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Les Cités obscures tome 2 sur 12
EAN : 9782203343061
94 pages
Casterman (04/05/1993)
4.28/5   212 notes
Résumé :
Désireux de compléter le plan d'Urbicande, que dépare à ses yeux un regrettable manque de symétrie, Eugen Robick, l'urbatecte officiel de la ville, va être confronté au développement inexorable du Réseau sorti d'un mystérieux cube découvert sur un chantier. In contrôlable, le Réseau bouleversera toute la vie de la cité et de ses habitants, à commencer par celle de l'austère Robick. Il rencontre Sophie, tenancière d'une maison close, se brouille avec son plus vieil a... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
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Le premier tome du cycle des cités obscures (1983) invitait le lecteur à s'attacher aux pas de Franz Bauer (habitant de Xhystos) pour découvrir Les murailles de Samaris. Ce deuxième tome est paru pour la première fois en 1985, réalisé par Benoît Peeters (scénario) et François Schuiten (dessins). Il est en noir & blanc.

Le tome s'ouvre sur un texte en gros caractères de 7 pages (avec une petite illustration sur chaque page), un courrier dans lequel l'urbatecte Eugen Robick s'adresse à la Commission des hautes Instances, pour évoquer la nécessité impérieuse d'approuver son projet de troisième pont reliant la rive nord à la rive sud de la cité d'Urbicande. Puis le reste du récit prend la forme d'une bande dessinée traditionnelle. le lecteur suit Eugen Robick dans son travail. Dans la première scène, il est installé à son énorme bureau en train de contempler une forme cubique (uniquement les 8 arêtes d'un cube évidé) posé devant lui. Il s'agit d'un artefact ramené par un chef de chantier très intrigué par cet objet à la fonction mystérieuse et indiscernable. Robick est finalement plus préoccupé par l'avis que la Commission des hautes Instances émettra sur son projet de troisième pont. Avec son ami et collègue Thomas Broch, ils décident d'aller rencontrer ladite Commission pour infléchir leur décision. le lendemain, il se rend compte que le cube à commencer à pousser, les arêtes se prolongeant et la taille du cube augmentant, alors qu'il est posé de guingois sur son bureau, les arêtes s'immisçant dans la matière même du bureau sans la dégrader.

Le rapport de Robick permet aux auteurs d'établir le contexte d'Urbicande : une ville à l'architecture fonctionnelle, totalitaire et monumentale. Dans les pages, il est possible de détecter l'influence du Bauhaus, mais aussi de constater que cette architecture monumentale écrase les individus, les rendant insignifiants du fait du rapport d'échelle. Tout au long de l'histoire, le lecteur pourra prendre plaisir à observer les éléments qui participent de cette domination sur l'individu. Cela va des escaliers imposants, aux portes de 5 mètres de haut, en passant par les espaces si gigantesques qu'ils ne peuvent être jamais remplis par les individus, en passant par ces fauteuils qui semblent être en pierre, avec un dossier si incliné que la personne semble reposer au point de gésir une fois assise. La hauteur de la chaire dans à partir de laquelle Robick s'adresse à la Commission lors d'une session extraordinaire (pages 46 & 47) lui permet de dominer l'assistance, à la fois physiquement, mais aussi par son intelligence. Cette architecture contraint les habitants à la soumission, et réserve de rares espaces à la nature, elle aussi canalisée sous la forme de jardins à la française.

Face à cette architecture, l'apparition du cube (non, plutôt l'apparition du réseau Robick) et son développement fait figure de grain de sable, de facteur X dans cette ordonnancement si bien planifié. Mais le cube lui-même est une figure géométrique implacable, tout aussi étrangère à l'humanité que cette architecture tendant vers un ordre parfait, tout aussi stérile. D'ailleurs cette superstructure cubique trouve son écho dans l'aménagement de la salle où Robick fait son discours à l'académie (en particulier les cubes du plafond). Dans ce second tome, la méticulosité de Schuiten fait à nouveau des merveilles pour que le regard du lecteur puisse contempler ces bâtiments dans chaque case ou presque, pour pouvoir s'imprégner de cette ville, comme s'il s'y promenait aux côtés des personnages. La sensation d'immersion est encore renforcée par la maîtrise technique de Schuiten qui sait comment représenter des poutres, des câbles, des fers à bétons, un toit de tuile, en cohérence avec les techniques de construction.

