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EAN : 9782752911780
160 pages
Phébus (04/10/2018)
3.5/5   14 notes
Résumé :
"Un livre qui ne ressemble à aucun autre » tel fut, à la lecture de La Boîte en os (1941), le commentaire de Jean Cocteau, qui considérait ce bref roman inclassable comme l’une des productions les plus inouïes de ce siècle.
Avant lui Apollinaire, Mac Orlan, Félix Fénéon avaient rendu hommage au génie troublant d’Antoinette Peské, dont l’oeuvre littéraire se résume à un mince recueil de vers et à quelques récits parfaitement intranquilles - parmi lesquels cett... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Qu'on ne me con-damne pas, ce n'est ni un billet con-traire à la morale, ni concupiscent mais...


"Lorsqu'on écartait le voile, on demeurait stupéfait d'apercevoir une femme... vue de face, émue et convulsée, reproduite " con amore"."


C'est le portrait de Constance Quénieux, jeune danseuse d'opéra puis "courtisane", et favorite du richissime Khalil-Bey...
Elle posa pour " L'origine du monde" de Gustave Courbet...


A cette époque, la danseuse est la figure féminine par excellence, sur scène, où elle expose ses courbes, ses longues jambes, ses seins, ses hanches et ses fesses...
Une danseuse comme Constance ne gagnait que 200 à 600 francs/an, guère plus que les ouvrières parisiennes.


Il faut accepter les attouchements, privautés et harcèlements du maître de ballet (du musicien, du librettiste, ou du directeur!)
Fermer les yeux, serrer les dents et sourire en même temps!
Souris, petit rat, pour ne pas risquer de passer, à la trappe...


Il faut apprendre à... lever la jambe, exécuter des entrechats et à attraper un gros matou, un protecteur, un mentor puissant et fortuné. Sous la férule de sa mère, ou d'une parente "apparent chaperon mais véritable maquerelle "...


De l'argent !
Constance était la Shéhérazade qui charmait Khalil Bey, non grâce aux contes des mille et une nuits, mais en tant que porte bonheur...
(Une fois qu'elle eut dansé pour lui... la danse des 7 voiles...pardon, hein!)


" Un porte-veine".
Si quelque caprice éloignait Constance de Khalil-Bey, ce dernier perdait aux cartes. "Ce fut la guigne noire, après la rupture définitive!"


C'est en 1866, que Constance accepta de poser pour le peintre, qui préparait depuis longtemps, son pinceau, le plus... Euh, pardon encore.


" Un con ( comme moi) ça ose tout, c'est à ça qu'on le reconnait!" Pardon, Mr Audiard.
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Appelons un chat un chat, la chatte qui soulève tant de questions, non pas pour deviner qui y est entré, car ce serait vraiment pénis perdu, mais pour deviner à qui elle appartient, surtout si elle s'intitule « L'origine du monde » serait Constance Queniault.
Pourquoi elle, et pas l'amante entretenue par Dumas fils et Kalil-Bey, Jeanne de Tourbey ? Elle a partagé avec parcimonie et ardeur les faveurs payées, entre autres, d'Emile de Girardin et du Prince Napoléon. C'est une biche, traduisons une… non, impossible de traduire sans être grossier.
Et pourquoi pas Joanna Hifferman, l'Irlandaise rousse, la maitresse de Whistler que Courbet avait peinte dans le Sommeil, (deux femmes entrelacées après l'amour) ?

Claude Shopp cite Alexandre Dumas fils qui critique violemment Courbet, lequel gâche son talent « avec l'interview de Melle Queniault de l'Opéra, pour le Turc qui s'y hébergeait de tems en tems. »
Or nous dit finement Claude Schopp, mieux vaut remplacer le mot interview par intérieur.
Et oui, Kalil Bey ne collectionnait pas seulement les tableaux, mais aussi les femmes, dont Constance Queniault. On sait que c'est lui qui a commandé l'Origine du monde à Courbet.
Il fréquente la « bicherie », le monde des femmes entretenues, il s'y héberge de temps en temps, dans leurs différents intérieurs, s'héberger, en voilà un mot poétique.

