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2,9

sur 58 notes
Et si les blondes étaient dangereuses ?
C'est en tous cas ce qu'imagine Emily Schultz en les rendant responsables des pires agressions contre quiconque aura le malheur de croiser leur chemin.
La narratrice, Hazel Hayes est témoin de la première lorsqu'une femme pousse violemment une jeune fille sous le métro.
Des attaques toutes violentes se produisent aux quatre coins de la planète et plus particulièrement dans les pays Scandinaves.
Il s'avère rapidement qu'un virus particulièrement virulent s'attaque aux femmes blondes, naturelles ou décolorées.
Hazel est rousse, donc potentiellement dangereuse.
De plus, elle traverse une mauvaise passe, sa thèse est au point mort et elle est enceinte d'un homme marié. C'est à cet enfant à naître qu'elle s'adresse tout au long du roman.
La quatrième de couverture présente le livre comme un roman drôle et glaçant ! Et là, je n'ai pas compris, j'ai trouvé l'action inaboutie, malgré une bonne idée de départ.
Je me suis ennuyée tout au long de ces 350 pages et seule l'écriture simple et agréable de l'auteure m'a permis d'arriver au bout de cette lecture.
Peut-être suis-je en partie responsable de mon rendez-vous raté avec "les blondes",
ma tête de blonde étant accaparée par quelques problèmes actuellement , je n'ai peut-être pas eu l'attention suffisante pour émettre une appréciation très juste sur ce roman.
Je présente donc mes excuses aux éditions Asphalte qui ont eu la gentillesse de m'offrir ce livre pour ce commentaire mitigé.
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Une épidémie ne touche que les blondes, les rendant folles et meurtrières.
Oui bon.... super idée de base ... encore faudrait-il que l'histoire se tienne....


Dans ce roman, nous suivons Hazel Hayes, jeune étudiante qui suite à une relation amoureuse avec son maître de thèse se retrouve enceinte et loin de chez elle lorsque l'épidémie de Furie Blonde se propage. Elle décide de quitter New York pour retourner au Canada, seulement les frontières sont fermées et les autorités méfiantes. Arrivée au Canada, elle est mise en quarantaine pendant 8 semaines avant d'être libérée et de découvrir que son monde a bien changé.


Le concept de départ était plutôt bon et drôle. Les blondes prennent le pouvoir et décident de passer de la gentille demoiselle à la tueuse sanguinaire ^^ Seulement, gros problème lorsque l'on lit ce livre : on ne comprend pas comment est arrivée cette épidémie, quels sont ses modes de transmissions, quels sont ses effets.... Nous avons juste l'idée d'une épidémie et basta.
La fin n'est pas mieux puisqu'il est question d'un vaccin.... mais rien de plus.
Bref, on termine se livre avec un sentiment de manque et d'inachevé... C'est vraiment frustrant.

Ensuite, la narration faite par Hazel Hayes s'adressant à son bébé à naître et mélangeant présent actuel, présent passé et flash-back à de quoi déstabiliser. Les faits relatés sont mous, sans grande consistance et focalisé sur son petit univers à elle alors qu'il est question d'une pandémie. Il aurait été utile de montrer le côté "catastrophe" de l'épidémie en rendant le texte plus anxiogène. Là, nous n'avons que Hazel, son bébé, Grace.... et rien de plus.

Enfin, soyons honnêtes... ce livre est d'une mollesse, d'une platitude effroyable !!!! Les scènes où les quelques blondes disjonctent sont "gentilles" voire risibles.... On aurait vraiment pu faire quelque chose de plus terrifiant, mais là, c'est plat, sans grande envergure avec le sujet. le récit donne juste l'impression que le monde est victime d'une pénurie de coca cola et non que des gens meurent. ^^


Pour résumer, une histoire plate malgré la promesse faite dans le résumé. Un récit banal et sans attrait.Grosse déception après l'avoir lu.
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Hazel Hayes est planquée dans un chalet au milieu des bois; le chalet, c'est celui de son amant et de sa femme; lui n'est pas là, elle bien. Pour tenter d'égayer ces froides journées d'hiver et ne pas sombrer dans la déprime, Hazel parle au bébé qu'elle couve dans son ventre. Elle lui raconte comment, le jour où elle appris qu'elle était enceinte, un virus s'est abattu sur le monde transformant les blondes en tueuses acharnées.

