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En Résumé : J'ai passé un bon moment de lecture avec ce roman qui, certes, manque clairement d'originalité et offre une histoire qui ne renouvellera sûrement pas le genre, mais qui pourtant ne manque ni de charme ni d'attrait et se lit facilement et avec plaisir. La faute principalement à une plume clairement maîtrisée par l'auteur qui fait que le lecteur se retrouve happé par cette histoire pleine de rebondissement à défauts de surprises. L'univers mis en place par l'auteur se rapproche clairement du monde asiatique et se révèle plaisant entre tradition et modernisme et donc vraiment envie d'être découvert. Les personnages sont vraiment attachants et ne manquent pas de charismes même si parfois l'auteur chercher un peu trop à jouer le mystère sur un ou deux personnages ce qui frustre un peu le lecteur. Je reprocherai par contre une certaine facilitée de l'héroïne à tuer durant les combats et quelques longueurs vers le milieu du livre au moment ou l'héroïne rentre chez elle. Au final un premier tome sympathique, agréable et plutôt bien maîtrisé qui, certes, offre une histoire déjà vue, mais de façon efficace et solide et je lirai la suite avec plaisir.

Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
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J'ai adoré ma lecture ! Je dirai même que c'est un petit coup de coeur car j'ai vraiment accroché à la romance en plus !
On est ici dans un roman basique de fantasy où deux peuples se font la guerre depuis des centaines d'années : les Kel'Yon contre les Kel'Bai (ou les cheveux blancs contre les cheveux noirs ahah). Shelun , une Kel'bai qui vient de voir sa famille massacrée, est recueillie par un homme métis qui va lui apprendre à se battre car elle veut se venger par dessus tout des Kel'Yon. Sauf que les femmes ne peuvent pas entrer dans l'armée...alors comme Mulan, elle va se travestir !
C'était un plaisir de suivre une jeune héroïne aussi déterminée et courageuse ! Elle est assez impressionnante ! J'ai aussi eu un coup de coeur pour le principal personnage masculin (dont il vaut mieux taire le nom pour ne rien gâcher) et son histoire d'amour avec l'héroïne. Un "ennemies to lovers" crédible, une belle histoire qui nous happe jusqu'à la dernière page. A cela s'ajoute les horreurs de la guerre, le thème central de la tolérance et du racisme. On voit les personnages évoluer, ouvrir les yeux. On découvre doucement ce monde fantasy dont les hiérarchies dans l'armée comme chez les nobles ne sont pas toujours facile à suivre. Une carte aurait été aussi bienvenue. En tout cas je l'ai dévoré et j'ai même lu un ou deux chapitres du deuxième tome car je ne voulais pas rester sur une fin ouverte.
Challenge Mauvais genres 2023
Challenge auteure sfff 2023
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Une illustration très marquée par l'Extrême-Orient, une héroïne qui semble forte et déterminée selon la quatrième de couverture… il n'en fallait pas beaucoup plus pour m'intriguer et me tenter.
Il est vrai, comme pour beaucoup d'autres lecteurs apparemment, que le synopsis m'a fait penser à la légende de Mulan (oui, on a les références qu'on peut en matière de travestissement d'héroïne) ; ce qui n'est pas forcément pour ravir Andréa Schwartz (si j'ai bien compris). Alors, même si la référence n'est pas voulue, force est de constater qu'elle parle au plus grand nombre et qu'elle m'a rendue curieuse de découvrir ce qui se cachait dans cet univers asiatique et dans la tête de cette héroïne.
KEL, premier du nom, n'a pas été un coup de coeur mais s'est révélé être un bon moment. Presque deux semaines après ma lecture, je garde des souvenirs assez forts de celle-ci… la preuve que ce premier tome a marqué mon esprit pourtant facilement sélectif !

