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Le Spirou de... tome 7 sur 20
EAN : 9782800157429
64 pages
Dupuis (02/05/2014)
3.57/5   50 notes
Résumé :
'Bruxelles, 1946. Une implacable canicule s'abat sur la capitale belge, encore très marquée par la Seconde Guerre mondiale. Sur les toits, une femme-léopard fuit, poursuivie par deux robots inquiétants au look de pygmées géants, et trouve refuge au Moustic Hôtel, dans la chambre mansardée du colonel Van Praag, un vieux colon irascible. Découverte par ce dernier, la sculpturale jeune femme est blessée à l'épaule par le vieillard à la gâchette sensible. C'est à ce mom... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Schwartz est l'un des tenants actuels de la ligne claire et cet album, d'un point de vue graphique est une réussite, avec un dessin un peu rétro, de temps en temps de grandes vignettes qui viennent rythmer cette aventure. Côté aventure, il y a de l'action, des rebondissements, et une étrange affaire. L'histoire est bourrée de clin d'oeils aux années 40-50, on y trouve un design de l'époque, les véhicules, Betty Boop, la turbotraction de Franquin, Allan, le compère de Rastapopoulos de chez Hergé, Saint Germain des pré et ses intellectuels, le costume de la femme panthère fait penser au costume du sorcier dans Tintin au Congo, et encore plein de petits détails (Le Z de Zorglub sur le pyjama de fantasio ?). Les héros sont un peu malmenés, Spirou picole et Fantasio est parfois un peu trop ridicule, mais je me suis toujours senti dans une véritable aventure de Spirou et Fantasio. Maintenant beaucoup de mystères restent à dévoiler dans la seconde partie.
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Nouveau tome des "spirou vu par ... "
Nous retrouvons notre groom préféré après la guerre dans le l'hotel moustic. Il y a un nouveau directeur et qui dit "new manager" dit "new look". Alez hop à la porte les "grooms obsolètes". Spirou repart la tête basse avec son pot de chambre, son crucifix et spip. Ah ! Et avec une vilaine dépression, des hallucinations visuelles d'une petite juive et une forte addiction à alcool. Heureusement il a encore un ami : Fantasio. Tous les deux vont croiser le chemin d'une femme léopard à la recherche de fétiches de son pays. Pendant ce temps il y en a qui complotent avec des spécialistes nucléaires et des droles de robots.

Un tome qui va marcher en dyptique et qui pose des bases intéressantes pour le prochain. Ce tome fait un peu trop introduction peut être mais les deux réunis vont probablement être une réussite. En tout cas il y a de belles promesses avec néanmoins un voyage en Afrique avec je l'espère un peu de couleurs locales types sorcellerie !

Le dessin reste très classique et ne dénature pas l'esprit de Spirou. Il regorge en plus de détails qui en font de belles planches.
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C'est la fin de la guerre. Spirou a retrouvé son emploi de groom au Moustic Hôtel. Il est dépité depuis qu'il a appris la disparition dans les camps de la mort d'Audrey, une jeune fille juive qui l'avait embrassé furtivement dans le Groom Vert-de-gris. le pauvre tâte de la bouteille. C'est alors qu'un soir, une mystérieuse femme léopard entre dans l'hôtel pour tenter de récupérer un fétiche africain. Elle est blessée par un client de l'hôtel et Spirou se porte à son secours et la cache chez Fantasio...