Peeters et Schuiten placent le lecteur aux côtés de Robick qui semble toujours avoir un train de retard, qui subit chaque changement arbitraire de la structure cubique, ainsi que ses conséquences. A plusieurs reprises, il peut apprécier que Peeters le fasse agir comme un scientifique (sa fonction d'urbatecte cumulant les fonctions d'architecte et d'urbaniste), adoptant une démarche scientifique qui commence par l'observation, l'élaboration de théories, et leur vérification. C'est ainsi que Robick tente d'établir un modèle afin de pouvoir prévoir les évolutions futur du réseau. Il n'a pas la prétention de contrôler ce phénomène inexplicable, mais il souhaite pouvoir le comprendre et le décrire dans un modèle mathématique. Robick observe et conserve une trace des évolutions découlant de l'existence du réseau, dressant un portrait partiel des effets de cet agent du changement.

Comme dans le premier tome, François Schuiten adapte ses prises de vue à la thématique du récit. Il a choisi le noir & blanc ce qui confère une ambiance plus austère au récit, en cohérence avec cette société se rigidifiant dans le carcan de son architecture fonctionnelle. Au détour d'une case ou d'une autre, il est possible de détecter quelques traces ténues des influences de Schuiten, en particulier dans sa manière de figurer les textures, un peu de Moebius et un peu de Léon Benett (l'artiste qui a illustré 25 des voyages extraordinaires de Jules Verne). Les personnages sont à nouveau dotés d'une garde robe stricte, évoquant la fin du dix-neuvième siècle ou le début du vingtième, avec des styles de coiffure et de barbe correspondants. Les différents angles de vue de la cité se complètent pour offrir une vue d'ensemble d'une parfaite cohérence spatiale. S'il compose chaque planche sur la base de cases sagement rectangulaires, il en fait varier les dimensions pour rendre compte de la nature de l'action représentée (en particulier les cases très étroites quand Robick tente de s'échapper de l'enchevêtrement du réseau dans son bureau).

Contre tout attente, le lecteur découvre un récit qui n'a rien de sinistre ou de désespéré. Pour commencer, comme pour Robick, l'état d'esprit qui prévaut est la curiosité. Qu'est-ce que ce réseau ? Quelle est la métaphore qui se cache derrière ces arêtes (au-delà du simple agent de changement) ? Quelles seront les prochaines évolutions du réseau ? Comment la société d'Urbicande va-t-elle s'adapter ? Il s'agit d'un récit qui invite le lecteur la réflexion, à l'interprétation, à exprimer ce qui n'est que sous-entendu. Qui plus est, Peeters sait se montrer facétieux avec discrétion. Il y a bien sûr Robick qui décide de ne pas appeler le phénomène un cube (une référence transparente au Rubik's Cube. Il y a la profession de Sophie dont la petite entreprise prospère grâce au réseau et il y a l'addenda de 1997. Peeters se permet un bon pied de nez aux lecteurs intellectuels en proposant 3 théories différentes sur le sens réel du réseau Robick, sachant que la troisième est en fait constituée de 10 hypothèses différentes. Il y a le sous-entendu ironique sur l'incapacité de la classe dirigeante à gérer le changement, encore moins à l'anticiper. En outre, pour le lecteur investi dans cette série, il y a également le plaisir de chercher des indices sur d'autres lieux de ce monde, en scrutant la carte dans le bureau de Robick, qui comprend une partie du continent, ainsi que plusieurs noms de cités (Xysthos et Samaris, mais aussi Sodrovni, Mylos et Gorona).