Le lecteur est plongé dans le contexte très martial de cette histoire dès le premier chapitre puisqu'il assiste à la découverte que fait la jeune Shelun, alors qu'elle n'a que douze ans. Rentrant chez elle après un tour au marché dans la ville voisine (ou quelque chose comme ça), elle retrouve son village en ruines et les corps de sa famille dans les décombres de sa maison. Recueillie par Ieran, elle passe les cinq années suivantes à entretenir sa haine des Cheveux-Blancs - peuple à l'origine du raid qui lui a enlevé les êtres qu'elle aimait - malgré l'origine clairement métissée de son protecteur (ses cheveux sont blancs, exceptées les deux mèches noires qui encadrent son visage). Cinq ans plus tard, alors que les combats entre les deux empires font à nouveau rage tout près, Shelun meurt d'envie d'aller assouvir sa soif de vengeance mais dans cette civilisation, la guerre est une affaire d'hommes !
Travestie, Shelun se fait sa place sur le camp et monte vite en grade grâce à quelques coups d'éclat réussis. Si ses succès successifs peuvent paraître un peu gros et un peu trop faciles (je veux bien qu'elle ait été entraînée par un ancien soldat et que sa détermination fasse oublier son petit gabarit… mais quand même !), j'ai tout de même apprécié la voir se démarquer si vite, prouvant que les femmes sont autant capables que les hommes.

J'ai aimé cette première partie du texte dans laquelle l'auteure prend le temps d'installer son héroïne dans son nouvel environnement et s'attarde sur les nouvelles relations qu'elle noue avec les autres soldats. Malgré tout, quelques passages m'ont parfois semblé un peu longuets et j'étais donc contente de voir Shelun sortir un peu de sa nouvelle routine. Tout d'abord lorsqu'elle reprend ses atours féminins pour donner une représentation de danse (scène vraiment très réussie et marquante) et ensuite lorsqu'elle se retrouve nez à nez avec un Kel'yon dans la fameuse grotte. Ce passage signe l'arrivée des « choses sérieuses » et lance véritablement l'aspect plus émotionnel de l'histoire.
Car il y a deux poids deux mesures dans ce premier tome. D'un côté la guerre, la haine et l'aspect très martial du récit avec les descriptions des scènes de combat et donc une Shelun travestie, les seins bandés et l'arme au poing ; et de l'autre côté l'amour, les scènes plus « douces », les sentiments davantage mis en avant… avec la Shelun plus féminine. L'héroïne voyage entre les deux, hésite entre la haine qu'elle attise depuis sa naissance et l'amour qu'elle ressent pour un « Cheveux-Blancs ». Trahit-elle son empire et la mémoire de sa défunte famille ?
Au fil des pages Shelun se rend compte que les Kel'yon, malgré leurs cheveux blancs, ne sont pas si différents qu'elle ; que son peuple de Cheveux-Noirs n'est pas le peuple des gentils qui combat les méchants. Que ce n'est pas si simple que ça (que ce n'est pas manichéen, tout blanc ou tout noir ; non, la nuance de gris est bien là !) et que derrière l'excuse de la vengeance, la guerre ne cessera jamais… c'est le serpent qui se mord la queue. La prise de conscience et donc l'évolution de l'héroïne m'a paru très vraisemblable, très naturelle, et j'ai eu beaucoup d'intérêt à suivre ses hésitations.

La demoiselle, bien que personnage principal, n'est pas la seule figure à retenir de cette histoire. Elle est entourée de toute une armée (c'est le cas de le dire) de soldats. Certains d'entre eux m'ont plu, d'autres m'ont moins marquée et se sont noyés dans le nombre ; mais dans l'ensemble, les personnages secondaires sont bien croqués.
J'ai beaucoup aimé Aydred, l'amant aux cheveux blancs qui a un caractère très ambigu. Tout au long de ma lecture, j'ai douté de lui et de ses sentiments ; ce qui rend sa relation avec Shelun beaucoup plus tendue et passionnante, à mon goût. En parlant de cette histoire d'amour, j'ai vraiment apprécié son aspect mature. Andréa Schwartz ne se contente pas de nous balancer une romance mignonette et niaise mais complexifie les choses puisque la couleur des cheveux n'est pas la seule chose qui sépare les deux amants, vous verrez.
Je retiens également la figure du protecteur Ieran, le « sang-mêlé » mystérieux et généralement très bougon. Sa présence, malgré son caractère désagréable, a un côté réconfortant et apaisant. Enfin, l'autre figure féminine du texte m'a fait très forte impression, même lorsque sa relation avec notre héroïne s'étiole dans la deuxième partie.

