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Un pari un peu risqué pour ce livre court et intense: celui de mêler deux destins, deux héroïnes qui ont a priori peu en commun: la journaliste Jeanne Rosen, qui est journaliste de radio, à l'instar de l'auteure, Colombe Schneck, et l'animatrice de l'émission de télévision très célèbre des années 60, Discorama, émission dont le générique était l'air de la chanson "J'ai du bon tabac".
Denise Glaser donc, qui a produit cette émission qui a été diffusée entre 1959 et 1968 et qui a permis de lancer la carrière de Barbara, Maxime le Forestier, Catherine Lara et tant d'autres. Qui a vécu ces années n'a pu oublier les robes évanescentes de la présentatrice, sa diction parfaite, ses mèches en accroche-coeur, Une production de qualité, en ces temps de chaîne unique en noir et blanc, glorieuse époque de l'ORTF..
Une émission très libre aussi, Denise Glaser invitant des artistes d'horizons divers.
En 1975 elle est licenciée suite à ses prises de position politiques peu en accord avec le pouvoir en place.
Elle ne se remettra jamais de cette éviction et mourra dans le dénuement en 1983.
Le récit est intéressant mais le parallèle avec la vie de la journaliste Jeanne Rosen est tout sauf convaincant. On arrive difficilement à "accrocher" avec cette journaliste mère d'un enfant attardé et maîtresse d'un grand nom de la vie littéraire.
C'est dommage car cette évocation de la vie d'une grande dame oubliée de la télévision ne manque pas d'intérêt... et de nostalgie...
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Beaucoup de déception en lisant ce livre, je pensais en lisant la 4ème de couv qu'il allait traiter de la vie de Denise Glaser et que j'allais en apprendre bien plus sur sa vie, sa carrière et sur elle... Et bien, il n'en est rien. Ce livre est l'histoire d'une concordance entre une femme de notre époque "Jeanne Rosen" qui est journaliste et qui croit vivre la même chose que Denise dans sa vie professionnelle. Jeanne nous raconte sa vie au jour le jour, avec beaucoup de répétition et se compare à Denise.
Rien d'exceptionnel, tout ce qui est dit peut se trouver facilement si on surf sur le net, rien de nouveau, décevant... si on recherche des choses nouvelles concernant Denise Glaser comme j'espérais le faire...
Ce qui m'a chagriné, aussi, c'est que la narratrice prenne comme exemple cette pauvre Denise Glaser pour parler d'elle-même et pour tout ramener à elle-même, parce que c'est un portait très narcissique qui est présenté là... sur le dos d'une femme qui est morte très pauvre dans l'anonymat le plus total et qu'il n'y avait que 2 personnes à son enterrement : Barbara et Catherine Lara... Pourquoi utiliser Denise Glaser pour sortir un livre? le nom porte peut-être assez pour que des personnes comme moi, avide d'en savoir plus sur cette femme merveilleuse l'achète??? très certainement!!! Dommage...
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Voilà un livre que j'ai lu dans une espèce de torpeur et de désoeuvrement. Je ne me suis pas vraiment ennuyée, je n'ai pas vraiment détesté, ce fut pire : ce roman m'a laissée totalement indifférente. Vous parler de l'histoire ? Une jeune femme, à qui tout a « toujours réussi sans qu'elle ait eu à se battre » même un minimum pour l'obtenir, mariée, un enfant « très mûr pour son âge mais différent », maîtresse d'un éditeur à succès, travaillant dans le monde des médias, nous raconte sa vie et, parfois, évoque la figure de Denise Glaser, comme un lointain écho d'elle-même.