Peut-être que si j'avais lu ce roman à sa sortie en 2014 (pour la version française), je lui aurais attribué plus d'étoiles. Parce qu'au départ, c'est bien entendu une dystopie reposant sur la propagation d'un virus à travers la planète. Mais depuis, la Covid est passée par là et finalement, la plupart des éléments que l'autrice a imaginé comme étant "terribles" se sont finalement produits de près ou de loin. Donc, d'une part, ce constat rend assez mal à l'aise à la lecture car l'autrice a deviné bien avant l'heure qu'en cas de telle crise l'être humain révèle toujours ce qu'il a de pire en lui, perdant toute capacité de raisonnement rationnel et appliquant à l'aveugle des procédures et règles plus folles les unes que les autres. Sans que rien ne s'arrange bien entendu.
D'autre part, ayant un bagage intellectuel que les lecteurs d'origine n'ont pas, on se pose des questions (sur la propagation, les positionnements politiques,...) auxquelles l'autrice n'apporte bien entendu jamais de réponse.

L'intrigue en elle-même est partagée entre tout ce qui tourne autour du virus qui touche les blondes et ce qui arrive à l'héroïne, rousse, donc, blonde pour certains, et la navrante histoire "d'amour" entre elle et son maître de thèse dont elle est tombée enceinte. Ce n'est pas mal écrit, mais finalement ni l'un ni l'autre de ces deux aspects du récit ne m'ont passionnée. Je ne me suis pas non plus attachée à Hazel ni à aucun autre personnage et finalement, ce fût une lecture assez décevante.
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Un livre que j'ai choisi pour quelques jours de vacances et qui se révèle être une très bonne surprise.
Je n'en attendais pas grand chose au vu du résumé : une épidémie fait rage au Canada et aux USA : un virus étrange (amené par des puces) attaque les femmes de toutes âges, femmes qui ont comme point commun d'être blondes (naturelle ou artificielle). Pour tout dire je m'attendais à de gros clichés sur les blondes et pas du tout : c'est plutôt fin et bien pensé.
Hazel, la personnage principale nous raconte cette épidémie, en alternant le présent (elle est seule dans un chalet, enceinte de huit mois) avec le déclenchement de l'épidémie 6 mois plus tôt.
Les symptômes de la maladie sont les suivants : la malade devient « étrange » puis agressive et finit par « tuer »ses voisins (et se faire tuer par la police). Cet aller-retour entre présent et passé est bien amené et donne envie de savoir la suite.
Hazel est universitaire et spécialiste dans la communication : elle est à la fois naïve (son directeur de thèse l'a séduite et elle tombe enceinte) et mûre dans ses réflexions sur un monde qui se délite.