La deuxième partie, parlons-en d'ailleurs. La direction prise par l'intrigue est un point très positif à mon sens. Outre le fait de relancer le rythme en cassant la routine qui s'était installée précédemment, elle a eu l'avantage de me surprendre. Je ne m'attendais pas à un tel choix de l'auteure… bonne surprise, donc ! Bonne surprise également que le dénouement qui, bien loin d'apaiser le lecteur, le laisse avide de découvrir la suite !

KEL est classé dans la fantasy mais j'aurais presqu'envie de le déplacer du côté des récits historiques. Certes, le monde présenté est imaginaire, mais il est si maîtrisé qu'il semble palpable, réel. Ici, point de créatures merveilleuses, mais une civilisation humaine régie par des codes stricts. J'ai eu le sentiment qu'Andréa Schwartz savait où elle allait, connaissait son univers sur le bout des doigts ; c'est appréciable et cela se ressent dans les nombreux détails offerts dans les descriptions (sur la hiérarchie des armées ou sur la généalogie des personnages, par exemple). Les passages descriptifs ne souffrent donc pas de superficialité et sont habilement entrecoupés de dialogues. de ce fait, si j'ai parfois ressenti quelques longueurs, celles-ci étaient vite effacées par l'intervention des personnages et par des rebondissements dans l'intrigue.
Quelques coquilles sont à déplorer et il est vrai qu'un glossaire contenant les noms et descriptions des personnages rencontrés pendant l'aventure, aurait pu être utile (certains pseudonymes se rapprochent fort, on peut s'y perdre) ; mais dans l'ensemble, je félicite Andréa Schwartz pour sa maîtrise du texte. Pour un premier roman, c'est plus qu'encourageant et prometteur… je lirai la suite, c'est évident !


Une héroïne à la fois forte et fragile, qui revoit ses convictions profondes après une certaine rencontre, dans un univers maîtrisé dans le moindre détail ! Quelques baisses de régime ont vite été oubliées grâce aux rebondissements qui rythment finalement le récit jusqu'aux dernières pages… qui appellent la suite au plus vite !
Lien : http://bazardelalitterature...
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Salut les Babelionautes
Ma fille a fait l'acquisition des trois premier tomes de cette quadrilogie au cours des Imaginales 2015 en présence d'Andrea Schwartz qui les lui a gentiment dédicacés.
Elle m'avait bien dit que cela me plairait mais je n'avais jamais pris le temps de les ouvrir, c'est fait, et après avoir refermé ce premier tomes je ne peux que lui donnait raison.
Andrea Schwartz nous entraîne dans un monde imaginaire qui ressemble fort au XVIe siècle Japonais, avec la naissance d'une caste de guerriers, les Samouraïs.
Les deux Empires sont une fois de plus au bord de la guerre, pourtant la seule différences entre les deux peuples est leur couleur de cheveux, noir pour les uns blanc pour les autres.
La jeune Shelun, alors qu'elle n'a que douze ans trouve tous les habitants de son village ainsi que sa famille massacrés.
A partir de cet instant elle n'aura au coeur que la Vengeance, mais c'est une fille et les filles ne font pas la Guerre.
Qu'importe, recueillis par Ieran, un « sang-mêlé » mystérieux, elle n'aura de cesse qu'il lui apprenez l'art du combat a l'aide de deux sabres, technique pratiqué par les "Cheveux blancs" et honni par ses compatriotes.
A partir de la nous suivons son engagement dans l'armée travestie en homme et ayant usurpée le prénom de son frère défunt.
Andrea Schwartz a une belle plume et ses descriptions des affrontements auxquels son Héroïne est confrontée son du calibre de celles de David Gemmell.
Pour compliquer le tout, une belle histoire d'amour impossible vient enrichir le récit.
Je me suis régalé, et j'attaque de suite le tome deux, repoussant au calandres Grecque la lecture d'une intégrale que j'avais prévus de lire.
Mon seul regret c'est de ne pas avoir le dernier tome parus, que j'espère pouvoir m'offrir aux Imaginales 2018.
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Une très belle histoire, simple et efficace sur des thèmes forts. J'ai été surprise par le fait qu'il n'y ai pas du tout de magie (vu que le livre est clairement classé en fantasy) mais finalement ça ne m'a pas manqué.

