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Il était à prévoir que Olrik ne moisirait pas éternellement à Bedlam Hospice...
Cette magnifique suite à L'onde Septimus, ramène le lecteur captivé à Londres plus que jamais menacé! Un Londres aux couleurs de l'angoisse que Edgard-Pierre Jacobs n'aurait nullement renié.
Blake a failli se faire virer, suite à la destruction d'Orpheus 1, et Mortimer va essayer de sortir Olrik de l'état dans lequel l'avait laissé sa confrontation avec l' alien.
Mais rien n'est terminé, puisque quelques scientifiques appuyés par certains membres du gouvernement, jouent le jeux extrêmement dangereux de réveiller Moloch, dernier survivant d'Orpheus VII!
Et les murs de Londres de se couvrir de signes indéchiffrables, des rayons lumineux s'élèvent au-dessus de Londres tandis qu'une tâche inconnue est apparue dans l'angle nord du triplet apochromatique du télescope de l' observatoire royal de Greenwich.
... Et c'est au sulfureux Olrik que reviendra l le rôle de sauveur de l' espèce humaine!... assisté de son vieil adversaire Mortimer!
By Jove!...
Et, Par Horus demeure!
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Voici enfin ce vingt-septième tome, "Le cri du Moloch", la suite du tant décrié (à raison selon mon avis) "L'onde Septimus".
Ayant particulièrement détesté ce dernier, c'est avec appréhension que je me suis décidé à en entamer la lecture. Et, point négatif, ce qui me saute tout de suite aux yeux ce sont les graphismes. Qu'est il arrivé à Francis Blake et à Olrik ? Ils en sont presque méconnaissables dans certaines cases ! Quel est le salopiaud de dessinateur qui s'est permis ces abominations ? Tiens, un nouveau dans la famille Blake et Mortimer, Christian Cailleaux. Eh bin, faudra éviter de le réinviter...
Bon, malgré la laideur des deux personnages cités, je poursuis ma lecture et... je suis agréablement surpris. On tombe dans un récit d'aventures science-fictionnesques dans un Londres des années 50 très nocturne. Blake et Mortimer se partagent équitablement l'écran, et Olrik est aussi plus qu'un second rôle. Il pourrait même postuler à un Magritte (bah oui, c'est une oeuvre belge !) pour son rôle de sauveur de l'humanité et de super-méchant dans la même double page ! Et surtout, grande joie, disparition de l'horrible blabla pseudo-scientifique qui m'avait tant gâché la lecture de "L'onde Septimus".

Au final, Dufaux a réussi à redresser la barre de son récit qui était bien mal parti dans le premier tome, et il nous a pondu un Blake et Mortimer d'assez bonne facture. Par contre, faudra embaucher un bon dessinateur. Pourquoi pas André Juillard qui fait du bon travail quand il est en duo avec Yves Sente.
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Le cri du Moloch, 27e tome de la série Blake et Mortimer, fait suite à L'onde Septimus, le tome 22.
Plusieurs auteurs ont repris les rênes de cette série, chaque scénariste propose son univers, Yves Sente, Jean van Hamme et Jean Dufaux, c'est pour cela que le tome 27 suit le tome 22 dans la chronologie de nos héros. Ce dernier a choisi le monde Londonien des années 50, les deux épisodes proposés se situent dans le temps, à la suite de la Marque Jaune. Si dans L'Onde Sceptimus, j'avais trouvé le dessin parfois un peu raide dans l'imitation d'Edgar P. Jacobs, Christian Cailleaux et Etienne Schréder ont nettement progressé. La représentation de la ville est particulièrement riche et soignée. on retrouve cette intrigue faite de poursuite dans le labyrinthe des grandes villes modernes, comme dans La Marque Jaune ou L'Affaire du Collier, cet aspect est particulièrement bien réussi dans cet épisode, la présence de l'architecture donne une âme à cette histoire, le Londres des années 50 est ici sous la menance d'une invasion extraterrestre, le Londres d'Edgar P. Jacobs rencontre celui d'H.G. Wells, et pour ça j'ai beaucoup aimé cette histoire.
Jean Dufaux s'est permis une audace avec le personnage d'Olrik, le faisant agir pour une fois du bon côté. Bien que son évolution, de la folie à la sortie de la pyramide à sa confrontation psychique avec les extraterrestres, est un peu tordue, j'ai aimé ce jeu d'équilibre sur l'aspect manichéen du personnage.
Quelques petits clins d'oeil sur l'histoire le de la Grande Bretagne, et de la série Blake et Mortimer viennent provoquer quelques sourires dans cette aventure au ton pourtant bien angoissant. Il y a du rythme, de l'action, du suspense et une construction intelligente. C'est une lecture plaisante, un Blake et Mortimer qui n'a pas à rougir devant les oeuvres de Maître Jacobs.
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Les adaptations de Blake et Mortimer depuis le décès de E.P. Jacobs étaient plutôt réussies. A contrario, le diptyque formé par L'Onde Septimus et ce Cri du moloch, qui en est la suite, déçoit. Non par le dessin, toujours soigné et respectueux de l'univers graphique de Jacobs. Les héros parcourent toujours un Londres de brique rouge (quasi) intemporel et chaque vignette est un plaisir visuel.