Dans cette vision apocalyptique, est il utile de dire que tous les pays ne sont pas touchés également ? Même si le livre se centre sur New-york et sur Toronto , il s'agit d'une épidémie mondiale et des pays comme les pays nordiques sont particulièrement touchés. L'Asie et l'Afrique sont peu concernées par l'épidémie.
La gent masculine est épargnée par le virus et « parque » les femmes suspectées d'être atteintes. Hazel, blonde vénitienne pour ne pas dire rousse, est « internée » dans un centre de quarantaine jusqu'à sa « libération » et son installation dans un chalet avec une personne pour le moins étrange....
En parallèle, elle parle affectueusement au bébé qui est dans son ventre et j'ai trouvé le ton très juste ...ce bébé va naître dans un monde dévasté (six mois après le début de l'épidémie on sait que 20 pour-cent de la population a été touchée par le virus ou ses conséquences ). La maladie est finalement peu contagieuse mais mortelle à quasiment 100%.
L'autre élément qui en fait un des ressorts est que Hazel est confinée deux mois dans ce centre (sans qu'aucune information ne filtre), sa sortie de quarantaine sera l'occasion d'un contraste saisissant entre le «  cocon » de la quarantaine qui bien que difficile a « protégé » les personnes isolées de ce qui se passait dehors.
En bref une excellente surprise ......
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Hazel Hayes, une étudiante préparant une thèse sur l'image que véhicule la publicité, est dans un chalet isolé, seule, et enceinte de huit mois.
Elle ne peut même pas demandé de l'aide à ses plus proches voisins, ils n'ouvriraient pas la porte à une femme rousse!
Comment en est-on arrivé là? Pourquoi cette jeune femme s'apprête-t-elle à mettre son bébé au monde dans un chalet sous la neige, sans aucune aide extérieure? Pourquoi ses voisins ont-elles peur d'elle à cause de sa couleur de cheveux?
Un roman très fin, mêlant dystopie, scénario apocalyptique, préjugés, féminisme et humour. Un très bon moment de lecture!
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Les livres oubliés de Ge
Des bouquins que j'ai achetés puis oubliés, bien cachés au fond de mes bibliothèques et que je retrouve au grés de mes rangements...
Les blondes, Emily Schultz
Les blondes est un de ces livres que l'on aime ou bien que l'on déteste. Il ne peut pas laisser insensible, j'en suis plus que certaine.
Mais alors que raconte Les Blondes
A New-York, Hazel Hayes se trouve dans une situation pénible : loin de chez elle, sa thèse ne progresse pas et elle découvre qu'elle est enceinte de son professeur d'université. Les ennuis s'accumulent lorsqu'une épidémie transforme les blondes en meurtrières. Cherchant à rentrer chez elle à Toronto, elle traverse un pays ravagé par ce fléau à l'aide d'un allié inattendu
Maîtrisant avec une habileté déconcertante l'art du suspense et celui de la satire, Schultz signe avec "Les Blondes un roman" horriblement drôle et pétillant. Elle a truffé les pages de ce drôle de  bouquin de remarques sensibles sur la beauté, la féminité et la maternité.
Le qualificatif qui m'est venu à l'esprit à la lecture de ce titre c'est mirobolant. Un roman à la fois, satire, polar et roman fantastique. Une espèce de L'OLNI, moi cet objet littéraire non identifié a su me séduire.
Lien : https://collectifpolar.fr/20..
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Ce livre étant offert par les collections 10/18, je l'ai pris sans trop savoir à quoi m'attendre.

Le début était bien tourné, plein d'humour. Une jeune femme, enceinte, raconte à son bébé comment il est arrivé là... Seule, enceinte d'un homme marié canadien, elle se demande comment elle va pouvoir avancer à New York lorsque des choses étrangers apparaissent.

En effet, une femme en pousse une autre violemment sous le métro, puis un déchaînement de violence apparaît petit à petit... En fait, cela est dû au syndrome des blondes, qui peuvent devenir extrêmement violentes et sanguinaires si elles sont contaminées par le virus.

Elles doivent alors se raser la tête, se retrouvent parquées...
Et notre héroïne se retrouve dans un chalet, enfermée avec la femme de son amant, à dérouler petit à petit le fil de son histoire...

Malgré un début prometteur et un récit bien écrit, je reconnais ne pas avoir été emballée plus que ça par le sujet.
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Il y a en ce moment, depuis quelques années en fait, une véritable vogue des romans, films, séries ou BD relatifs aux zombies ou à la destruction d'une partie de l'humanité à cause de virus inconnus. Cela a bien entendu à voir, outre un écho certain avec l'actualité, de la vache folle à Ebola en passant par le virus H1N1, avec les interrogations que l'on peut avoir sur le monde dans lequel nous vivons, avec la crainte de ce que l'avenir nous réserve, avec le fait, aussi, que ce genre de parabole est assez facile, accessible et, en tant que phénomène à la mode, susceptible de toucher un plus large public.
On a parlé ici il y a quelques semaines du Vongozero de Yana Vagner. C'est aujourd'hui au tour d'une autre femme d'aborder cette thématique avec Les Blondes.

Il s'agit ici de l'histoire d'Hazel Hayes, thésarde canadienne venue faire ses recherches à New York. Alors qu'elle vient d'apprendre qu'elle est enceinte de Karl Mann, son directeur de recherches, elle assiste au début d'une épidémie qui semble ne toucher que les femmes blondes. Les victimes deviennent enragées et se mettent à agresser avec une extrême violence les personnes qui les entourent.
C'est isolée dans un chalet qu'elle partage avec l'épouse légitime de Karl qu'Hazel, presque au terme de sa grossesse, conte à son enfant les événements qui ont précipité sa fuite de New York, l'hystérie collective, les centres de rétentions, les soupçons…