Shelum est une cheveux noir, elle a perdu toute sa famille lors d'un raid des cheveux blancs il y a des années. Élevée par un sang mêlé qui lui a permis de survivre, le jour ou la guerre entre les deux peuples se déclare, elle enrage du fait qu'étant une femme elle n'a pas le droit d'y participer.
Mais après réflexion elle décide de se déguiser en homme pour pouvoir avoir sa revanche sur ces ennemis ancestraux monstrueux qui ont détruit sa vie.
Elle va vite comprendre que la guerre n'a rien d'un combat héroïque, et que les blancs ne sont pas forcement les monstres qu'elle l'avait imaginé ...

Je sais que de nombreuses personnes ont vu des parallèles entre cette histoire et le Disney Mulan, mais n'étant pas particulièrement fan, même si j'ai du voir le film il y a des années, j'en ai trop peu de souvenirs pour faire la même chose.

En fait ce livre une un drame qui mélange une belle histoire d'amour et la guerre. C'est un sujet qui a de nombreuses fois été abordé (en film ou en livre) et donc qui en soi n'est pas particulièrement original mais qui est maitrisé ici et qui marche de toute façon très bien.

Vu que l'histoire se passe pendant une guerre, dans l'armée, on pourrait presque dire qu'il s'agit d'une fantasy militaire. En effet une grande partie de l'intrigue est composé de moments de guerre mettant en scène les noirs contre les blancs. Il y a de nombreux combats divers et variés, on parle stratégie, on ouvre des cartes, on essaye de survivre dans des mêlées chaotiques, on porte des coups dans le dos, on passe pas mal de temps à parler de la vie un peu précaire et pas très confortable dans les camps ... En gros tout ce dont on s'attend à voir dans un livre de guerre.
Et c'est vrai que ceux qui sont moins intéressés par toute cette partie militaire peuvent trouver un peu le temps long, parce qu'au final ça prend vraiment une part importante du roman. Mais j'avoue que moi ce coté la ne m'a absolument pas dérangé.
En fait ça m'a rappelé une de mes lectures récente : Gun of the Dawn de Adrian Tchaikovsky. qui était dans un tout autre contexte mais qui finalement traitait des même thèmes à savoir d'une femme pendant la guerre qui découvre l'horreur du front et des combats et qui fait tout pour survivre dans cet univers fondamentalement masculin.

Même si se sont des thèmes qu'on a toujours déjà vu, j'ai bien aimé le fait que Shelum se rendait progressivement compte que les Blancs n'étaient pas des monstres. Et que finalement les deux camps ne sont que des hommes pris dans une guerre sans fin dont personne ne sait plus comment elle a été déclenchée, pris dans une boucle de revanches successives par des enfants devenus adultes et qui ont perdu ses membres de leur famille. C'est vrai que le livre n'offre pas vraiment beaucoup plus de réflexion poussées la dessus pour l'instant mais j'ai l'impression que ça sera des thèmes abordés dans les tomes suivants de la série.

Du coup ça a très bien fonctionné avec moi, à la limite même plus que toute la partie histoire d'amour. Même si je l'ai bien aimé aussi.
C'est vrai que cette partie la m'a touchée, mais j'avoue que c'est toujours resté un peu en retrait. En fait je pense que c'est surtout qu'en dehors de la toute fin ce n'est pas du tout une romance, il n'y a rien d'émotionnel dans cette relation même si on sent bien que Shelum est heureuse de le revoir.
Surtout que la dernière partie a pour moi été un peu longue, et que quand on retrouve le coté femme de Shelum (histoire de ne pas trop spoiler ceux qui ne l'ont pas lu) le temps m'a paru un peu long. Il faut dire qu'il ne se passe pas grand chose à par une interminable attente.

Sinon, je n'aime pas terminer sur un point moins positif mais je ne sais pas vraiment si j'ai totalement accroché à la toute fin. J'ai trouvé sympa le fait d'avoir une fin ouverte, mais j'avoue que j'aurais quand même aimé avoir plus de détails concrets sur comment ça va pouvoir fonctionner dans le futur.En fait je pense que c'était surement plus marquant de terminer comme ça que de partir sur ce qui aurait surement été une longue explication sur ce qui allait se passer ensuite. Et du coup oui, c'était une bonne idée et j'approuve. Mais en tant que lecteur ça m'a manqué, je suis un peu frustrée de ne pas savoir.