Le titre « Une femme célèbre » comme la quatrième de couverture mettent l'accent sur la référence à la productrice et présentatrice de « Discorama », et c'est d'ailleurs ce qui m'avait donné envie de lire ce roman. Et, en avançant dans la lecture, je me suis sentie flouée, car Denise Glaser est tout juste présente par ci par là dans le roman, mais, ne nous y trompons pas, c'est bien la narratrice et son nombril, hélas, qui occupent la plupart du décor. Comme si Colombe Schneck avait parsemé son livre d'indications biographiques de Denise Glaser trouvées sur Wikipédia pour donner l'impression d'une idée originale et essayé de doter d'une certaine épaisseur son texte banal. Mais les ficelles sont un peu grosses et on frise la petite escroquerie.
Au fil du roman, il m'est apparu que l'Angotite (maladie littéraire apparue avec Christine Angot) guettait de très près Colombe Schneck. Je passe sur le milieu parisiano-médiatique branché qui semble me poursuivre en ce moment (puisqu'après tout, cela existe), mais il se trouve que l'auteur à travers son héroïne raconte sa propre vie d'une façon à peine déguisée, maniant l'autofiction par le biais d'une auto-flagellation complaisante insupportable, et qu'elle ne cesse de répéter à quel point elle se sent coupable du fait d'être riche, belle, aimée, que son fils soit beau et intelligent, qu'elle ait écrit deux livres qui ont eu du succès alors qu'« elle ne le méritait pas »,que tous les hommes soient amoureux d'elle, que son père lui ait acheté une robe Kenzo à l'âge où, encore une fois, « elle ne le méritait pas »… Tout ceci aurait pu être supportable soutenu par un certain humour ou autodérision, pour que le lecteur puisse respirer entre deux soupirs, mais il semble que ce courant littéraire français soit dépourvu du moindre recul salutaire, signe aussi d'un certain manque d'humilité. Hélas, rien de drôle, d'aérien, dans des phrases égrenées passivement, au goût de monotonie, sans charme, sans surprise.
Aucun personnage du livre n'est attachant. le seul protagoniste un peu intrigant, celui que la narratrice ne fait que nommer comme « le père de son fils », est à peine effleuré. L'héroïne/Colombe veut toute la place et se la donne. de même, la pauvre Denise Glaser méritait sûrement mieux comme hommage posthume.
Le deuxième signe d'Angotite, et le plus grave à mes yeux, est le syndrome de la répétition. En effet, Colombe Schneck nous ressasse régulièrement au fil des pages certaines descriptions, ou réflexions, mot à mot. Je n'y vois aucun intérêt, si ce n'est pour l'auteur d'atteindre péniblement les 170 pages et permettre à son roman d'être formaté pour un succès planifié par un service Marketing, sans oublier l'autopromotion puisque y est glissé une publicité à peine masquée pour ses précédents écrits. D'ailleurs, je suis peut-être une lectrice ignare, puisque ce livre ne valant pas grand-chose pour moi sur le plan littéraire, a été pressenti pour être lauréat de deux prix littéraires et en a reçu un autre.
Pour ma part, « Une femme célèbre » ne m'a donné qu'une envie : relire Colette, Maupassant, pour me rappeler ce que peut être le style, ou revenir à John Fante, pour me souvenir de ce que peut être une histoire.