Avec ce deuxième tome, Peeters et Schuiten prouvent que le dispositif des cités obscures leur permet de raconter une nouvelle histoire à l'intrigue envoûtante, avec un personnage moins psychorigide qu'il n'y paraît (souhaitant ordonner son environnement pour mieux le contrôler, mais en proie à des doutes latents), sans se complaire dans la sériosité. En parallèle de "La fièvre d'Urbicande", Schuiten et Peeters s'étaient amusés à produire un fac-similé de l'opuscule de Régis de Brok, illustré par Robert Louis-Marie de la Barque, et annoté par Robick. Il est possible de le consulter sur le site altaplana[dot]be.

Ce tome a été complété par 2 addenda : la légende du réseau (un texte rédigé par Isidore Louis, avec des illustrations, dans lequel Peeters s'amuse donc à donner lui-même des interprétations multiples au réseau) et une bande dessinée de 3 pages mettant en scène Eugen Robick très âgés, séjournant dans une ville réelle (de notre monde) dont l'architecture lui semble aussi totalitaire que celle d'Urbicande (le lecteur découvrira le point de vue de Peeters et Schuiten sur une ville nouvelle récente d'Amérique du Sud).

En 1987, ils ont réalisé 2 albums : La tour (le troisième tome permettant de découvrir une nouvelle cité sous forme de bande dessinée) et L'archiviste (un hors série rassemblant des illustrations de nombreux lieux de ce continent, dans un dossier rassemblé par Isidore Louis, chargé de recherches à l'Institut Central des Archives, l'auteur de l'addenda de 1997). Les rééditions entamées en 2007 ont réintégré "L'archiviste" dans le cycle en troisième position, "La tour" devenant le quatrième tome du cycle.
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« Les cités obscures » est une série d'exception, exigeante tout en étant accessible. Ce n'est pas « la fièvre d'Urbicande » qui viendra démentir ce constat. Avec ce titre, Schuiten et Peeters livrent une B.D belle et intelligente, riche aussi bien visuellement que dans le propos.

A travers un récit remarquablement construit, les auteurs s'intéressent à la façon dont l'architecture urbaine façonne la société ainsi que les rapports entre les habitants. Dans cette histoire très axée sur l'architecture, les personnages ne sont pas oubliés pour autant. Peeters donne vie à des protagonistes bien campés et intéressants, tout particulièrement Robick, le personnage principal.

Le dessin absolument magistral de Schuiten, en totale osmose avec le scénario, donne corps aux idées de Peeters de façon remarquable. Chaque case mérite de s'y attarder tant le trait est précis, le cadrage pertinent et le noir et blanc profond.

« La fièvre d'Urbicande » mérite amplement son statut de classique et est une lecture indispensable à tout amateur du 9ème art.