Au final j'ai vraiment bien apprécié cette lecture, les thèmes m'ont plu, j'ai trouvé l'ensemble très équilibré et malgré quelques lenteurs sur la dernière partie j'ai passé un excellent moment.

16.5/20
Lien : http://delivreenlivres.blogs..
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Avec ce premier tome, plongez dans l'histoire de Shelun, une jeune fille volontaire et courageuse dans un pays constamment en guerre. Pour venger ses parents tués dans un raid, elle va se travestir et s'engager dans l'armée. Elle y apprendra beaucoup sur elle-même et sur les illusions de la guerre.

Kel, c'est le récit d'une femme de caractère, mêlant des scènes de batailles, des sentiments forts, de l'amour, des réflexions sur la guerre... Un roman captivant, porté par une belle plume et des personnages très attachants. Un début de saga prometteur, dans un univers asiatique dépaysant !
Lien : http://lecturestrollesques.b..
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Une femme qui se déguise en homme pour entrer dans l'armée, j'avoue que j'ai pensé à Mulan tout le début du roman mais il y a quand même des différences entre les deux histoires, celle ci est bien plus sanglante.
Shelun est une enfant Kel bai ( cheveux noirs) quand son village est assassiné par les kel yon ( cheveux blancs). Elle est recueilli par un sang mêle qui lui apprend à se battre alors quand la guerre éclaté de nouveau entre les clans, elle se travesti en homme pour s'engager dans l'armée.

L'histoire est assez classique et j'avais deviné pas mal de choses avant de les lire. Mais j'ai apprécié les personnages, Shelun est une femme forte, têtue, emplie de haine au début mais elle évolue. C'est ce qui est intéressant je trouve ce roman parle des horreurs de la guerre, de la différence et de l'acceptation de la différence et du fait qu'une femme peut être l'égal d'un homme dans bien des domaines.
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GROS COUP DE COeUR !!!!


Cette histoire est une sorte de réécriture/d'inspiration de l'histoire de Mulan mais en tellement plus épique, tellement plus développée !!

Brièvement (au cas où vous n'auriez pas lu le résumé ^^), nous suivons le quotidien de la jeune Shelun dans ses desseins de vengeance. Depuis la mort de ses parents, Shelun est déterminée à se venger et c'est dans cette optique qu'elle a appris le maniement des armes. Grace à sa ruse et son obstination, elle va pouvoir entrer dans l'armée et devenir ce qu'elle a toujours voulu. Jusqu'au jour où tout son univers, sa haine envers les cheveux blanc, ses ennemis, les ennemis de sa nation, s'effondre lorsqu'elle croise le chemin d'un certain Sai Aydred Mordrain qui va ébranler toutes ses convictions.

L'autrice m'a littéralement fait plonger dans son univers, elle possède une plume très addictive et immersive. Un univers de fantaisie vaste et très bien développé sur fond de Chine (ou Japon) médiévale. Un univers guerrier, masculin, où les batailles se succèdent depuis des décennies.

Shelun est une héroïne qui n'a pas froid aux yeux. Combative, déterminée, elle ne se laisse pas faire. Et bien qu'elle soit une femme, elle rivalise avec les meilleurs hommes de sa caserne. Parfois impressionné par ce qu'elle voit (des hommes ou du champs de bataille) elle ne se laisse pas impressionner, véritable casse-cou, elle se jette à corps perdue dans la bataille quitte à y laisser la vie, ce qui la mettra dans bien des situations périlleuses. Quant à Aydred, notre second protagoniste, c'est un personnage très intéressant, très profond, dont les actes et la personnalité sont à l'opposé de ce que l'on pourrait penser. Notamment à cause de l'image que Shelun a des Kel'yon et ce que j'ai le plus préféré…