Mais le scénario alambiqué de Jean Dufaux, à base de révélations en forme de poupées russes, d'objets spatiaux découverts par un gouvernement démocratique qui cache la présence d'extra-terrestres, de laboratoires secrets, et d'aliénés psalmodiant des messages aux êtres venus de l'espace, perd le lecteur en route. le scénario se veut roman de science-fiction, roman d'espionnage exploitant le complotisme, réutilisation de tous les personnages créés par Jacobs. Beaucoup (trop) de thématiques, qui partent dans le décor quand la solution vient d'Olrik, meilleur ennemi du duo devenant le héros de la race humaine. Décevant tout cela...
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Critiquer un Blake et Mortimer n'est jamais simple. Les passionnés y verront à part égale un retour apprécié de leurs héros de légende, et les autres une nostalgie pour les anciens albums qui se traduit parfois par des critiques rudes pour les repreneurs.
Pour ce dernier opus qui fait suite à l'onde Septimus, on retrouve Dufaux au scénario et Cailleaux : un nouveau venu au dessin. le graphisme me parait très fidèle à celui de Jacobs avec un bémol : Mortimer a parfois le front très bombe sur certaines vignettes. Mais c'est vraiment pour aller dans les détails.
On prend un énorme plaisir à cette aventure londonienne, même si les décors sont très centrés sur les docks.
Le scénario qui rend hommage à l'attrait de Jacobs pour la science fiction m'a paru plutôt bon. C'est le premier album où Olrik collabore avec Mortimer. Il fallait amener prudemment ces séquences auprès des lecteurs et c'est chose réussie.
Le morale sur els écrits en fin d'album est un clin d'oeil plein de sens.
Ce cri du Moloch ne sera sans doute pas classé parmi les albums de légendes, mais il reste un très bon cru.
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Je me permet un petit conseil pour la lecture de ce volume de Blake et Mortimer, il faut lire au préalable la marque jaune et l'onde Septimus. En effet ces trois histoires se suivent, et pour bien comprendre toutes les subtilités de ce récit assez complexe , ce fut pour moi nécessaire.
Une fois reconnecté à l'histoire de la marque jaune , du professeur Septimus, Scaramian , l'orpheus.......la suite proposée par ce récit est tout à fait à la hauteur, il y a du rythme, une course contre la montre, des trahisons , de l'action , et un colonel Olrik en héros qui sauve le monde?
Un bon Blake et Mortimer !
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Publié il y a sept ans, L'onde Septimus proposait une suite, qui n'en était pas vraiment une, à l'un des grands succès d'EP. P. Jacobs : La marque jaune. Il aura fallu être particulièrement patient pour lire la suite qui doit être impérativement lue après. La condition impérative s'appliquant à l'ordre de lecture, car pour être honnête, cet album est dispensable.

Si le volume précédent s'inspirait beaucoup de Magritte, le nouveau volume regarde davantage vers la science-fiction du milieu du XXème siècle, ainsi que, bien entendu, vers le célèbre roman, La guerre des mondes.

