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sur 198 notes
A la mort de Marilyn, Ralph Greeson, son psychanalyste qui avait partagé avec elle trente mois de constante recherche autour de ses angoisses à elle, entré par effraction chez elle, déclare au téléphone : C'est un suicide.
Puis il revient sur ses propos, et la raison réside sans doute en ce qu'il savait que l'appartement de sa patiente était sur écoute.

“Qui a tué Marilyn?”
n'est pas vraiment une question, nous dit Michel Schneider dans une longue étude sur l'actrice aussi tendre que ( fausse )blonde.
La question est plutôt : Qu'est ce qui a tué Marilyn? le cinéma, la maladie mentale, la psychanalyse, l'argent, la politique?

Le cinema, alors qu'elle arrivait toujours en retard ou refusait comme la grande star qu'elle est , de tourner? Où elle ne se faisait pas que des amis?
La maladie mentale, qu'elle tient de sa mère, les médicaments qu'elle additionne de façon plus que dangereuse et qu'elle mélange à l'alcool?

La psychanalyse, surtout quand on sait que Greeson, son dernier psychanalyste, formé à Vienne par Freud, ayant réfléchi au phénomène du transfert, est parti plusieurs mois , la laissant désemparée? Greeson sur lequel la rumeur s'acharnera, car les liens entre eux dépassaient ceux d'une cure normale.
“ Elle était devenue mon enfant, ma douleur, ma soeur, ma déraison” , avoue-t-il à l'enquêteur.

L'argent, qu'elle donnait à tous ceux qui gravitaient autour d'elle, une des manières de se faire aimer, elle qui était crucifiée à chaque histoire d'amour, dont les plus connues: Franck Sinatra, Arthur Miller,Yves Montand, John Kennedy, qui rompt avec elle juste après son “happy birthday, Mister President” ( ele était nue sous une robe transparente, cousue sur elle, qui avait coûté six mille dollars, et marchait comme une geisha entravée avant d'arriver devant le micro) L'argent, qu'elle dépensait en allant voir à Londres Anna Freud?

Enfin, la politique ? John rompt avec elle pour faire taire les bruits sur leur liaison, Bobby , de même.

Inutile de supputer, le livre “ Marilyn, dernières séances “ parle plus de sa psychanalyse ( inventée par l'auteur lui-même psychanalyste), de ses contrats cinématographiques, de ses nombreux contacts et de ses difficultés à vivre que des raisons de son décès en août 1962.

de plus, une masse de documents ont été détruits, tout simplement.

Une volonté affichée de mélanger les dates, de nous perdre dans les détails, de présenter cet amour de femme fragile non pas de façon chronologique, mais complètement désordre, m'ont cependant un peu lassée.

LC Thématique juillet : un prénom dans le titre
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Ralph Greenson fut le dernier analyste de Marilyn Monroe.
De 1960 jusqu'à sa mort prématurée en Août 1962, ils vécurent une relation plus fusionnelle et destructrice qu'une relation amoureuse.
Au-delà de son rôle de médecin de l'âme, il fut tour à tour un père, une mère, un frère, un ami mais il ne put la sauver d'elle-même, de sa peur et de sa solitude.
Derrière le portrait lumineux de Marilyn se cachait Norma Jean, petite fille perdue parmi les étoiles d'Hollywwood.

Ce n'est pas une biographie de Marilyn que propose Michel Schneider, ni un ouvrage racoleur et voyeur sur celle qui est l'incarnation du mythe Hollywoodien.
Cette histoire triste aborde l'attraction mutuelle et exagérée du cinéma et de la psychanalyse.
Autour de Marilyn, l'écheveau complexe des images et des mots se dévide comme une bobine de film, donnant toute sa force à ce roman-montage fait de rushes, de fragments et de raccords.
Un très beau livre récompensé en 2006 par le Prix Interallié.
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Bon, autant le dire d'entrée, je suis une vraie « fan » de Marilyn, mais pas la star fabriquée par Hollywood, hein, non, la vraie Marilyn, Norma Jean, l'enfant fragile en manque d'amour qu'elle a toujours été. J'ai déjà lu nombres d'ouvrages qui lui ont été consacré sans jamais avoir été vraiment convaincue. Mais ce livre-là m'a paru être à la fois très honnête, sans parti pris et surtout sans jugement à l'emporte-pièce sur la vie et les agissements des uns et des autres.