L'auteur, lui, nous héberge dans une logorrhée sans queue ni tête, et surtout sans queue, où il nous parle de ce statut des femmes entretenues- qui, après la Dame aux camélias, pensaient toutes avoir droit à l'amour d'un duc- aux transformations socio-économiques et sociales, à l'âge trop avancé de Constance pour être peinte nue et poser les jambes écartées, (34 ans, pensez donc, je préfère pas voir).
Et pourtant, tellement fier de sa compréhension à lui, le spécialiste des Deux Alexandre Dumas père et fils, il persévère et l'enfonce.
Lacan : « Le phallus est dans le tableau » 
L'auteur ne s'aventure pas dans la psychologie du Turc, (qui aurait voulu garder un petit souvenir de celle qui lui a procuré des émotions particulières, et qui lui a fait gagner beaucoup d'argent au jeu, détail non négligeable) ni dans celle du modèle, comme l'avait fait Christine Orban dans « J'étais à l'origine du monde ». Et encore moins dans la psychologie de Courbet.
Ce qui préoccupe Claude Schopp, c'est, oubliant souvent de fermer les guillemets, de pouvoir montrer l'étendue de son savoir, avec notes à l'appui, concernant l'époque, et de conclure que, finalement, le modèle de « l'origine du monde » qui a plumé les hommes, s'en sort bien.
Et il le dit style politiquement correct : contrairement à la Nana de Zola, Constance, si elle a dû, un temps, se prêter au désir des hommes, c'est pour, à la fin, triompher.
Combat de femme, corps triomphant, plumage réussi.
Comment peut-on se pencher sur ce tableau dont la force érotique crève toujours les yeux, en rasant non pas le pubis certes flamboyant de la belle, mais nous, lecteurs ?
Alors que finalement, ce qui reste, c'est le choc de la vision, peu importe qui est à l'origine du monde, le monde a bien commencé.
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J'ai encore en mémoire le plaisir de lecture en 2009 du livre de Thierry Savatier* qui documente la trajectoire de la plus sulfureuse des peintures de Courbet, passant de mains en mains entre différents propriétaires, assortie d'années de discrétion voire de disparition.

C'est donc très amusant de finaliser la connaissance de l'oeuvre par la dernière énigme qui y restait attachée: mais à qui appartient donc cet «intérieur»?
Nul doute qu'en découvrant l'identité de cette fameuse «toison», Claude Schopp a fait autant un scoop culturel qu'une savoureuse découverte dont il peut se satisfaire.

Donc voici nommée Constance Quéniaux (1832-1908), tour à tour danseuse de l'opéra de Paris, demi mondaine vivant de ses charmes, courtisane rentière d'aisance accumulée, dame patronnesse et discrète vieille dame un peu collectionneuse.

L'auteur a fait un travail de rat de bibliothèque pour suivre sa trace dans toutes sortes de documents, reconstituant ainsi son parcours probable. Si le résultat de ses recherches est parfois fastidieux pour le lecteur, il dessine néanmoins une époque sociale, esthétique et culturelle un peu oubliée et qui s'avère très intéressante.

Pouvait-elle imaginer, cette petite dame respectable de soixante-quinze ans, que sa renommée posthume tiendrait à son intimité si largement offerte au public? Quel destin!