Il nous est proposé une conclusion, qui tourne ici beaucoup, autour des envahisseurs extraterrestres et qui offre au colonel Olrik l'occasion de dépasser sa condition de victime des événements pour devenir l'un des personnages les plus importants. Bien qu'intéressant, ce positionnement n'est pas vraiment une surprise… or, il s'agit là l'un des temps forts de l'album.

Dans l'ensemble, celui-ci se révèle assez décevant. S'il apporte un terme à une aventure qui n'en appelait pas forcément une (surtout après un délai d'attente aussi long), il reste le plaisir de suivre nos deux compères dans une nouvelle aventure.

Or, là aussi il y a des choses à redire. A certains, moments, il est difficile de reconnaître le professeur Mortimer et le capitaine Blake. Les deux autres pépites (l'apparition d'un personnage historique) n'apportent pas grand-chose à l'ensemble.

Le cri du Moloch est donc un album plutôt décevant. Mais peut-être parlera-t-il davantage aux adeptes de science-fiction…
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le cri du Moloch (Les Aventures de Blake et Mortimer) Jean Dufaux. Christian Cailleaux. Etienne Schréder - B d'56 Pages )

Jouant sur Babelio à un jeu de l'Oie (Jeu en Foli-ttérature XIII) je suis tombée sur une case m'imposant de lire une B.D.

J'ai pris cette B.D au hasard. En une soirée elle était terminée.

Je préfère mes anciennes B.D d'Edgar P. Jacobs. Est ce la nostalgie de mes jeunes années ?

Londres risque une invasion de terrifiants extra- terrestres. L'un d'eux venant pour préparer leur arrivée est prisonnier. Malheureusement il arrive à s'échapper.

Mais nos héros sont là.

Bonne lecture
Mireine
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Je pressentais que « L'onde Septimus » aurait une suite … La voilà. Et donc, la continuation de l'épopée de « La Marque Jaune », une des oeuvres – comme « La Griffe noire » qui ont à jamais impressionné ma jeunesse.

Les successeurs d'Edgar P. Jacobs jouent ici à fond la carte de la science-fiction. Pour les lecteurs néophytes ou ceux qui auraient oublié la fin de « L'onde Septimus », l'introduction (on entendrait presque une voix off nous dire « Précédemment dans "L'onde Septimus" … » nous informe de la situation gravissime qui taraude le Gouvernement britannique en 1954 : un vaisseau extraterrestre (ou plusieurs, on ne sait pas au juste …) est enfoui au coeur de Londres. Au sein du Cabinet dirigé par Sir Winston, les opinions divergent : faut-il le détruire ou tenter d'analyser son fonctionnement ? Et c'est là que le colonel Olrik, le Mal incarné, refait surface, mais dans un état mental totalement bloqué.

Les auteurs nous entraînent dans une intrigue totalement loufoque, où l'angoisse de la destruction absolue le dispute à la réalité d'espions infiltrés jusqu'aux plus hautes sphères du gouvernement. Tout à coup, une apparition de la souveraine, telle qu'elle nous est devenue familière dans les deux premières saisons de « The Crown » … Ce n'est sans doute pas un hasard !

Devons-nous voir, en cette puissance maléfique enfouie sous les docks et qui ne demande qu'un signal pour être déchaînée, une allégorie au danger communiste, la grande terreur de l'après-guerre ? Ou une allusion plus contemporaine à la nécessité de repousser des envahisseurs potentiels auxquels nous nous efforçons de refuser l'asile ?

Paradoxalement, le rôle de nos deux héros préférés n'apparaît pas prépondérant dans ce scénario complexe et qui nécessite à tout le moins une deuxième lecture. L'élément essentiel, la surprise, concerne le comportement d'Olrik, notre diabolique bien-aimé. Je gage que les auteurs nous fourniront encore une suite …

Voici donc en tous cas un épisode complexe, mais sérieux, bien réalisé, avec une mise à la couleur remarquable. Mais je recommande de relire auparavant La Marque jaune et L'Onde Septimus et, bien évidemment, "Le mystère de la grande pyramide" car tout vient de là ...


Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Les albums se suivent mais ne se ressemblent pas. Dans cette suite de l'onde septimus, nos deux héros renouent avec la science fiction, puisqu'ils vont découvrir l'être qui conduisait le vaisseau enfoui sous Londres. L'intrigue est prenante et on ne s'ennuie pas une seule seconde.
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