Basé sur des témoignages, ce livre (prix interallié 2006) retrace les 30 derniers mois de la vie de Marilyn Monroe vus au travers du prisme de « La Psychanalyse ». Finalement Marilyn n'est pas vraiment le seul élément central. Elle dispute le premier rôle avec cette fameuse psychanalyse "freudienne". le rôle que cette dernière a pu jouer dans le destin malheureux de l'actrice et son échec retentissant, ou plutôt, l'échec de son dernier psychanalyste, Ralph Greenson, impuissant à enrayer la machine infernale et la spirale descendante que prenait la trajectoire de Marilyn, est bien mis en lumière ici.

Dans cette biographie fictive ante-chronologique, où s'entrecoupe, séances de psychanalyse, fragments de déroulement des tournages, flashbacks sur l'enfance de Marilyn et rencontres avec des amis, l'auteur essaye d'imaginer ce qu'ont pu être les derniers moments de la star aux deux facettes : D'un côté, le Mythe, l'objet, la bombe sexuelle monté de toute pièce par le « star system » du Cinéma hollywoodien et de l'autre la femme-enfant, noyée dans sa quête existentielle d'elle-même au milieu de ses peurs et ses angoisses étouffantes.

D'aucun dénonceront la longueur du livre (560 pages) ; certes c'est long, mais il ne relate pas seulement la vie de l'actrice ; il analyse aussi l'échec encaissé par Greenson et sa tentative de « sauvetage » par l'analyse en « innovant » en la matière (elle était avant tout un « cobaye » à ce niveau-là). Et cela ne se fait pas en un chapitre ! Pour ma part, j'ai mis un peu de temps à le lire car j'avais besoin de pause pour oxygéner ma lecture, car je « souffrait » véritablement avec Marilyn. Et je ressentais presque réellement ses angoisses, ses peurs, l'inévitable déchéance « annoncée » de par sa dépendance pharmaceutique et affective. C'est dire si ce roman semble « réaliste » !! Je me suis prise plusieurs fois à m'égarer et prendre cela pour une véritable biographie…

Greenson m'est apparu par contre, assez froid et très calculateur au travers du récit malgré l'évident trouble qu'il a ressenti à traiter cette si célèbre icône, nouant une telle relation fusionnelle à la limite de la « rupture » entre eux qu'on ne sait plus très bien qui était dépendant de qui. Celle-ci s'est instaurée au fil des mois, les séances devenant quotidiennes, puis bi, tri voire quadra-quotidiennes. Sans compter le fait que Marilyn était « intégrée » à la famille de son psychanalyste de façon inconditionnelle et le voyait donc y compris le soir et les weekends….

Cet « envahissement », cet « investissement » dans la vie de l'actrice se fait d'ailleurs à tous les niveaux, aussi bien professionnel que personnel, faisant intrusion même dans ses rapports à l'argent ; Greenson en « profitant » pour assoir son autorité en tant que médecin auprès des maisons de productions cinématographiques comme la Fox par exemple où il décroche des « contrats » pour « soutien psychologique » aux acteurs durant leur tournage. L'emprise des uns sur les autres et inversement est total.
On voit bien toute l'importance et le pouvoir qu'avait, aux États-Unis, dans les années 50/60, la psychanalyse sur le monde du Cinéma y compris à New-York et pas seulement à Hollywood.

Marylin, est suivie d'abord par Marianne Kris à New-York, puis Greenson à Los Angeles et même Anna Freud (fille de Sigmund) en Angleterre lors de ses tournages. On assiste ainsi au tournage des « Désaxés » (The Misfits) son avant-dernier film et à l'amorce de « quelque chose doit craquer » qu'elle ne finira jamais. le lent et difficile calvaire des tournages où elle arrive systématiquement en retard et quitte les plateaux régulièrement pour se rendre en analyse.