*L'origine du monde: histoire d'un tableau de Gustave Courbet
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Le tableau intitulé L'Origine du monde de Gustave Courbet jouit d'une immense célébrité : autant il est stupéfiant qu'il ait été occulté de mille manières depuis sa réalisation en 1866 jusqu'à son exposition au musée d'Orsay en juin 1995, suite à la dation à l'État par les héritiers du psychanalyste Jacques Lacan, son dernier propriétaire, autant il a généré une vaste bibliographie – à celle qui est reproduite en fin de volume et qui semble exhaustive, il faut ajouter l'essai de l'auteur turc-parisien Enis Batur, intitulé La Pomme – laquelle s'est penchée sur les énigmes et mystères de cette oeuvre encore aujourd'hui troublante... de ces mystères, Claude Schopp, biographe d'Alexandre Dumas père et fils, vient tout récemment d'en dévoiler un de taille : l'identité du modèle de la toile. Dans une lettre adressée par Dumas fils à George Sand, lettre pleine de fiel et d'insultes contre Courbet, il s'exclame : « […] sans compter que l'on ne peint pas de son pinceau le plus délicat et le plus sonore l'intérieur de Mlle Queniault de l'Opéra, pour le Turc qui s'y hébergeait de tems et tems, le tout de grandeur naturelle […]. Tout cela est ignoble ».
Mis à part que Claude Schopp commet ce qui ressemble fort à un acte manqué en lisant « l'interview » à la place de « l'intérieur », anachronisme qui rend la phrase incompréhensible, alors que la graphie de Dumas, dans cette lettre, est tout-à-fait lisible ; et hormis que le nom de la demoiselle était en réalité Constance Quéniaux (souvent mal orthographié même de son vivant), l'identification est parfaite : le Turc, c'était bien Khalil Bey, le richissime ambassadeur ottoman commanditaire de ce tableau et d'un autre, le Sommeil, tout aussi scandaleux ; et il entretenait effectivement une relation avec ladite demoiselle, relation évoquée de façon quelque peu licencieuse voire totalement « reloue » par l'expression : « l'intérieur [… où il s'] hébergeait de tems en tems »...
De là, avec un procédé qui fait penser aux enquêtes de Didier Blonde sur des personnes disparues dans le passé, l'auteur procède à un travail d'archives très approfondi pour nous rendre tous les renseignements possibles sur Constance Quéniaux (1832-1908). Sa biographie est scandée en trois étapes : de l'enfance sans père mais adroitement guidée par une mère qui l'oriente vers la carrière de danseuse à l'Opéra – carrière qui impliquait à l'époque l'acceptation implicite des faveurs de « protecteurs » rarement désintéressés ; à partir de l'âge de vingt-quatre ans, l'abandon de la scène pour devenir uniquement « biche porte-veine », c'est-à-dire courtisane, demi-mondaine, jusqu'au faîte de cette activité représentée sans doute par la courte liaison avec Khalil Bey ; et enfin, à un âge plus mûr, et en profitant d'une grande aisance financière, un dévouement aux actes philanthropiques, sans jamais s'éloigner ni renier ses anciennes amitiés féminines issues du milieu des arts et du demi-monde. En apprenant tout sur cette femme remarquable, dont les talents, davantage même que la beauté dont on peut difficilement juger aujourd'hui avec nos critères, ont fait qu'elle sorte entièrement triomphante et non victime d'un système de domination sexuelle masculine qui a, à l'évidence, broyé la plupart de ses semblables, en disposant même d'inventaires de ses biens et de plusieurs portraits photographiques – outres les oeuvres de Courbet concernées et autres pièces iconographiques également essentielles – l'on acquiert aussi un aperçu très intéressant de ce système justement, et plus généralement de l'univers des loisirs parisiens de la seconde moitié du XIXe siècle. Les qualités d'intelligence, de raffinement social et d'élégance exquise, de fidélité en amitié, de bon coeur et surtout de discrétion de la protagoniste, déjà reconnues par la presse mondaine de son temps constamment citée verbatim forcent notre admiration à son égard et nous la rendent vivante. Mais là se clôt le texte de l'auteur.
L'indispensable postface par Sylvie Aubens tente, brièvement, de répondre à la question cruciale : « [Avoir appris l'identité du modèle] Cela change-t-il notre perception du tableau ? En est-elle enrichie pour autant ? » Et sur ce point, je trouve que l'ouvrage est fortement lacunaire. Certes, on se référera à d'autres livres pour en savoir davantage sur les circonstances de la création de la toile, sur les personnalités de Khalil Bey et de Courbet. Évidemment, les documents compulsés ne pourraient nous renseigner davantage sur les rapports personnels entre les trois personnes. Pourtant on a le droit de se demander : seule la fiction romanesque est-elle à même de répondre aux questions suivantes ? -
Quelle sorte de masochisme a poussé le diplomate égyptien à commander un tableau représentant la vulve de sa propre maîtresse, obligée de poser nue devant le peintre ? Quels étaient les motifs qui ont poussé Courbet à réaliser une série de tableaux scandaleux, sans doute autres que la simple rémunération ? Quelle était la part politique de la haine que le Tout-Paris semble avoir vouée au peintre pour sa participation active à la Commune ? Courbet était-il juste un mégalomane imbu de sa personne, pour se comparer à Raphaël, au Titien et au Corrège ou bien ces oeuvres-là avaient une ambition révolutionnaire ? Et quid de Constance Quéniaux, femme pourtant avisée, qui sut rompre assez vite avec le millionnaire, mais qui accepta de poser pour le peintre malgré sa discrétion ? de qui reçut-elle un précieux tableau de Courbet, très significativement représentant des fleurs, dont deux camélias, un blanc un rouge – alors que tout le monde avait lu La Dame aux camélias : de l'artiste lui-même ou du « Turc » ? Y avait-il peut-être une certaine forme de complicité entre les trois ? Enfin Alexandre Dumas, comme d'autres plumes acérées contre Courbet, révélait-il un secret de polichinelle en nommant Mlle Quéniaux ? Ou bien était-il suffisamment intime de ces personnes, comme le laisserait croire le fait d'avoir vu de ses yeux des tableaux si confidentiels ? Et alors pourquoi tant d'acrimonie, d'hostilité ? Avait-il des rancunes privées ? Les relations étaient-elles donc plus compliquées entre eux tous ?
Je pense qu'une si belle découverte résulte un peu tronquée par le manque de recherche d'autres documents reliant les personnages historiques entre eux. C'est dommage.
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"L'origine du monde" de Courbet. Peint en 1866 pour un richissime individu dénommé Khalil Bey Pacha.