En bref, une plume totalement addictive et immersive ! Un véritable coup de coeur tant pour l'univers que pour les personnages. Alors merci pour ce roman qui mériterait d'être plus connu!
Lien : https://brevesdunepiplette.w..
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J'ai tout simplement été attirée par ce livre. Un livre qui promettait énormément juste avec son synopsis. Contrairement à ce que tout le monde m'a dit, non je n'ai pas pensé à Mulan en lisant le résumé ou encore durant la lecture de ce roman. Car tout simplement, je n'y ai pas pensé et loin de moi l'idée de faire référence à une autre oeuvre en me basant simplement sur la quatrième de couverture.
Ce roman nous plonge dès les premières pages dans son univers. En effet, on y découvre la jeune Shelun, qui en rentrant chez elle découvre les membres de sa famille ainsi que tout le village massacré. Dès cet instant on découvre la différence entre les deux peuples. Les kel'yon ont les cheveux blancs tandis que les Kel'bais ont les cheveux noirs. Elle sera recueillie par Ieron, un métisse qui s'occupera d'elle comme si c'était sa fille. Par la suite, Shelun intégrera l'armée sous un autre nom car après tout, la guerre est réservée aux hommes.
Un des points forts de ce roman reste les scènes de combat ! Et heureusement, car le livre en est parsemé et la plus part de l'action se passe à ce moment-là. Elles sont d'un réalisme incroyable, on est complétement plongé dans l'action. A tel point qu'on finit par se battre au côté de Shelun et ses amis. Andréa Schwartz réussi à nous transmettre une stratégie militaire extrêmement bien travaillée et réfléchi. le seul petit détail cependant manque à l'ouvrage, une carte sur laquelle apparaîtraient les villes présente dans le roman. En effet, elles s'enchainent tellement vite les unes après les autres que le lecteur peut s'y perdre facilement.
Mais l'aspect primordial de ce roman reste la vision qu'il donne au lecteur au travers des yeux de Shelun. le fait que la guerre oppose deux groupe bien distinct et qu'ils soient jugés par rapport à la couleur de leur cheveux nous montre un racisme important de chaque groupe les uns envers les autres. Un racisme qui est toujours omniprésent dans notre société actuelle. C'est aussi l'histoire du serpent qui se mord la queue. Les cheveux blancs tuent les cheveux noirs, leurs enfants veulent se venger et ainsi de suite. Ce roman nous montre que la haine et la vengeance engendreront toujours la haine et la vengeance en retour. Néanmoins, le fait que Shelun change de regard face à Aydred nous montre l'espoir de voir la société s'améliorer.
Le roman est aussi rempli de nombreux personnages. Ils sont d'ailleurs tellement nombreux, que dès le départ le lien entre chaque personnage est un flou qui ne dérange pas pour autant le lecteur. Les relations les plus difficiles à comprendre son celles qui unisse notre protagoniste aux officier, sous-officier… qui sont très nombreux et peuvent disparaitre avant de revenir dans le courant de l'histoire.
La relation entre Shelun et son amant est très intéressante. On sent qu'ils sont attiré sincèrement l'un par l'autre mais que leur différence les retient, les blocs en même temps. Les passages ou ils sont ensemble sont assez court mais rempli de passion et d'amour.
Arrivé à la fin de ce roman, j'ai été très frustré. le livre se termine sur assez mal et l'arrivé de Herdrer change la donne. J'hâte de voir la façon dont Andréa fera évoluer ses deux personnages dans la suite de KEL.
En résumé, un roman magique au coeur d'un univers fantaisiste extrêmement bien décris et travaillé.
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Comme vous tous, (si, j'en ai vu avouer, et les autres vous savez que c'est vrai), j'ai pensé Mulan. Voui.
Donc c'est un peu ça, quand même, mais ça ne lève rien. La plume est fluide, le vocabulaire précis, le monde inventé est riche, barbare, vraiment bien posé et je dirais même, documenté.
Si on ne tombe pas des nues à chaque péripétie, elles sont quand même agréables à lire et trépidantes, on ne s'ennuie pas. La fin se précipite et on veut lire la suite.

J'ai 2 points qui me gênent par contre:
- la phrase sur la quatrième de couverture. Pendant la moitié du livre, du coup, j'ai cherché qui elle allait se faire. Un fois qu'elle l'a trouvé c'est tellement évident.
- J'aime pas les enfants. J'aime pas les femmes qui ont des enfants. Ça change tout, ça me dépasse, j'aime pas. Qu'elles idolâtres leurs enfants ou s'en foutent, les bébés me plombent. Mais j'ai l'impression qu'il n'y a que moi, donc ça devrait pas vous gêner outre mesure.
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