Quand survient la mort de Marilyn, l'auteur ne s'attarde pas vraiment sur ce qui s'y est réellement passé mais les Kennedy n'y sont pas véritablement mis en cause, si ce n'est par la suite d'avoir cherché à effacer toutes les preuves de leurs liens avec l'actrice.

Greenson y est beaucoup plus mis sur la sellette (ainsi que le médecin généraliste) pour son laxisme avec les barbituriques prescrits à tour de bras et en injections sur une Marilyn complètement déphasée et de plus en plus borderline.

Après, le roman perd de son intérêt car on se perd un peu dans la technique psychanalytique et la justification de Greenson au regard de son implication dans la tragédie survenue le 4 août 1962, sa lourde responsabilité même si elle n'était pas volontaire et de sa culpabilité évidente. On parlera ainsi plus de suicide-assisté que de meurtre ou de complot.

Deux mots pour finir, qui renforce toujours mon impression à son sujet : pauvre Marilyn !.... (elle n' a pas vraiment été « aidée » !!!).
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Sur Marilyn Monroe, beaucoup a été écrit, trop peut-être... Après avoir lu deux biographies la concernant, j'ai décidé de m'en tenir là sur les récits plus ou moins fantasmés concernant sa vie.

Pourquoi alors avoir succombé à Marilyn dernières séances ? Je ne sais pas. Peut-être parce que le parti de Michel Schneider n'était pas, comme bien d'autres, de comprendre le destin brisé de la star à travers son enfance, ses errements ou encore ses amants.
Peut-être aussi parce qu'il n'affirme jamais entreprendre de comprendre celle qui fut tant médiatisée qu'elle se perdit en chemin. Il ne subsiste de la fascinante Marilyn que des souvenirs, des films, des mensonges aussi, et puis des réalités arrangées. Et Michel Shneider compose avec ces vides laissés au présent.
De ses derniers instants, il n'évoque que des bribes, décidant de laisser de côté la polémique sur cette nuit ultime où tout a basculé. Et finalement, c'est ce qui m'a plu.
Loin des documentaires plus ou moins fiables qui promettent de révéler enfin ce qu'il advint de l'actrice adulée, Marilyn dernières séances se propose comme un ouvrage à part qui, s'il ne débute pas avec l'enfance de la jeune femme, n'échappe néanmoins pas à quelques rapides retours sur cette époque. Sa construction déconstruite chronologiquement évite, pour qui connaît un tant soit peu le parcours artistique et personnel de la belle, de lasser son lecteur. Michel Schneider alterne passé et présent, sans pour autant perdre son lecteur dans les méandres de cette vie chaotique.
Son propos ? Se pencher sur les relations qu'entretinrent Marilyn et son quatrième psychanalyste, Ralph Greenson, durant les deux dernières années de la vie de la mythique blonde. Sur leur relation destructrice, l'auteur ne porte pas de jugement, mais laisse parler les professionnels qui connurent ce tandem improbable. Des deux, qui avait l'emprise sur l'autre ? Qui détruisait l'autre ? le mystère reste entier. Et finalement, des incertitudes qui demeurent sur la vie de Marylin, celle-ci semble être la plus fascinante.
Sans jamais sombrer dans une psychologie facile et hasardeuse, Michel Schneider offre ici un ouvrage étonnant autant qu'agréable. Un livre au rythme rapide, sans temps mort, au style soigné et imagé, qui a su capter mon intérêt malgré deux ouvrages déjà lus sur le sujet.
Lien : http://bouquinbourg.canalblo..
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Un très bon roman, que j'ai adoré lire. Vraiment très bien écrit.
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Dernières séances est un livre décousu comme l'était peut être la pensée de Marilyn au fil des entretiens avec son psychanalyste. Il évoque sa dépendance à son psychiatre (elle en a eu plusieurs, Ralph Greenson étant le dernier), sa relation assez complexe et un peu malsaine avec lui. Lui-même n'étant pas toujours très juste dans la distance mise avec sa patiente. C'est à la fois bienveillant et trouble. Mais Marilyn semble traversée de tellement de démons, de tant d'insécurité affective, qu'il se positionne un peu en père protecteur. Cela reste une fiction mais intéressante et révélatrice de ce que pouvait être la vie intérieure de Marilyn. A noter qu'un documentaire basé sur ce livre existe et qu'il met terriblement bien en scène les peurs et les fragilités de Norma Jean.
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Le roman met en scène Marilyn et le psychanalyste, Ralph Greenson, qui l'analysé les trente derniers mois de sa vie.
 
