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Critique de Vermeer


Schopenhauer n'est pas vraiment connu pour son optimisme et sa joie de vivre. Cet opuscule non achevé rassemble des maximes, adages consignés à partir de 1822 permettant de ne pas être malheureux avant d'être heureux. Voilà qui relativise le propos. Une vie heureuse est une vie dans laquelle on évite avant tout la souffrance et le malheur avant de rechercher le bonheur. Une vie heureuse serait une vie à laquelle nous serions attachés non par la peur de la mort mais pour elle même, une vie qui au bout de notre chemin terrestre serait préférable à une non existence.
Le bonheur n'est donc pas incompatible avec un pessimisme métaphysique. Connaître sa propre individualité, son "caractère acquis" permet de ne pas trop désirer, d'adapter sa volonté à la nécessité. Deux choses sont essentielles : la santé et la personnalité. On doit tout sacrifier à la première et bien connaître la seconde. Une gaieté de caractère facilite les choses. La personnalité est essentielle car elle représente ce que l'individu EST (et non ce qu'il a ou ce qu'il représente), elle nous accompagne partout, est une assise solide, absolue et non relative ("le bonheur suprême c'est la personnalité" écrit Goethe).
La première partie de vie, la jeunesse représente des aspirations insatisfaites, la seconde, la maîtrise, la connaissance de ses limites peut être finalement plus heureuse pour le philosophe (qui ne cite plus Goethe et Faust cette fois !).
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