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Cette bande dessinée est non seulement fascinante graphiquement, c'est aussi une réflexion sur notre rapport à l'architecture.
Le graphisme en noir et blanc rappelle les gravures du XIXe siècle, avec des nuances de gris en trames linéaires, l'architecture présentée joue entre l'art nouveau et le stalinien, c'est du “Steampunk” avant l'heure, les machineries sont très présentes, tout est dans l'emphase et la mégalomanie. On ne peut pas ne pas être impressionné par le soin, les détails et la majesté des illustrations, les angles de vue, jouant sur la perspective, la mise en page jouant sur ces grandes verticales ou horizontales démesurées renforce la puissance architecturale.
Eugen Robick est l'architecte de la ville, une ville tout en hauteur, jouant sur le gigantisme et la rigueur de la symétrie, au caractère grandiose et austère. Un élément vient perturber cette symétrie et cette rigueur, un curieux cube aux propriétés très étranges. En se développant, il va transformer l'architecture de la ville, modifiant du coup les rapports sociaux, politiques, et apportant même la révolution. Eugen Robick, va se trouver malgré sa volonté au coeur de l'action.
C'est sans doute ce qui s'est fait de mieux sur l'architecture en bande dessinée, c'est une démonstration de ce qu'elle apporte au mode de vie, si le récit est fortement fantastique, les rapports humains sont au contraire très réalistes. Je me souviens qu'à l'époque de sa sortie, cette bande dessinée avait vraiment marqué les esprit. Aujourd'hui, elle a un statut de classique, c'est absolument justifié..
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Cela commence avec la lettre qu'écrit E. Robick (clin d'oeil au Rubik's cube), urbatecte, aux autorités de la ville d'Urbicande pour défendre certains projets qu'il juge indispensable. Puis apparaît un cube (en fait les arêtes d'un cube évidé, une sorte de squelette de cube), sur le bureau de Robick, et au fil des pages ce cube grandit, grossit et envahit l'espace, d'abord la pièce, puis l'immeuble, la ville, … créant ce que les gens se mettent à appeler le réseau Robick, bien qu'il n'en soit nullement l'auteur, et ce réseau crée d'abord un urbanisme qui va dans le sens de Robick, à l'encontre des autorités, qui du coup sont contestés. Robick tente la cartographie d'Urbicande mais cela s'avère impossible, la ville évoluant sans cesse. le dessin, tout en noir et blanc, est splendide : plein de points de vue différents, des détails architecturaux très fins, de belles perspectives. le tout bien valorisé par la mise en page. Bref, François Schuiten crée un superbe univers futuriste. le scénario est très complexe, très riche et le lecteur sort de ce livre avec un certain malaise tant cette BD est énigmatique : Robick est-il parano, fou ? Quel est le sens de ce cube ? Pour couronner le tout, l'appendice final sous forme d'un rapport sur la légende du réseau avec les hypothèses d'experts n'aide nullement à la compréhension, cela rend plutôt toute interprétation caduque ! L'essentiel étant que le lecteur s'interroge sur l'influence de l'architecture urbaine sur les hommes et sur les liens entre celle-ci et les rapports sociaux. Une vraie réussite qui en a fait un très grand classique.
Il y a une version récente colorisée mais je ne l'ai pas vue. Par contre j'ai vu en 2018, à Arc-et-Senans, l'expo sur Luc Schuiten, frère de François et architecte (!), avec des plans futuristes de villes bien réelles, c'était fabuleux ! La couleur doit pouvoir apporter encore plus de profondeur.
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09.12.2016. année terrienne / 19h50 temps terrien, hémisphère nord, température extérieure : 7 °c , température relevé à l'intérieur du cerveau : 37.2 °C ../ Rapport Atos /// - Une PNI ( polution non identifiée ) m'oblige a maintenir mon cerveau en vol stationnaire au dessus de la Terre. Ces quelques heures de repos forcé, me donne l'occasion de mettre à jour le carnet de mon dernier voyage.
Cela fait maintenant 10 jours que j'explore peu à peu le monde des cités obscures. Mondes découverts par les deux capitaines de vaisseau : Schuiten et Peeters.
Urbicande , une des cités obscures, a connu une terrible fièvre. Cette cité coupée en deux, a vu se développer un réseau dont la nature, et la structure n'avaient jamais pu être observées jusqu'à lors ni dans le monde visible, ni dans aucun monde invisible.
Un cube pouvant se reproduire de façon autonome a pu tisser un réseau à travers les mondes. de l'infini petit à l'infiniment grand, à partir de son état de cellule embryonnaire, elle a pu par son expansion libérer chaque cité.
Nul ne sait d'où provient cet objet, nul ne comprend son but, nul ne sait quelle force le régit. Une seule certitude : cette force a la faculté de former un corps par la création d'un tissu urbain et de relier les points d'un ensemble. Les conséquences de son évolution, de ses transformations, provoquent des bouleversements d'ordre structurel, social, spatial, politique, culturel, , économique, tels qu'ils est impossible de prévoir encore aujourd'hui avec certitude leurs retombées.
En architecturant l'espace, ce cube permet aux habitants des cités de se déplacer librement, d'échanger, de se rencontrer, de communiquer, ouvrant des voies de communications nouvelles. M Robick est à ce jour le dernier urbitecte a suivre l'évolution de ce réseau. Il a pu cartographier son évolution naturelle. Les plans sont actuellement entre les mains du nouveau pouvoir politique d'Urbicande. Leur projet ? Reconstruire à l'identique le réseau à l'échelle de la cité. Permettant par conséquent au nouveau pouvoir politique de maîtriser l'ensemble du réseau.
D'après Robick La réalité de cet objet ne pouvant s'inscrire que dans un développement naturel et vivant tout maintien ou recréation artificiel de ce réseau ferait basculer la cité dans le chaos.
A ce jour seul le rapport de Robick a pu être retranscris. Je n'ai à ce jour reçu plus aucune tinformation d'Urbicande. Toute communication semble malheureusement coupée…
Vous l'aurez sans doute compris j'ai de nouveau fait un étonnant voyage grâce au talents conjugués de Schuiten et Peeters. le graphisme est admirable. le scenario est, je trouve, pour l'instant le plus riche et le plus complexe de la série des cités obscures. Mais je ne présume de rien, il me reste toute une galaxie à visiter !
Les hypothèses émises dans la partie consacrée à la légende du réseau valent leur pesant de philo.
J'ai, je l'avoue, un faible pour un des parcours idéologique de l'hypothèse, à savoir :
«  Dans une société capitaliste et pré-nazie, avec la complicité objective d'individualistes décadents, une structure dissidente s'impose et conduit droit au fascisme »...Intéressant non ? Terrifiant.
Je vous invite à aller découvrir les autres parcours, on bien à en inventer.