Le roman n'est pas fondé sur des documents privés qui auraient permis d'apprendre des choses, il se base sur des entretiens, des biographies, des articles professionnels. Comme ceux sont des sources secondaires.
Le découpage des chapitres est assez labyrinthique, la chronologie des événements en prend un coup.
Il permet juste de découvrir Marylin comme une névrosée, une accro aux médicaments, attendant toujours sa piqûre comme un coureur du tour de France. Il met aussi en lumière les relations entre Hollywood et le monde psy. Quasiment tous les acteurs avaient été ou étaient analysés. Les psys jouaient le rôle de consultant, de scénariste sur les films. J'ai eu l'impression que ce monde avait gangrené le monde du cinéma. C'est la psychanalyse qui se dévoie.
Lorsqu'intervient la mort de Marilyn, l'écrit perd de son intérêt. Greenson ne m'intéresse pas et je me fous de savoir ce qu'il est devenu.
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Encore un livre sur Marilyn me direz-vous ! C'est vrai qu'elle a beaucoup inspiré les écrivains et biographes de tous genres.

Ici c'est une facette en partie inexplorée qui est présentée : sa psychanalyse avec Ralph Greenson.

Michel Schneider, psychanalyste et habitué des biographies de personnalités (Proust, Baudelaire, Glenn Gould,...), a eu accès à de nouvelles sources, toutefois pas aux correspondances privées qui sont toujours inaccessibles au public. En revanche il a extrait de la biographie de Greenson, de ses entretiens et de tous les récits autobiographiques des vedettes de l'époque, ce qui concernait Marilyn et ses psychanalyses.


Je dis bien "ses" psychanalyses car elle a constamment été en analyse comme on peut l'être toute sa vie aux Etats-Unis (voir les films de Woody Allen et Woody Allen lui-même...). Profondément fragile, Marilyn n'a jamais réussi à faire le lien entre son image publique et sa personnalité profonde. Dans ce livre on voit bien sa dépendance à ces séances où elle essayait vainement de se comprendre. Dépendance aux séances mais aussi aux médicaments que ses analystes lui prescrivaient à foison. Ceux-ci d'ailleurs se mêlaient de tout , de sa vie, de sa carrière, de ses finances... C'est pourquoi on a accusé Greenson d'avoit sinon littéralement tué Marilyn, du moins de l'avoir encore plus fragilisée physiquement et psychologiquement par ces dépendances.


Ce livre est aussi une chronique du cinéma hollywoodien et de ses liens avec la psychanalyse. En fait celle-ci était utilisée comme les techniques de l'Actor Studio : rappelez-vous vos souvenirs d'enfant, les événements douloureux qui vous ont marqués, revivez vos émotions passées, cela vous aidera à mieux jouer ! C'est bien sûr à mille lieux de la psychanalyse européenne. Pourtant Marilyn a été analysée par Anna Freud (fille de...), gardienne du Temple s'il en est !


Comme on le voit, cet ouvrage est vraiment foisonnant et franchement, bien que je ne sois pas idolâtre de Marilyn, je l'ai dévoré (530 p quand même !) et je l'ai trouvé bien écrit et vraiment fouillé sur le sujet. Quant aux polémiques qu'il déclenche chez les spécialistes de Marilyn... N'est-ce pas le propre de tout personnage entré dans la légende ?