Ce tome est la suite de "Le Groom Vert-de-gris". L'ambiance de Bruxelles et de Paris après guerre y est merveilleusement bien rendue. Ce deuxième épisode est très intense, en action, en émotion et en histoire. On y rencontre Sartre, Simone de Beauvoir, Boris Vian, ... le scénario file à cent à l'heure. le texte est moins chargé d'expressions bruxelloises ce qui le rend plus limpide à la lecture. On y retrouve tout ce qui fit le succès de Spirou mais avec des personnages plus adultes. Fantasio et sa copine, Spirou et l'alcool. Nous sommes plongés dans une histoire d'espionnage pleine de suspens. C'est riche, profond, intense, bref, un grand moment de bande dessinée et ce deuxième tome est la récompense d'avoir lu le premier. Un grief tout-de-même, nous devons attendre la sortie du "Maître des Hosties Noires" pour connaître la suite.
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Bruxelles en 1946. On paie toujours ses frites « Chez Bertje » avec des tickets de rationnement. le Congo est toujours belge, et les touristes américains découvrent l'Europe, sous un soleil torride. Spirou, toujours groom au Moustic Hôtel, noie ses déceptions amoureuses dans l'alcool. Pendant que Fantasio écoute « les Zazous » et tente de comprendre l'existentialisme, sur les toits de la capitale, une femme-léopard et de massifs robots se poursuivent. Ailleurs, d'anciens nazis, spécialistes de l'uranium, sont au coeur d'un coup d'état en Afrique. La clef de tout cela est-elle dans un double fétiche à clous (un Koso) ?
Ainsi jetés sur le papier, les éléments de cette nouvelle aventure de Spirou semblent bien disparates et pourtant, cela fonctionne très bien. A la vitesse supérieure même. Une des grandes qualités de cette série (d'autres, plus nostalgiques que moi, diront un défaut) est qu'elle a connu, au fil des années, différents auteurs et dessinateurs aves des bonheurs plus ou moins heureux. Ainsi il existe une série parallèle à la série initiée par Franquin, elle s'appelle « le Spirou de … » ; elle devait, au départ, n'être composée que de one-shots mais les différents tomes précédents ayant connu un succès bien plus qu'honorable, l'éditeur a décidé de renouveler sa confiance dans le duo Yann-Scwartz. Voici donc la suite de « le Groom vert-de-gris ».
Yann (1954) est souvent qualifié de scénariste drôle, cynique, féroce, romantique à l'occasion, érudit, féru d'Histoire, curieux de tout. Ce qui explique très probablement la diversité de son inspiration (de « Bob Marone » aux « Innommables », de « XIII Mystery » » à « Dent d'ours », de « la Tigresse blanche » aux « Hauts de Hurlevent » d'après Emily Brontë). Quant à Olivier Schwartz (1963), souvent comparé au très regretté Yves Chaland, il est un des dessinateurs les plus inventifs (les mises en page), des plus vivaces mais également des plus raffinés. Parfait, pour ce premier tome, où nous retrouvons aussi bien Bruxelles que Paris ou Anvers. Parfait pour croquer quelques figures culturelles de l'époque : Jean-Paul Sartre et son Castor (Simone de Beauvoir), Boris Vian et sa trompette, Juliette Gréco et son nez … Parfait pour nous proposer une sculpturale femme-léopard, croisement improbable entre Skin de Skunk Anansie et Grace Jones. Bref, graphiquement séduisant.
Un autre aspect, tout aussi séduisant, mais plus personnel, est que les dialogues sont truffés de mots propres au patois bruxellois. Il y a bien sûr tous ces jurons mais également « brol » (bric-à-brac), « zinneke » (chien bâtard) ou « frituur » (friterie). Et le parcours est émaillé de références visuelles : il y a même la citation d'un personnage de Tintin. Un hommage très certainement ! Pour un personnage très lisse par un personnage qui l'est de moins en moins, ce qui le rend de plus en plus passionnant.
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J'avais eu une forme d'indigestion bédé-esque à la lecture du Groom vert-de-gris, qui partait d'une très bonne idée mais accumulait les références, clins d'oeil et autres détails à destination d'un public "au courant". On retrouve le même tandem aux commandes de ce tome 7 d'un "Spirou de...".

On est en 1946. L'Opéraiton Paperclip bat son plein. Exfiltration des savants allemands. On évoque von Braun. Et on retrouve von Knochen, croisé dans le tome 5, qui s'occupait d'uranium avec un quintet de savant allemands aux noms ridiculement élaborés comme "Von Rektom", "Fistühl",etc. Personnellement, c'est le genre d'humour qu'on s'attend à trouver dans d'autres BD. Même si je partage le dégoût des auteurs pour le nazisme.

Le tome s'ouvre avec l'apparition d'une femme-léopard et de gorilles télécommandés. On a un Spirou alcoolique qui se lamente de la disparition d'Audrey, et un Fantasio toujours sous l'influence des zazous qui planche sur un article sur l'existentialisme.