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Journaliste à la télévision, la narratrice sent que les années ne tarderont pas à l'évincer de son emploi. Elle se compare à Denise Glaser qui avait du talent mais subissait de nombreuses critiques, notamment pour ses tenues vestimentaires jugées un peu trop osées dans les années 60. Celle-ci a fini sa vie dans la misère, rejetée par tous. Notre narratrice a conscience de ne pas avoir de talent particulier mais elle a eu la chance d'être remarquée pour son charme. Elle fait le point sur des événements variés de sa vie. Ce n'est pas chronologique et elle se répète parfois. Elle nous raconte son mari alcoolique, son enfant en situation de handicap, son amant, son travail. Persuadée que rien ne dure, elle garde le sourire et attend le moment où elle se retrouvera seule.
Très bien écrit mais je n'ai pas compris l'intérêt de nous livrer tout cela dans le désordre. Par contre, j'ai apprécié la manière dont l'auteur a intégré l'histoire de Denise Glaser.
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"Le monde imaginaire est le plus puissant, celui qui a le plus de sens, alors que notre vie réelle est chaotique et hasardeuse."

Jeanne est enfermée dans sa vie réelle, cadenassée dans les rôles qu'elle s'impose, encerclée de personnages secondaires ; ralentie par ses freins, la peur de mal faire, la peur de faire mal à ceux qu'elle aime ; et son sentiment d'imposture, l'amertume de se savoir pistonnée, les jalousies, les insultes ; sans oublier, sur le plan personnel, les oeillères si pratiques pour camoufler les évidences inacceptables.
Mais Jeanne vit aussi sa vie imaginaire, esquissée entre le flou des projets et le froid des souvenirs peuplés de défunts. Un imaginaire qu'elle cherche à délimiter, consolider et faire entrer dans sa vie réelle en se comparant à une autre femme. Une femme célèbre, figure de l'audiovisuel d'après-guerre, qui a vécu le succès et la disgrâce, l'émerveillement et la solitude.
En relisant la vie de Denise Glaser d'un bout à l'autre, Jeanne, qui navigue dans un milieu similaire, peut se préparer à ce qui risque de lui arriver. Et une fois encore, elle fuit la réalité, préfère laisser venir l'avenir plutôt que de le construire. Mais jusqu'à quand ? N'y a-t-il pas un moment où sa vie cadenassée se déliera ?
Le style de Colombe Schneck colle parfaitement à ce ballet : factuel pour retracer la vie de Denise ou suivre celle de Jeanne, entre pièges professionnels et obligations de la vie quotidienne ; émouvant quand la page accueille la voix de Barbara, de Léo Ferré ou d'autres grands noms qui ont illuminé la vie de Denise ; ou quand Jeanne reçoit les gestes et les mots de ses hommes : un père défunt, un mari, un amant et un fils.
Le résultat est surprenant, les scènes s'enchaînent, les destins de Jeanne et de Denise se croisent ; des phrases se répètent, comme la routine des jours, ou comme des mots d'amour transformés en mantras, psalmodiés pour se convaincre que les promesses ne sont pas des mensonges.
Et ces deux histoires de femme deviennent de plus en plus touchantes au fil des pages.
Que trouveront-elles l'une et l'autre?
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Tu avais beaucoup aimé La réparation, ce récit de Colombe Schneck où la jeune femme s'excusait presque de raconter sa famille, les camps, la shoah, comme si elle doutait de son droit à la parole, de sa légitimité. Nous sommes un peu dans la même configuration ici, dans ce roman où Jeanne semble usurper toutes les places, sauf celle de mère. Et pourtant, elle est une femme célèbre, puisqu'elle a une émission à la radio. Oui, mais voilà, comment ne pas se sentir fragile (à l'instar de Denise Glaser, ancienne vedette de la télévision des années 60, tombée en disgrâce), quand on reçoit presque tous les jours des courriers d'auditeurs contrariés par sa diction, et persuadés de sa bêtise, que le père de son enfant déserte le domicile toutes les nuits et sombre dans l'alcool, et