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Critique de jullius


La question peut-elle ne pas être posée ?
Est-ce céder aux sirènes de la peur que les médias aux mains des milliardaires sont toujours prompts à sonner que de la prendre au sérieux ?

Pour ce faire, autant lire un propos renseigné.

Ici, il n'est pas question de tirer des portraits sur qui est le plus fou ou le plus manipulateur, mais bien de dresser un état des lieux des forces et doctrines en présence.
Et si, comme souvent avec les vrais experts, la réponse est un peu celle que ferait un normand (d'après la légende : « peut-être bien que oui, peut-être bien que non »), on sait au moins pourquoi.

Une chose est certaine, le risque d'une conflagration nucléaire n'est absolument pas à exclure. Et ce risque est même de plus en plus grand. Car si les rivalités entre grandes puissances n'ont jamais cessé, le virage pris par les Américains qui ont décidé, unilatéralement, de sortir des traités qui permettaient à la force nucléaire de n'être que force de dissuasion sont le principal facteur de cette évolution. Désormais, Russes, Chinois et donc Américains en sont à chercher à faire de leurs arsenaux nucléaires respectifs et des technologies de détection et de neutralisation qui les accompagnent, des « armes » non pas de dissuasion mais bien d'offensive : depuis des années, la recherche et l'innovation (à coup de milliards à faire pâlir n'importe quel esprit un tant soit peu sensible aux inégalités galopantes et au désastre écologique en cours) sont presque exclusivement au service des « instruments » qui permettront d'envisager qu'une attaque nucléaire puisse aboutir sans qu'une éventuelle réaction de la puissance attaquée (elle aussi nucléaire) ne puisse venir la contrarier.

Un ouvrage qui se lit très bien, même si ça fait très mal (au bide).
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