On a encore des tonnes de références, on cite Chaland, Conrad, Macherot, Spiegelman... Bruxelles est superbement bien rendue. Paris également. Sartre de De Beauvoir aussi. le dessin est globalement OK. Mais j'ai encore eu cette indigestion, ce trop-plein de trop, too much is te veel... en Brusseleer dans le texte.

Une partie de mon plaisir tient sans doute à l'utilisation même de la femme-léopard. On croise au début la fameuse statue d'un homme-léopard penché sur une victime. Cette statue utilisée par Hergé dans Tintin au Congo, et que l'on peut voir (comme Hergé l'a fait) au Musée Royal d'Afrique Centrale à Tervuren. Les hommes-léopards ont été confinés à un tout petit territoire de l'immense Congo. On leur attribue moins d'une vingtaine de meurtres et encore, les archives n'arrivent pas à distinguer entre les léopards et les hommes-léopards. Cette statue est le symbole du colonialisme triomphant. Je fais court... Autrefois elle trônait en bonne place au Musée de Tervuren. Maintenant elle est reléguée dans une salle à l'écart avec de nombreuses statues à connotation raciste. Yann et Schwartz le savaient-ils en 2014? Peut-être pas. L'hommage à Hergé est (à mon avis) malvenu à plus d'un titre (et notamment en fonction du passé de l'auteur).

Par contre, le récit en deux tomes, dont celui-ci est le premier, avec un lien avec l'uranium congolais, qui servira pour Hiroshima et Nagasaki, c'est bien vu. le tome se clôt sur une ouverture symathique vers de "nouvelles aventures africaines". Cette perspective me plaît assez pour m'atteler au second tome du diptyque.
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critiques presse (6)
LaPresse
05 août 2014
Du pur Yann! Avec ses bons côtés et ses énormes défauts. Ce brillant scénariste touche-à-tout a toujours une bonne idée de départ, puis l'oublie dans des digressions inutiles, des dialogues verbeux, des jeux de mots bancals et une tonne de références pour initiés. Tout pour épater la galerie.
Lire la critique sur le site : LaPresse
LaLibreBelgique
04 juillet 2014
De Yann et Schwartz, l’épatant premier volet de "La Femme léopard".
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
BoDoi
18 juin 2014
On admire la ligne claire fougueuse, léchée et pleine de détails savoureux d’Olivier Schwartz, en très grande forme. La suite de cet album, qui devrait se dérouler en Afrique, devra déployer une énergie considérable pour être la hauteur de celui-ci en termes de divertissement. On croise les doigts.
Lire la critique sur le site : BoDoi
BDGest
13 juin 2014
Avec cette Femme Léopard, les auteurs inaugurent la déclinaison de la licence Spirou et Fantasio sous différents segments. L'intérêt étant réel, il serait dommage pour les fans de passer à côté.
Lire la critique sur le site : BDGest
Auracan
20 mai 2014
Olivier Schwartz met ce copieux menu en images avec efficacité, minutie et sens du détail, sans jamais basculer dans une trop lourde reconstitution. Certaines planches et cases valent réellement le détour, nul doute qu'elles auraient également de quoi séduire, agrandies, sous forme de posters ou de sérigraphies.
Lire la critique sur le site : Auracan
BulledEncre
13 mai 2014
Un début de diptyque qui esquisse une aventure passionnante dont on ne voit que la partie émergée. Souhaitons que le prochain volume ouvre plus vers le fantastique et le folklore.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
-tu connais le proverbe wallon : "au vieux matous les jolies chattes... au petit minou, les coups de patte!"
-Et tu connais celui-là : "bouteilles bues cul sec jupon envolé aussi sec!"
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-Jeune fille... C'est la loi immanente de la nature! L'immense Baudelaire n'a-t-il pas écrit : "la femme est naturelle donc abominable"?
-Hum! Ne l'écoutez pas, Jean-Paul est un peu misogyne!
-Ha! La femme! Ce monstre que les hommes fabriquent avec leurs regrets...
-Ca suffit "pipobec"! Assez de mayonnaise à fanfaronnade! Dans la nature au Congo, c'est le signe mandrill mâle qui agite stupidement ses grosses fesses rouges pour tenter de séduire les jolies guenons!
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On a tous nos petits soucis existentiels !...
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Y en a qui sont nés sous une bien mauvaise étoile...
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