Ce tableau ,vu par Maxime Descamps et Léon Gambetta en leur temps, vient enrichir la collection privée du viveur, flambeur, propriétaire de chevaux de courses, amant notamment de Constance Queniaux, danseuse à l'Opéra de Paris et demi-mondaine.

Un autre tableau, "Le sommeil" complète la contribution de Courbet à l'art "licencieux" si prisé du commanditaire.

Qui est cette femme dont la posture offre au peintre réaliste et provocateur l'occasion de s'en donner à coeur joie, de faire une bonne affaire et d'effectuer un bras d'honneur à la societé corsetée bonapartiste des années 1850-1860 ? C'est Constance Queniaux comme le démontre magistralement Claude Schopp.

L'enquête magistrale se lit à la façon dont on se jette dans une nouvelle Sherlockienne.

Au passage, C. Schopp dresse un portrait terrible de la condition féminine. Une jeune femme cornaquée par sa mère négocie son corps contre des avantages matériels éphémères. Constance mène sa barque avec discernement, intelligence, habileté. Elle s'en sort et réussit une belle ascension sociale. Cependant elle a été un jouet. On sent la chape de plomb imposée par les préjugés sociaux dans cette façon de considérer la sexualité, le désir et les moyens de parvenir à un consentement.

La postface écrite par Sylvie Aubenas retrace la trajectoire du tableau depuis le cabinet particulier de Khalil Bey Pacha jusqu'au musée d'Orsay. cen'est pas la partie la moins intéressante de cet excellent livre.

A lire+++
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
« Comme le laissent prévoir les gravures décorant les murs, la chambre à coucher de Constance, […] mériterait un plus long arrêt sur image, tant elle est représentative du retour à l'art du XVIIIe siècle, synonyme de civilisation raffinée et aristocratique. Inaugurée par la publication de L'Art au XVIIIe siècle des frères Goncourt, qui avaient célébré Watteau, Chardin, Boucher ou La Tour, l'invasion de cette esthétique que l'on pourrait qualifier de contre-révolutionnaire, c'est-à-dire d'anti-démocratique, va sans doute de pair, dans l'imaginaire de Constance, avec son extraordinaire ascension sociale. » (pp. 113-114)
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« Le triomphe de la courtisane tutoyant les sommets tout en restant abordable – contre droit d'octroi, bien entendu –, peut se lire comme une séquelle des transformations économiques et sociales remodelant le pays qui s'est industrialisé à marche effrénée. Les hautes classes, bourgeoisie et aristocratie mêlées, ont régenté l'État pendant le règne de Louis-Philippe puis sous le Second Empire, et ont fait main basse sur les richesses économiques, entraînant une période de prospérité factice synonyme d'intense circulation monétaire. Les bénéficiaires de la roue de la fortune ont alors eu les moyens de se livrer à la satisfaction sans bornes de leurs désirs. La courtisane devient la figure même de cet appétit insatiable de jouissances immodérées. » (p. 64)
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Vidéo de Claude Schopp
L'impact culturel du chef-d'oeuvre Les Trois Mousquetaires d'Alexandre Dumas est énorme. Publiée initialement sous la forme d'un roman-feuilleton en 1844, la puissance évocatrice de l'oeuvre a contribué à la mythification de la figure du Mousquetaire. Qu'on l'ait lu ou non, les noms de D'Artagnan, Athos, Porthos et Aramis évoquent à tous les romans de cape et d'épée, l'héroïsme, l'aventure épique, la loyauté et l'amitié.
Pour évoquer ce chef-d'oeuvre, Nicolas Herveaux reçoit Claude Schopp, docteur es lettres, biographe d'Alexandre Dumas dont il est un grand spécialiste et Clara Hedouin, auteure et comédienne.
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