La presse internationale en compilation pour tenter de comprendre le mutisme du monde face à Hitler. Cet état des lieux commence par celui des journalistes présents sur place, à Berlin. C'est une immersion dans les articles de l'époque, mais qui tombe relativement à plat. Entre la presse anglaise, qui joue la désinvolture, et celle des Américains qui sont impressionnés. Surtout par l'ordre et la remontée du style de vie, ainsi que la baisse du chômage, s'oppose à cela, la presse communiste financée par le régime des soviets. On l'aura compris, la presse est complaisante.
Par proximité d'idée ou par intérêt, et une presse qui oscille entre admiration, sidération et indifférence n'est finalement utile à personne. Mis à part aux groupes d'intérêts industriels anglo-américains, qui, en coulisse, ont investi dans l'industrie allemande pour le profit ! Il est donc somme toute normal que leurs maisons de presse ne sifflent pas sur leurs profits à venir ! Un peu de realpolitik messieurs, ne soyons pas dupe. Or tout ceci n'est pas décortiqué ici, et c'est là où le livre échoue. dommage, c'est dans la conclusion qu'aurait résidé la question pertinente, le pourquoi des yeux fermés. Car il ne démonte pas les rouages derrière la presse. Je ne suis pas du tout convaincu par ce livre, parce que l'échec de l'analyse de la situation de l'époque est ici cinglante !
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