Le roman d'Emily Schultz part donc d'un postulat plutôt amusant, cette maladie qui touche les femmes blondes, vraies ou fausses, porteuses de perruques comprises, et, de fait, l'humour n'est jamais totalement absent du récit. Mais il ne s'agit là que d'un élément accessoire, le fond du livre se révélant bien plus grave. Emily Schultz désire de toute évidence aborder d'abord, à l'image de son héroïne dont c'est le sujet de recherches, aborder la question de la place et de l'image de la femme dans la société. À cela vient s'ajouter sa grossesse qui soulève clairement la question de la figure de la femme enceinte perçue à la fois comme une icône intouchable et un danger diffus.
Tout cela donne un roman qui, à mon sens – et je me dois d'admettre que mon état de mâle sans enfants contribue nettement à cette perception – n'est que partiellement réussi.
Les scènes qui présentent, à travers les yeux d'Hazel, la diffusion de l'épidémie et les changements qui s'opèrent dans la société dans les mois qui suivent sont souvent très réussies. Emily Schultz arrive avec une belle économie de moyens et un sens accompli de l'ellipse – je pense en particulier à ses retrouvailles avec son ami d'enfance – à instaurer un climat pesant, glaçant. Mais, par ailleurs, ses longs monologues, ses questionnements sur sa grossesse, sa relation avec Karl Mann puis avec la femme de celui-ci m'ont paru, par contraste, bien trop bavardes et répétitives.

Il s'agit indéniablement d'un roman intelligent écrit par une romancière dont le talent est tout aussi indéniable mais dont on peut parfois regretter qu'elle n'arrive pas toujours à faire fusionner les deux genres qu'elle aborde, la chronique intime et ce sous-genre du roman fantastique qu'est la chronique de la diffusion d'une épidémie inconnue. Ainsi m'est-il apparu tour à tour très plaisant et vaguement ennuyeux. Et si en définitive Les blondes n'est pas objectivement mauvais, il n'a jamais vraiment su m'accrocher totalement.



Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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Ce livre m'a laissé sur ma faim. Car le sujet promettait d'être intéressant eut-il été traité de manière différente.
C'est l'histoire de Hazel Hayes, une étudiante ayant eu une affaire avec un de ses professeurs et qui a atterri à New York à la recherche d'un directeur de thèse alors qu'une étrange épidémie commence à faire des ravages partout dans le monde : les blondes sont attaquées par un étrange virus et se comportent, au pic de la maladie, comme des animaux sauvages sanguinaires et suicidaires. Hazel est enceinte et veut retourner chez elle à Toronto. On la suit tout au long de ce voyage.
Pourquoi ce livre m'a déçu? Il est bien écrit oui, mais c'est comme si l'auteur n'avait pas su choisir le ton pour le raconter. Tout le vécu et les émotions de l'héroïne y sont décrits avec profondeur et force de détails mais la crise sociétale conséquence de l'épidémie est à peine effleurée.
Ce livre aurait pu être rédigé sur un ton humoristique (c'est quand même drôle des blondes qui retournent à l'état sauvage), ou à la manière d'un roman gore en privilégiant l'horreur des actes commis par ces blondes en furie et la peur, l'angoisse d'être infecté, ou bien en étoffant le côté scientifique entourant l'éclosion du mal et la recherche d'une cure (le vaccin nous est balancé sans tambour ni trompette à la fin du livre qui se termine abruptement), ou encore en développant la chute marketing des blondes, sex-symbols de notre société de consommation nombriliste. Mais malheureusement tout cela n'est que survolé sinon carrément ignoré.
Dommage.
PS: Emily Schultz n'est pas blonde :-)

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Un livre qui aurait pu être prometteur malgré un sujet déjà abondamment traité. Pendant tout le livre j'ai cherché un second sens à ce qu'il se passait (la propagation d'un virus qui transforme les blondes en espère de zombie) : une critique de la société, de l'image de la blonde, des critères de beauté et j'en passe. A chaque fois que le livre pourrait s'étoffer Emily Schultz passe à côté et retombe dans les préoccupations insipides de son héroïne. Une héroïne qui, au passage, écrit une thèse sur "l'estéthologie" mais qui n'a aucun commentaire constructif à nous apporter à propos de cet épidémie et du choc profond subi par les blondes (se raser le crâne voire le corps entier, se teindre et subir une paranoïa aiguë de la part du monde entier).

Une déception donc. J'ai fini le livre malgré tout, je crois que le style d'écriture de l'auteure m'a aidé à ne pas le laisser tomber au milieu de ma lecture.
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