qu'il s'avère que son petit garçon souffre d'un retard psychomoteur ? Jeanne trouve du réconfort auprès de W, un homme marié, critique littéraire renommé, qui l'encourage à écrire. Elle connaîtra un petit succès d'estime avec ce livre sur la vie sexuelle de sa grand-mère… Mais Jeanne reste persuadée que son destin sera proche de celui de Denise Glaser, découvreuse de stars, puis oubliée et morte dans la solitude et la pauvreté, ce n'est qu'une question de temps. Tous ses succès lui semblent être immérités, et elle redoute le temps où ses patrons vont s'apercevoir de leur erreur, ses détracteurs avoir enfin raison. Jeanne marche sur un fil fragile. Et toi lectrice, tu as été touchée par ce récit en forme d'auto-fiction que tu as reçu avec empathie, et qui nous raconte l'histoire de deux femmes célèbres aux pieds d'argile qui marchent comme elles peuvent au bord du précipice, dans un monde des médias avare de sentiments. Colombe Schneck déroule son roman avec une écriture sans prétention, pleine de sincérité, qui n'a pas été sans te rappeler tes lectures de Laurence Tardieu ou de Justine Lévy. Une bien agréable sortie de PAL !
Lien : https://leslecturesdantigone..
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Colombe Schneck écrit des romans mais elle est aussi journaliste à la télé et à la radio (France Inter actuellement), spécialiste des médias. Cette précision sur son autre activité n'est pas anodine car ce roman intègre un portrait de Denise Glaser la fameuse présentatrice de l'émission de télévision non moins célèbre,Discorama. Pour les plus jeunes, cette émission présentant de nouveaux artistes de la chanson, a permis de lancer les carrières de Barbara, Maxime le Forestier ou Véronique Sanson par exemple. Ecartée de la télévision lors des magouilles de remaniements décidées par les pouvoirs politiques, elle décède en 1983 dans la misère.
Le roman de Colombe Schneck met en parallèle deux vies et deux destins, celui de la vedette aujourd'hui disparue dans des conditions peu glorieuses et celui de l'héroïne Jeanne Rosen, présentatrice de radio. Jeanne Rosen est mariée, un enfant « attardé » et un amant célèbre critique littéraire. Jeanne Rosen ne s'aime pas beaucoup, culpabilisant professionnellement, ne pensant pas être à la hauteur de l'émission qu'on lui a confiée, meurtrie par les courriers d'auditeurs critiquant sa voix ou son inculture.
Colombe Schneck alterne les passages liés à la biographie de Denise Glaser et ceux de la vie de Jeanne Rosen dans un style dépouillé fait de courtes phrases qui oblige à lire très vite ce bouquin. En fait, on ne sait pas très bien si on lit un roman ou une biographie de Denise Glaser et c'est là que le bât blesse, car autant les passages sur la présentatrice « réelle » sont très intéressants et émouvants pour les gens de ma génération qui l'ont souvent vue à la télévision, autant le reste du roman n'a franchement aucun intérêt. Je suis le premier désolé à être aussi dur mais l'écart entre la personnalité de Denise et celui de Jeanne est trop important pour qu'il ne soit pas casse-gueule. le bouquin fait cent cinquante pages, durant la première moitié du livre je me suis passionné à « revoir » Denise Glaser et apprendre quelques bribes de sa vie, après quand elle disparaît du récit je me suis complètement désintéressé de Jeanne Rosen.
Alors que retenir de cet ouvrage, une pensée pour madame Glaser et une remise en lumière des pratiques des pouvoirs concernant les nominations au sein des télévisions. Denise Glaser est une icône d'un temps révolu, les magouilles elles, sont toujours d'actualité ! Pour la littérature, nous repasserons (peut-être) une autre fois.
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Une femme célèbre est un roman singulier, étrange qui entremêle 2 destins comme une mise en abime celui de Jeanne la narratrice mère de Nino, qui travaille à la télévision et à la radio et le destin d'une autre femme de média réelle celui-là: Denise Glaser.