Astrid Shriqui Garain .
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critiques presse (2)
BDGest
03 novembre 2020
Un bémol, cette énième variante illustre une manie énervante : le duo multiplie les versions d’un même album. À peine cinq ans après la première sortie, ils complètent avec une postface, La légende du réseau. En 2009, rebelote, ils enrichissent l’intrigue de trois pages réalisées à la suite d’un voyage à Brasilia. Cette fois la proposition est colorisée... mais elle n’inclut pas les bonifications.
Lire la critique sur le site : BDGest
BDGest
20 octobre 2020
Plus de 35 ans après sa première publication, l'un des épisodes majeurs des Cités Obscures est donc enfin colorisé. C'est le graphiste et illustrateur belge Jack Durieux qui a oeuvré pour souligner la majesté et la puissance de cette bande dessinée intemporelle.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
24 juin. Impossible de travailler ce matin.
Klaus et Friedrich sont venus en grand émoi m'apporter une sorte de cube qu'ils ont exhumé en creusant pour le chantier Von Hardenberg.
L'objet aurait occasionné le bris d'une lame d'extracteur tant il serait solide.
A l'observer froidement, il n'a pourtant rien de très remarquable. C'est une simple structure cubique totalement vide dont les arêtes ne doivent pas dépasser quinze centimètres.
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Nous avons eu un immense plaisir à voir cette histoire se réinventer, lentement d'abord, puis à un rythme très soutenu. Aujourd’hui, nous avons le bonheur de voir La fièvre d’Urbicande prendre une nouvelle dimension, comme si le récit avait attendu près de quarante ans de trouver son visage définitif.

Benoît Peeters, Les couleurs d’Urbicande, p. 99
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Le réseau est entré dans son âge cosmique. Loin de disparaître, Monsieur, il grandit chaque jour à travers la voûte céleste! Son extension ne s'arrêtera plus, il va tresser une toile immense au milieu de la galaxie.
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Comme malgré moi mes yeux ne cessent de revenir se poser sur le cube.
Je n'avais pas remarqué tout à l'heure ces pointes qui prolongent, presque comme des bourgeons, chacune des extrémités de l'hexaèdre...
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D'abord, j'ai cru à une hallucination tant le réseau s’était développé autour de moi. Il occupait presque l'entièreté de la pièce, m'emprisonnant dans l’échafaudage qu'il venait de former.
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