est un personnage qui parle grossièrement, qui à beaucoup d'imagination et qui est très marginale. Toutes ces caractéristiques sont dues à ses connaissances en catch. Ces deux personnages sont très attachants.

Finalement, j'ai aimé la manière dont certains sujets sont abordés dans le roman. L'auteur a parlé de sujets sérieux comme la vie, la mort, la maladie et la religion en y insérant des touches humoristiques qui ont allégé le texte. Par exemple, les surnoms qu'Oscar et ses amis se donnent. Oscar c'est Crâne d'oeuf parce qu'il est chauve, son ami Bacon, car il a des brûlures sur le corps et Peggy Blue parce qu'elle a un problème de sang qui la rend bleue. Bonne lecture!

Missbook1
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Histoire très touchante. Oscar est en phase terminale d'un cancer. Il rencontre la dame rose qui lui dit que Dieu lui accordera un voeu par jour.
Cette correspondante est joyeuse et triste à la fin. (Ce livre a énormément plu à mes 4èmes)
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Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
- Faut pas tirer une tête pareil, docteur Düsseldorf. Écouter, je vais vous parler franchement parce que moi, j’ai toujours été très correct sur le plan médical et vous, vous avez été impeccable sur le plan maladie. Arrêtez les airs coupables. Ce n’est pas votre faute si vous êtes obligé d’annoncer des mauvaises nouvelles aux gens, des maladies aux noms latins et des guérisons pas possibles. Faut vous détendre. Vous décontracter. Vous n’êtes pas Dieu le Père. Ce n’est pas vous qui commandez à la nature. Vous êtes juste réparateur. Faut lever le pied, docteur Düsseldorf, relâcher la pression et pas vous donner trop d’importance, sinon vous n’allez pas pouvoir continuer ce métier longtemps. Regardez déjà la tête que vous avez. (p. 92-93)
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Cher Dieu, Merci d'être venu. [...] j'avais quatre-vingt dix ans et j'ai tourné la tête vers la fenêtre pour regarder la neige. Et là j'ai deviné que tu venais. C'était le matin. J'étais seul sur la Terre. Il était tellement tôt que les oiseaux dormaient encore, que même l'infirmière de nuit, Madame Ducru, avait dû piquer un roupillon, et toi tu essayais de fabriquer l'aube. Tu avais du mal mais tu insistais. Le ciel pâlissait. Tu gonflais les airs de blanc, de gris, de bleu, tu repoussais la nuit, tu ravivais le monde. Tu n'arrêtais pas. C'est là que j'ai compris la différence entre toi et nous : tu es le mec infatigable ! Celui qui ne se lasse pas. Et voilà du jour ! Et voilà de la nuit ! Et voilà le printemps ! Et voilà l'hiver ! Et voilà Peggy Blue ! Et voilà Oscar ! Et voilà Mamie-Rose ! Quelle santé ! J'ai compris que tu étais là. Que tu me disais ton secret : regarde chaque jour le monde comme si c'était la première fois. Alors j'ai suivi ton conseil et je me suis appliqué. La première fois. Je contemplais la lumière, les couleurs, les arbres, les oiseaux, les animaux. Je sentais l'air passer dans mes narines et me faire respirer. J'entendais les voix qui montaient dans le couloir comme dans la voûte d'une cathédrale. Je me trouvais vivant. Je frissonnais de pure joie. Le bonheur d'exister. J'étais émerveillé.
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-J'ai l'impression, Mamie-Rose, qu'on a inventé un autre hôpital que celui qui existe vraiment. On fait comme si on ne venait à l'hôpital que pour guérir. Alors qu'on y vient aussi pour mourir.
-Tu as raison Oscar. Et je crois qu'on fait la même chose avec la vie. Nous oublions que la vie est fragile, friable, éphémère. Nous faisons tous semblant d'être immortels.
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Milarepa :

Tu t'appelles Svastika. Tu parcours les montagnes des songes depuis des siècles en essayant de purger ton âme. Tu voudrais te libérer de la haine. Tu n'y arriveras qu'en racontant l'histoire de celui que tu combattis, l'histoire de Milarepa, le plus grand des ermites. lorsque tu l'auras racontée cent mille fois, tu échapperas enfin au samsara, ta migration circulaire et sans fin.

Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran :

-Tu n'as pas de bonnes chaussures Momo. Demain, nous irons acheter des chaussures.
- Oui, mais...
- Un homme, ça passe sa vie dans seulement deux endroits : soit son lit, soit ses chaussures.
- J'ai pas l'argent, Monsieur Ibrahim.
- Je te les offre. C'est mon cadeau...

Oscar et la dame rose :

Cher Dieu,
Aujourd'hui j'ai eu de quarante à cinquante ans et je n'ai fait que des conneries.

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Il faut distinguer deux peines, mon petit Oscar, la souffrance physique et la souffrance morale. La souffrance physique, on la subit. La souffrance morale, on la choisit.
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