Et j'en pleurerais, de voir combien les gens sont mesquins, même à un haut niveau de responsabilité politique, et trahissent leurs semblables, peut être pour un avantage personnel.
Le courage ne pourrait-il parfois passer par là ?
:" J'ai pitié des gens incapables de rire de la moindre vétille, de ceux qui ne trouvent pas en chaque chose un prétexte à rire, le piment de la vie quotidienne.
Cela n'est pas nécessairement en rapport avec la superficialité.
En vérité, je crois que, s'il le fallait, je pourrais trouver une raison de rire jusque dans les moments les plus tristes."
Qui aurait cru qu'une minuscule fleur puisse occuper si complètement quelqu'un qui n'y ait plus la moindre place pour une autre pensée, que je puisse me transformer en terre, comme j'aurais aimé le faire, ou me jeter dans les bras du premier venu, tant j'étais heureuse. Ce que j'ai aimé le plus, c'était de m'allonger par terre, où j'étais proche des petites créatures, en étant une partie du tout.
Les fourmis et les bestioles me prenaient simplement pour un bout de bois, et je n'étais ainsi que trop heureuse de les laisser se promener sur moi. Tout était si beau.
Etre dur est beaucoup plus difficile que s’attendrir.
Je ne vais pas me plaindre de notre génération, mais elle est vraiment mal partie.
La fonction de l'art est de mettre plus de sérénité dans le monde.
Peut-être imaginez-vous qu'un homme doit rentrer de guerre plus sage et plus mûr. Mais cela n'est vrai que dans de très rares cas. Je crois que j'étais plus sensible et plus réceptif avant cette folie.
La guerre nous ramène loin en arrière. On a du mal à concevoir à quel point l'être humain est devenu dérisoire.
Nous quittons la salle d'opération, où quelqu'un se meurt, et fumons une cigarette.
Nous avons tous nos échelles de valeurs en nous, mais nous ne les consultons pas assez souvent.
Peut être parce que ce sont les échelles les plus rudes.
La fin sera atroce, mais si terrible qu'elle doive être, elle est moins redoutable qu'une atrocité sans fin
Je me souvient d'un passage du JOURNAL D'UN CURE DE CAMPAGNE:" L'enfer, c'est de ne plus aimer."
Peut-être est-ce aussi de ne plus être aimé ?