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C'est les rapports de Marilyn avec son dernier psy Raph Greenson et les psy en général en particulier Anna Freud. Elle a joué un grand rôle dans la vie de Marilyn, mais aussi avec le cinéma son image .
Les rapports entre Marilyn et les hommes et alcool dévastateur avec la sur dose de médicaments absorbés C'est un plaisir de lire un roman avec Marilyn personnage de cinéma et dans la vie si attachante, émouvante. Pour ma part à la lecture de ce livre j'avais très envie de revoir ses films, ses numéros de comédies musicales et les chansons sont un enchantement qui ne m'a pas quitté durant la lecture du livre. Michel Schneider nous décrit une Marilyn très cultivée, aimant lire.Ce morceau de phrase montre bien que les clichés que les médias peuvent véhiculés sur des personnes médiatiques, combien ils sont faux. L'image que donne une personne célèbre est important et à la fois dévastateur, ce fut le cas pour Marilyn. C'est la petite fille aux images comme le dit Michel Schneider mais comment accepter son image quand elle est projeté par tout, tous les regards braqué sur elle et tout et tout comment vivre avec ça et accepté cette célébrité. Franck Sinantra qui fut l'amant de Marilyn fut le patient de Raph Greenson. Marilyn était très proche de Truman Capote aussi ce fut à une période de sa vie son confident.J'ai adoré le passage le clin d'oeil à Alice (de Lewis Carroll) comme à chaque fois qu'il y a un livre qui fait réf à l'univers de Lewis Carroll je fonds. Marilyn est restée toute sa vie une petite fille à la recherche d'un père, d'un protecteur qu'elle n'a pas eu . Bien sûr la solitude a fait partie de la vie de Marilyn, elle était très seul pour se redonner confiance en elle, elle adorait organisée des séances de photos avec son ami André Dienes et la dernière séance les dernières magnifique photo de Bert Stern. Où, elle est encore plus troublante émouvante que jamais.
Le grand talent de Michel Scheinder s'est dans les dialogues avec Marilyn ils sont extrêmements juste on a le sentiment c'est vrais. C'est réellement les mots que Marilyne avaient employées à cette époque là (le vrais/le faux ). J'ai beaucoup aimé l'idée de la bande son pour essayer de percer le mystère Marilyn
Enfin pour conclure j'ai pour ma part trouvé que le livre s'essouffle vers la fin, sinon c'est un bon livre sur Marilyn et intéressant sur une époque sur Hollywood : la machine à rêve et de la psychanalyse justement puisque tout le monde à son psy.
Lien : http://livresdemalice.blogsp..
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Ce livre a suscité en moi des sentiments paradoxaux.
Je l'ai trouvé trop long : 500 pages serrées, répétitives, hypnotiques. Et pourtant j'ai aimé cette succession rapide de courts billets de 3-4 pages jouant à saute-moutons entre les époques.
J'ai trouvé qu'il ne nous apprenait rien. On savait déjà que Marilyn s'était suicidée et que les théories autour de son assassinat par la mafia et/ou le FBI et/ou la CIA étaient fumeuses. Et pourtant, il ne prend pas parti sur les causes de sa mort, n'écarte aucune hypothèse.
Je n'ai pas aimé ce livre de psychanalyste qui parle de psychanalyse aux analysés que nous avons tous été , sommes ou serons un jour. Et pourtant, je me suis laissé prendre à cette longue description de l'échec d'une cure.
Arte avait demandé à Michel Schneider un scenario sur la psychanalyse et le cinéma. En faisant des recherches, l'auteur avait découvert la matière d'un livre. Finalement, trois ans plus tard, il en fera un documentaire qu'on peut télécharger (légalement ?) sur Dailymotion : http://www.dailymotion.com/video/xa0kb4_marilyn-monroe-1_webcam. La boucle était bouclée.
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