Le récit est à la première personne et nous raconte les peurs, les désirs, le mal être de la narratrice dans sa vie professionnelle et personnelle. Elle a l'impression d'être une usurpatrice d'avoir volé sa place dans les médias par la chance et ses relations. Elle est fascinée par le destin de Denise qu'elle voit comme un reflet, une sorte d'avertissement à sa propre vie.

Elle vit une relation compliquée avec le père de son fils, toujours absent, elle est la maîtresse d'un critique littéraire qu'elle ne désigne que par une lettre W. Son fils est au coeur de sa vie, il y a de très beaux passages sur cette relation mère-fils. Il est aussi question d'amour, de passion notamment avec sa relation compliquée avec W.

En filigrane, on a le récit de la vie de Denise Glaser pionnière à la télévision qui recevait les grands artistes de son époque dans son émission Discorama, femme de gauche licenciée en 1975 pour ses opinions politiques, qui espérait revenir à la télévision après 1981 et qui est morte seule et abandonnée par le métier. Ce récit réel celui là éclaire en contrepoint l'histoire fictive et les tourments de Jeanne.

On découvre les luttes de pouvoir, la dureté de ce monde des médias avec les lettres d'insultes que recevaient Denise et la narratrice à qui on reproche pour Denise ses robes trop féminine, à Jeanne son inculture, sa voix à la radio, le fait qu'elle ait eu du succès avec son premier roman écrit sur sa grand-mère. La publication de lettres d'insultes montre bien la jalousie et la bêtise parfois des gens.

Ces deux portraits de femmes sont touchants, les va et vient entre fiction et réalité, la description de ce monde cynique et cruel des médias, des luttes de pouvoir avec la fin de l'ORTF que je ne connaissais pas sont très intéressantes. le monde de paillette et de gloire, de la télévision est aussi éphémère et l'ingratitude des gens du métier vis-à-vis de Denise est bien retranscrite. La présence de la mort, de la maladie dans les 2 vies, dans ces portraits de femmes qui se battent. Jeanne avance, fonctionne malgré ses problèmes de couple, la mort de son père et se cherche une identité, une reconnaissance à travers ses activités. Denise espère elle revenir pour un « dernier tour de piste » à la télévision après l'élection de Mitterrand.

Jeanne cherche à comprendre à travers le destin de Denise ce qui peut lui arriver, à se rassurer à conjurer le sort. En effet, elle a toujours tout eu facilement depuis son adolescence et elle pressent qu'un jour elle le paiera.

L'écriture est étonnante dans ce maelstrom d'émotions, cette valse entre réel et fiction, entre répétition, annonce de malheur, va et vient dans le passé. Comme dans un vieux disque rayé ou un documentaire dont la narration commence par la fin. Mais cette écriture originale, intime est terriblement efficace et prenante. On s'attache au personnage réel à cette femme totalement méconnue et à l'héroïne de fiction en se demandant jusqu'où ira l'identification. Ce qui est parfois frustrant c'est qu'on aimerait en savoir plus sur Denise Glaser notamment ou continuer de lire un peu plus longtemps pour savoir ce qui arrive à l'héroïne après la fin. le roman a le mérite de faire sortir de l'ombre cette femme dont j'ai découvert le destin.

Un roman intéressant qui nous montre l'envers du décor des médias et la solitude, les tourments de femmes modernes qui résonnent comme une petite musique, un générique de fin à la fois douce et amère. Alors découvrez ce récit étonnant et passez derrière le miroir pour découvrir une femme célèbre.


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Un livre intéressant sur deux vies de femmes, l'une héroïne de ce roman : une femme qui se rend compte qu'elle n'a pas réussi sa vie et celle, bien réelle et ô combien triste de Denise Glaser, animatrice de télévision aimée ou décriée pour son style libre et anti-conformiste qui la laissera bien seule. J'ai beaucoup aimé l'écriture acidulée de l'auteur.
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Ce roman a obtenu des critiques très dures, du genre : "comment ose-t-elle se comparer à Denise Glaser ?!". (D'autres, plus jeunes, se sont renseignés pour savoir qui diable était cette Denise Glaser !). Personnellement, ça ne m'a pas gênée, les histoires ont des points communs mais sont bien séparées. On le sait, que Colombe Schneck n'est pas aussi célèbre ! Mais elle aussi était sur la sellette à France Inter. Elle aussi a reçu des mots d'insultes qui m'ont fait tomber la mâchoire tellement je m'y attendais peu - les auditeurs peuvent être très durs, limite orduriers, que ce soit dans les années soixante ou maintenant (je crois d'ailleurs que le mail n'arrange rien). Ce livre m'a permis de découvrir Denise Glaser dont je ne me souvenais que comme une image en noir et blanc à la télé, dans mon enfance, et dont j'étais loin de connaître l'histoire. Et je trouve que l'autre histoire est touchante, celle de Jeanne, cette jolie petite fille riche à qui tout réussit mais qui est persuadée n'y être pour rien, ne rien valoir, suite probablement à la la vie de couple de ses parents.
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